Le potager du vivier,
Puisque qu'il est en photo, je commence par lui.
Il est aujourd'hui encore complet, je verrai ce we si les derniers semis, (de petits pois et de seigle/avoine) ont levés.
Pour moi, le début de l'année potagère commence avec la plantation des épices, (aulx, oignons et échalotes), ils ont donc terminés de remplir celui-ci après les légumes d'automne/hivers, semés cette année plus tôt, entre mi-août et début octobre, à chaque fois au moment de la récolte précédente, avec arrachage des plants et semis dans une terre affinée par le système racinaire. Soit les radis (de chine, violets de gournay, noir d'Alsace et minowases), des épinards, des carottes, des navets (de croissy, noir long de pez et jaune boule d'or), des fenouils, des poireaux, des choux et de la mâche.
Des premières culture, il reste des choux, des betteraves, des bettes.
Mais, haricots vert, petit pois semences, sorgo semences, cucurbitacés, pomme de terre, oignon jaune de printemps, betteraves, feuilles de choux et quelques tomates ont été récoltés.
C'est ma première façon de jardiner où il ne me reste plus de place pour les engrais verts.
Le foin posé tard sur sol sec n'a assuré que la fonction de paillage, ce qui a quand même sauvé l'année avec arrosages copieux à chacun de mes passages. En répartissant les plaques pour les plantations d'épices, on voit clairement que le foin est quasi neuf, les plaques trop épaisses ont été divisées.
Les petites bottes sont bien pratiques pour s'attaquer à un jardin déjà implanté, et de manipulation facile.
Bref, malgré la sécheresse ce petit jardin prouve bien que l'on peux jardiner (et récolter) sans être sur place, sans engrais, sans pesticide, (il y a quand même eu une fois du ferramol, mais probablement à tord) et ce même avec un sol matraqué conventionnel, et avant même sa remise en vie. C'est bien encourageant.
Le semis double culture/moutarde a encore, en fin d'été, montré son efficacité, mais cette fois ci en protégeant les navets des altises, un semi très difficile chez moi, qui cette fois a supporté la pression en la partageant avec la moutarde. Les limaces elles ne sont encore revenues.
Olivier