Manger de la viande, quel impact sur la planete ?

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.

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chatam
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par chatam » 04/01/08, 13:38

Christophe a écrit :Perso j'aime bien le lait de soja... :cheesy:



Ben moi je préfère le vrai lait tout chaud fraîchement trait de la vache pendant qu'on lui flatte le museau ,ceci chez l'éleveur à 200m de chez moi (délicieux!), encore un truc que les urbains ne connaîtront jamais): je te laisse le jus de soja sans regret :cheesy:
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Christophe
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par Christophe » 04/01/08, 14:24

Pfff il me traiterait de parigo tout de suite? Il m'est arrivé de boire du lait frais tout juste tiré hein!

D'ailleurs il y a bien moins de 200m avec le champ de bovin en face de la maison...(enfin c'est des "viandeux" pas des laitières)
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Supertux
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par Supertux » 04/01/08, 18:23

Moi en tous cas j'aime bien le tofu, j'en mange 2 ou 3 sachets de 500g / semaine :cheesy: Avec du tamari ou à la poele avec des champignons, miammm! :P

Par contre à tous les non vegan à qui j'en ai fait gouter ont trouvés que cela n'avait pas vraiment de gout (c'est mon avis aussi, nature a part un tres leger gout de soja, rien sinon...)

Pour le lait tout juste sortie de la citerne de l'agriculteur, j'en buvais lorsque que je n'était pas vegan, et la chose impréssionante c'est l'épaisseur et la "consistance" par rapport à celui en brique des supermarchés...
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chatam
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par chatam » 04/01/08, 19:05

Supertux a écrit :Pour le lait tout juste sortie de la citerne de l'agriculteur, j'en buvais lorsque que je n'était pas vegan, et la chose impréssionante c'est l'épaisseur et la "consistance" par rapport à celui en brique des supermarchés...


Normal: le lait traîté en laiterie ça n'a plus rien à voir:
déjà il est loin d'être frais car il reste dans la citerne réfrigérée de l'éleveur durant 3-4 jours (1 à 2 ramassages par semaine sauf chez les très gros producteurs), ensuite il est filtré, pasteurisé (ou stérilisé suivant le cas) et homogénéisé (le lait est battu à très grande vitesse pour réduire la taille des gouttelettes de graisse (c'est pour celà qu'il ne se forme jamais de crème au dessus du lait entier du supermarché)...le résultat est un lait pas bien fameux au goût et qui souvent se conserve mal (développement anarchique d'un germe), car en effet, le lait frais cru se conserve au frigo à 4° jusqu'à 5 jours ce qui n'est pas le cas du pasteurisé, et ceci est dû au fait que la flore bactérienne du lait cru est naturellement stable ce qui empêche ou ralentit le développement d'un germe spécifique, et de plus cette flore renforce les défenses immunitaires (valable aussi avec les fromages au lait entier:ça pue mais qu'est-ce que c'est bon!) : pour moi apparemment ça marche vu que je ne suis quasiment jamais malade (2 courts arrêts maladie en 30ans, et encore, les deux pour blessures...) :D
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janic
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par janic » 08/08/11, 08:50

Je n'avais pas remarqué ce sujet!
Pour l'enquête la troisième possibilité ne distingue pas ceux qui n'ont pas pû (comment peut-on savoir que l'on ne poeut pas sans avoir vu?) de ceux qui n'ont pas voulu.
Sinon beaucoup d'idées reçues sur la difficulté d'être VG et surtout le fameux mythe des protéines qui revient constamment sur le tapis malgré son inexactitude sur le plan diététique.
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Napo le nain
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par Napo le nain » 08/08/11, 11:17

ce qu'il est important de noter c'est que pour un même pouvoir énergétique
les fruits et légumes ont un rendement à l'hectare bien meilleur
la viande blanche nettement moins (faut nourrir les animaux avec de graines, ...)
et la viande rouge je n'en parle même pas la surface à donner à une seule bête est énorme

perso ma quantité de viande à été divisée par 4 depuis que je connais les chiffres
je ne les ai pas à disposition malheureusement mais ça fait réfléchir
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par janic » 31/08/12, 17:21

