Ahmed a écrit :Disons que c'est ce l'on veux leur faire croire...
Complot quoi
Toujours les mêmes peurs, des réponses ici
https://www.pseudo-sciences.org/Les-OGM ... -questionsMoindreffor a écrit :et comme les plants OGM ne sont pas obligatoirement stériles, quitte à contourner la loi, certains iront jusqu'à reproduire eux même leurs plants
Les agriculteurs modernes sont dépendants de la société comme tout le monde. Ils achètent une bonne partie de leur nourriture au supermarché et ils ne feraient pas grand-chose sans tracteur, sans fioul et sans les semenciers. Les agriculteurs achètent de plus en plus fréquemment leurs semences classiques plutôt que de les préparer eux-mêmes parce que c’est leur intérêt.
sen-no-sen a écrit :Les trois acteurs majeurs de la production d'OGM à vocation agricole dans le monde que sont Dow Dupont,Syngenta et Bayer Monsento sont étrangement des chimiquiers...l'argument qui voudrait que plus d'OGM=moins de pesticide est une forme de story telling mélangé à du green washing.
En premier lieu, il convient de mentionner qu’aucune des entreprises semencières n’appartient à la classe des géants. En second lieu, il ne faudrait pas oublier qu’une entreprise qui ne gagne pas d’argent est condamnée à disparaître et avec elle les produits qu’elle fabriquait et les emplois. Il faut cesser de condamner indifféremment ceux qui gagnent de l’argent de manière équitable en travaillant et ceux qui trichent ostensiblement et systématiquement
Les entreprises qui ont investi pendant 15 ans pour produire des semences génétiquement modifiées ont le droit de recevoir des dividendes de leurs travaux. Il faut par ailleurs ne pas oublier que les bénéfices d’une entreprise sont un des moteurs essentiels de l’innovation.
sen-no-sen a écrit :L'objectif est de breveté des espèces pour obtenir des royalties,de vendre des herbicides et éventuellement la logistiques qui va avec.Au regard du potentiel que représente les pays en voie de devellopement cela représentes des parts de marchés titanesques.
Les brevets sur le vivant ne sont pas par essence malsains. Certains seulement le sont et cela doit mobiliser notre vigilance. Certaines entreprises ont ainsi essayé de s’emparer de variétés de plantes qui appartiennent au patrimoine de l’humanité, sous prétexte qu’elles les avaient génétiquement modifiées. Ces manœuvres sont parfaitement inacceptables et elles n’ont pour cette raison pas été couronnées de succès. Le brevetage d’un gène doit, par exemple, se limiter à des applications précisément décrites, ce qui n’empêche personne de breveter ultérieurement le même gène pour d’autres applications elles-mêmes bien précisées. En fait, ce n’est ni le gène, ni le vivant qui est breveté dans la très grande majorité des cas, mais une technologie ou une méthode d’utilisation d’un gène pour une application, un but.