Permet-moi de créer un sujet pour vous partager ma vision, ainsi que des questions à la fin de mes écrits et des prises de notes issue d'un court stage de permaculture avec Eric Escoffier. J'ai surligné en jaune les parties que j'aimerai comprendre. Désolé pour la longueur et merci pour votre temps.
PARTIE A : INTRODUCTION : MA VISION, LA CULTURE DE PLANTE AVEC CHACUN SES OBJECTIFS
Finalement, la permaculture (juste en gardant la dimension culture des plantes), le jardinage paresseux, la phénoculture, l'aquaponie, le maraîchage sol vivant, l'agriculture biologique, tout ça c'est ce que j'appelle de la culture des plantes. Certes, certains facettes sont propres à une certaine approche de culture et sont définis par des objectifs distincts (autosuffisance ou production destiné à la vente) mais ce qu'on retrouve souvent de commun, est la volonté de cultiver de manière intelligente, ce qui implique réfléchir et appliquer des méthodes qui se basent sur des principes tel que "investir le moins de calories possible pour en produire le plus possible" ; "produire beaucoup avec le moins d'effort possible", et cela dans un cadre où l'on utilise à son avantage les fonctionnements naturels (exception pour plusieurs facettes de l'agri bio qui peuvent aller contre ces fonctionnements naturels) mais en gros ce rapport "production donnée / énergie investi de la bonne manière" c'est une socle commun, une volonté commune à toutes ces approches différente de culture. C'est une chose qu'on retrouve tant dans la phénoculture, la permaculture, le maraîchage sol vivant et même dans l'agriculture biologique sur certaines facettes (ex : avec la récolteuse à Mesclun, fort utile ; ex : qql. principes de Mollison: Chaque élément doit avoir plusieurs fonctions - Chaque fonction est remplie par plusieurs éléments - Travailler avec la nature plutôt que contre elle - Faire le plus petit effort pour le plus grand changement.) Au finale tous ça c'est de la culture de plantes intelligente.
Si je dis pas de bêtises il me semble que Bill Mollison lui-même dit n'avoir rien inventer, et que depuis des millénaires il a toujours exister des formes de "permaculture". Mollison a fait avant tout un travail d'observation de la nature et de regroupement de plusieurs clés fondamentales pour créer des systèmes productifs, résiliant, durable, pérenne suite au constant dramatique de l'agriculture conventionnel qui est un système à perte puisqu'on investi entre 10 et 20 calories pour produire 1 calorie alimentaire (en comptant l'énergie grise par exemple, et dans un système à perte il y a forcément des perdants dans l'histoire, c'est une forme de système esclavagiste dont les perdants sont : la nature (destruction) + les pays pauves).
Je comprend que le mot permaculture puisse en rebuter plusieurs, et comme je le dis souvent : la permaculture ça brasse large, et effectivement on peut trouver une chose dîtes et son contraire parmi les enseignants qui se réclame de la permaculture. Le tout est d'apprendre auprès des bonnes références. Pour comprendre une chose il faut également aller puiser à la source, à l'origine. Par exemple tout simplement lire Bill Mollison. Par la suite cela apportera plus de discernement sur tout ce qui peut se dire dans le milieu. Des gens peuvent bien se réclamer de la permaculture mais tout en ne pas respectant pas des principes clés, ils ne sont donc pas pour de vrais permaculteurs. Et comme disait Coluche c'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tord qu'ils ont forcement raison. Je dis ça car voyez-vous quand on tape "permaculture" sur youtube on tombe sur la ferme du bec Hellouin pourtant un permaculteur que je crois digne de ce nom m'a confié que à la ferme du Bec Hellouin c'était pas vraiment de la permaculture mais plus du maraîchage bio-intensif car plusieurs clés essentiels n'étaient pas respecté et qu'au contraire les fraternités ouvrières qui se réclament pas tant que ça de la permaculture respectent bien plus de clés fondamentales des fonctionnements naturels.
PARTIE B : L'APPROCHE PERMACULTURALE
Concernant l'approche des plantes en permaculture, Eric Escoffier résume assez bien dans la vidéo qui va suivre des clés fondamentales de "la vrai permaculture". Son "CV" chez qui il s'est formé s'avère être rassurant en ce sens. Pour donner quelques noms il fut donc "élève" auprès de permaculteur mondialement reconnu tel que Bill Mollison lui-même, Rosemary Morrow, Geoff Lawton, Robyn Francis ainsi que également des personnes reconnu comme Les Bourguignon et Francis Hallé et d'autres, voir ici : http://permaculture-sans-frontieres.org ... -escoffier
En bref des gens qui ont quand même fait leur preuves.
