Izentrop, tu écris:
Travailler sans machine aujourd'hui est difficilement réalisable, sauf niche exceptionnelle.
Tout à fait! La quantité de travail qui est produite en se passant de machine n'est payée que sur la part de travail qui aurait était nécessaire avec la machine, le reste est fourni sans rétribution. Certes, une autre source que le travail existe, c'est la rente et il existe une petite rente résultant de la préférence des consommateurs pour des produits bio, mais cette rente est aujourd'hui captée par de plus gros acteurs que sont les supermarchés et les producteurs "industriels bio" (oxymore!) exotiques, ces derniers ayant souvent du bio une conception très minimaliste.
Une autre rente serait une culture très spécialisée de niche qui ne se mesurerait pas à d'autres formes de production, avec le risque de lancer un marché pour s'en voir déposséder dès qu'il serait fonctionnel...
Une autre forme de rétribution, comme déjà mentionné, c'est l'exploitation "ubérisée" du travail gratuit ou avec rétribution inverse, de stagiaires: une nouvelle manifestation de plus-value absolue.