Did67 a écrit :b) légumes "dressés" et "couvrants" (choux, betteraves, côte de bettes, artichauts, tomates...) :
c) légumes "pas assez couvrants" (oignons, ails, poireaux, ...)
Adrien (ex-nico239) a écrit :
J'avais eu des pousses aussi sur des bottes mais ce n'était pas folichon au niveau vigueur.
J’ai quelques questions qui me tarabiscotent depuis des années... (j’interviens pas souvent ici, je lis et j’apprends surtout)
C’est des questions sérieuses, mais qui relève d’éléments intangibles qui vont peut-être faire appel aux tréfonds de vos connaissances et expériences? A moins que vous ayez déjà une réponse à cela?
J’ai lu à quelque part que les fruits et légumes “rustiques” (entendez par là ceux de l’époque d’avant les 2 guerres mondiales) avaient plus de dix fois les éléments nutritifs que ceux issus de l’agriculture intensive actuelle (celle “bichonnée au glyphosate”, si on ose dire ça!)
Nous savons déjà tous que n’importe quelle expérience de culture faite selon les techniques “du potager du paresseux” sont déjã extraordinaire point de vue saveur. Et forcément point de vue valeur nutritive itou, puisqie poussant dans des conditions idéales qui prévalent après avoir laissé faire au sol son boulot sans le déranger (mycelium, nature du sol selon culture, éventuels apports naturels requis etc)
C’est là où commence mon dilemme.
Issus de ce type de permaculture “idéale” exclusivement, prenons: une carotte nouvelle, VS une moyenne, VS une à pleine maturité et VS une qui a dépassé la pleine maturité, mais qu’on laisse dans le sol qui nous sert alors de “garde mamger”.
Prenons également: deux pommes à pleine maturité, une toute petite ayant poussé un peu à l’ombre (mais mûre), et une grande, la plus grande possible, issues du même arbre et comparons-les!
Partant du principe que n’importe quelle pomme ou n’importe quel légume (petits ou gros), de la même espèce et issus du même groupe génétique direct) sont potentiellement capables de tous donner naissance à d’autres congénères en pleine santé, et ce quel que soit leur volume de départ, ceci semble donc indiquer que “l’énergie et les éléments nutritifs” qu’ils contiennent — même si ils semblent moins nombreux en parts par 100 grammes dans un plus petit sujet — procurent toute l’énergie requise en suffisance pour perpétuer l'espèce et produiraient le même résultat.
Du coup, pour nous, est-ce égal si on mange une petite carotte ou un grosse (idem pour les pommes, etc...)?
Y’a-t-il concentration des éléments nutritifs dans les petits sujets, où un sujet plus gros en aura-t-il plutôt plus?
Par exemple qu’elle quantité de vitamine C par 100gr tirée de petites pommes VS la quantité de vitamine C par 100gr issue de plus gros fruits du même arbre?
Si le raisonnement est correct et qu’un petit sujet a tous les éléments (ã maturité égale), alors la quantité de vitamines C par 100gr issue de grosses pommes, devrait être inférieure ã celle des petites pommes (relativement au même poids).
Et pas au plan des nutriments exclusivement, mais au plan de la “vitalité”? (Qui est une notion subjective difficile à décrire, en ce sens que si un petit sujet arrive à perpétuer l’espèce comme un grand, c’est qu’il doit bien y avoir une concentration de “quelque chose” qui le permette) Ici de quoi hérite-t-on: des petits sujets VS des gros ? C’est sans doute quelque chose observable en montagne où les conditions sont moins favorables? Les plantes doivent plus se démener et utiliser leur énergie pour se renforcer, ce qui au final doit nous renforcer aussi d’avantage lorsqu’on les mange, non?
Qu’en pensez-vous?