D'ailleurs, vous verrez qu'il mentionne l'équilibre C/N dans son schéma parmi d'autres principes fondamentaux, ainsi que le fait de ne jamais enterrer de matière organique, chose que tout le monde ne précise pas forcément dans le monde de la permaculture. Il y aura peut-être l'histoire du compost et des buttes pérennes amélioré d'Emilia Hazelip où il se peut qu'il y est des petits désaccord, je ne sais pas http://permaculture-sans-frontieres.org ... s-perennes
Lors d'une conversation avec Eric j'ai remarqué que pour la permaculture/culture de plantes, en faite, il faut un peu de botanique, un peu de biologie, micro-biologie des sol, un peu de chimie, de géologie, d'agronomie, gestion de l'eau, de la paysannerie, un peu de plein de domaines. Suite à quoi il a dit oui mais juste ce qu'il faut et juste ce qui est nécessaire, donc ne pas devenir des experts dans chaque domaine mais connaître quelques bases avec juste ce qui utile pour comprendre et créer des systèmes productifs, résilient etc. Je trouve cela très intéressant.
Escoffier mentionne 9-10 principes dans la vidéo qui va suivre, David Holmgren en mentionne 12, Bill Mollison 9, et moi si je réécris ce schéma j'en retient personnellement vraiment 4 primordiales, 2 importantes :
1) - mulch
2) - rapport C/N
3) - conjonction chaleur/humidité (ou saison de végétation)
4) - diversité/densité (alliance de plantes)
5) - lumière/ombre (pilotage)
6) - un bon design
C'est 6 clés me semble les plus essentiels et que je désire le plus approfondir (j'enlève "la reforestation" + le "PH" et "rapport air/eau" qui sont plus des conséquences qui apparaissent naturellement et se rééquilibre lorsqu'on respecte les autres principes (mulch + C/N) comme expliquer dans la vidéo.
PS : Concernant le design j'ai l'impression que certains permaculteurs passent des années à réfléchir mais si on veut commencer rapidement sans se prendre la tête pendant des semaines, juste avec les bonnes bases de design, je crois qu'on peut assez rapidement une fois arrivé sur un terrain le conceptualiser. Les connaissances de bases en design permettront d'éviter les plus grosses gaffes et si le design n'est pas parfait ce n'est pas bien grave. Je sais pas vous, mais moi parfois j'ai l'impression dans les design ils se prennent la tête pour pas grand chose. Ça devient plus du perfectionnisme. En gros le design je le vois utile pour les plus gros trucs, comme considérer des emplacements stratégiques et les actions pertinante sur un terrain selon un peu de topographie, le climat, le vent, les courbes de niveau, la nature des sols, mais il y en a ils considérent 1000 éléments à la fois j'ai l'impression, mais on est pas des ordinateurs oh.
Eric Escoffier développe ces points plus en profondeur lors de ces longues formations mais j'aimerai bien comprendre plusieurs de ces clés sur ce forum que j'ai surligné en jaune.
PARTIE C : PRISES DE NOTES :
Je vous partage quelque unes une de mes prises de notes, suite à une courte formation de 2 jours avec Escoffier :
a) - Les racines mortes fertilise le sol ; lorsqu'on coupe des branches, en parallèle ça tue une partie des racines (comme un effet miroir) (il me semble que c'est moi qui est écrit sur l'effet miroir, je l'ai interprété comme ça de ce que j'ai cru comprendre)
b) - concernant l'érosion, fausse pensée : croire qu'il n'y une différence entre un sol sec et mouillé, en réalité sec = mouillé, la seul différence réside dans la quantité d'eau. sec = poussière ; mouillé = boue. Un sol mouillé c'est la mort des plantes.
C'est le rapport Air/eau ; exemple : poumon du poisson = eau+++/air ; poumon de l'homme = eau/air +++ ; pareil pour les arbres, ce rapport doit être considérer. question : quel est le pourcentage d'humidité ? l'humidité en rapport air/eau ? car humidité ≠ eau
J'aimerai bien comprendre l'humidité aussi s'il vous plaît, et aussi avoir plus d'info sur le rapport humidité/chaleur car pourtant il parle quand même du fait que quand il pleut et qu'il fait chaud c'est bon pour les plantes et qu'il faut une saison de végétation. Donc la pluie et/ou l'eau sa apporte de l'humidité quoi qu'il arrive non ? j'aimerai bien comprendre ce point, merci, le lien entre eau et humidité aussi. (voir f) surligné en jaune aussi)
c) - l'épaisseur du mulch dépend du climat. Pouvez-vous m'éclairer sur ce point si possible
d) - piloter les nuances de niveau d'ombre (Eric.Esc trouve que les grands permaculteurs n'insiste pas assez sur ce point)
e) - l'humus à un C/N optimale et un P.h neutre
f) -peu importe le climat froid ou chaud, le plus important est une conjonction chaleur/humidité ; saison d'arrêt végétatif/saison de végétation.
J'ai bcp de mal à trouver des informations sur ce sujet sur internet connaissez-vous des livres, des articles, vidéos à ce sujet ?(j'espère trouver à ce propos dans des livres de Mollison sinon).
g) - si tu as toutes les maladies, tous les ravageurs etc c'est un système équilibré et aucun ne domine majoritairement, exemple : trop de limaces = signal d'un manque d'éléments de diversité ou bien d'une mauvaise interaction. (Dans un milieu naturel la maladie n'existe pas)
h) - le design en permaculture est la science de conception de système hyper productif ; dans un design la décoration et de l'esthétique n'a guère d'importance.
Merci de m'éclairer avec bienveillance par le partage de vos commentaires !