nico239 a écrit :Sur un autre plan (dont je ne veux rien savoir), celui des affaires dont je ne connais pas les arcanes dans l'édition, tu dois bien avoir un moyen de connaître le chiffre exact non, au moins pour ta rému personnelle?
Un peu comme à la Sacem, je ne sais pas où tu dois être inscrit? SACD?
Bref cela ne regarde que toi mais, tout comme le dépôt de titre : veille au grain, pour un jardinier c'est la moindre des choses
Jusque là, j'ai eu mon "à valoir" de 3 500 euros bruts, dont ont effectivement été déduits quelques cotisations (il m'a été demandé d'opter pour tel ou tel régime - je ne me souviens plus lequel ! - A savoir : en France, avec le système par répartition, un retraité peut travailler, il cotise alors - pour les autres ! Sa retraite, figée au moment du départ, ne bouge plus ; c'est logique quand on veut bien se donner l'effort de piger ce qu'est un système par répartition - on cotise pour les autres ; à charge aux jeunes de cotiser pour nous ; d'où l'importance de "consolider" ces systèmes lorsque les évolutions démographiques perturbent les ratios ; beaucoup s'imaginent que l'argent de leurs cotisations est placé quelque part et les attend ; j'accepte donc cela sans mettre de gilet jaune). Le net reçu a été fiscalisé (ajouté à mes revenus).
Annuellement (en juin je crois, pour Editis), les éditeurs font le point avec les libraires. Jusque là, les livres expédiés n'étaient que "en dépôt-vente". Sortis chez le distributeur. Mais pas vendus. Ni encaissés par l'éditeur !!! Pour certains réseaux et les gros comptes, le distributeur a très vite les "sorties caisse" (donc les ventes réelles). Mais pas pour les petits libraires. C'est une question d'informatisation et de connexion des ordinateurs. Donc une fois par an, on fait le bilan : vous retournez les livres qui restent et vous payez ceux que vous avez vendu. C'est comme ça que des petites librairies peuvent tenir. S'il leur fallait payer tous les livres en rayon, ils seraient en faillite.
Et suite à ça, l'auteur se verra calculer ses droits d'auteur
sur les ventes. Dans mon cas, 6 % du prix de vente aux libraires HT jusqu'à 10 000. 7 % au-delà.
Déduction faite de "l'à valoir" (qui est une sorte d'avance garantie ; la somme m'est acquise, même si les droits d'auteur n'atteignent jamais cette somme ; c'est en quelque sorte un risque que prend l'éditeur et un "cadeau" qu'il te fait pour le travail d'écriture - cadeau si tu n'atteins pas les ventes prévues bien entendu).
Une fois que les droits d'auteur dépassent l'à valoir, les sommes sont versées une fois par an à l'auteur. Déduction faite des cotisations. A fiscaliser (si l'auteur est honnête ou s'il est rattrapé par le fisc - les artistes ou leurs managers ont tendance à oublier - cf quelques cas célèbres, quelques chansons vaches, quelques déclarations sulfureuses et quelques émigrations rapides, etc...).