Encore une fois le sujet revient sur le devant de l’actualité et les articles sur le sujet, timides il y a quelques années, reviennent de plus en plus dans les médias, par exemple
http://www.newsring.fr/societe/494-faut ... de/reperes
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par sen-no-sen » 01/09/12, 13:48

Il apparait que la consommation de viande de rouge augmenterait les risques de contracter un cancer:
http://www.cancer.ca/Canada-wide/Prevention/Nutrition%20and%20fitness/Red%20and%20processed%20meat.aspx?sc_lang=fr-CA
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"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.
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par moinsdewatt » 01/09/12, 14:31

Brésil : 1 kg de viande génère 335 kg de dioxyde de carbone !

25 Mai 2012 Enerzine

D'après une récente étude autrichienne et néerlandaise, la production d'un kilogramme de viande au Brésil génèrerait 335 kilogrammes de dioxyde de carbone (CO2), ce qui correspondrait approxi- mativement aux émissions d'une voiture européenne de taille moyenne sur plus de 1.600 kilomètres,
En prenant l'exemple du bœuf hollandais, celui s'élèverait quand même à 22 kilogrammes de CO2 ou 111 kilomètres en voiture.

Kurt Schmidinger de l'Université de Vienne et Elke Stehfest de la PBL Netherlands Environmental Assessment Agency ont apporté un ajout fondamental à la méthode classique d'évaluation du cycle de vie (ECV) pour l'alimentation, présent maintenant en ligne dans le Journal international de l'évaluation du cycle de vie (Journal of Life Cycle Assessment).

Cette innovation particulière consiste en l'intégration dans les calculs de la zone utilisée pour la production en plus des émissions résultant de la production d'aliments. Bien qu'ils jouent un rôle central pour le climat, les effets de l'utilisation du terrain ont été jusqu'à maintenant ignorés dans les bilans climatiques. L'occupation de zones gigantesques empêche la végétation naturelle de repousser. Cette végétation absorberait le CO2 de l'atmosphère d'une manière équivalente à l'action d'une éponge et stabiliserait le climat mondial.

Grâce à la publication maintenant effective de cette évolution sur l'ECV, l'exigence de la zone nécessaire pour un produit est ajoutée comme une « opportunité manquée de puits de carbone » dans le bilan des émissions liées à la production de nourriture.

Le kilogramme de viande de poulets néerlandais est le produit animal générant le bilan CO2 le plus bas, avec 6,2 kilogrammes de CO2 ou 31 kilomètres en voiture. L'auteur, le géophysicien et chercheur en produits alimentaires Kurt Schmidinger, met en garde contre des conclusions erronées : « Les exploitations industrielles de productions animales ne sont tout simplement pas des options viables, même si leur bilan climatique l'emporte parfois sur leurs systèmes de pâturages. Ce système nécessite des surfaces énormes de terres cultivables, qui sont moins disponibles que les pâturages et qui en retour menacent la sécurité alimentaire mondiale. Les pandémies, la résistance aux antibiotiques, les problèmes de bien-être des animaux, la pollution des eaux, l'érosion des sols et de nombreux autres problèmes sont associés à l'élevage industriel. Les aliments d'origine végétale, à l'opposé, affichent une performance nettement meilleure lorsque l'on prend en compte tous les aspects éthiques de la nutrition. »

Les aliments riches en protéines d'origine végétale présentent de loin le bilan CO2 le plus bas dans cette nouvelle étude, avec le tofu générant 3,8 kilogrammes de CO2, soit l'équivalent de 19 kilomètres en voiture et le tempeh produisant 2,4 kilogrammes de CO2, soit l'équivalent de 12 kilomètres en voiture.


http://www.enerzine.com/604/13985+bresi ... bone+.html
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par moinsdewatt » 01/09/12, 14:33

Moins de steak, moins de CO2

jeudi 04 mars 2010 la chaine Energie L' expansion

Les vaches sont sans conteste les vedettes de notre salon de l'agriculture. Pourtant, derrière leur air débonnaire, se cachent de redoutables machines à tuer le climat. Seriez-vous prêts à ne plus en manger pour préserver la planète ?



Les vaches n’ont pas fini de ruminer devant une telle avalanche de critiques. Elles sont accusées de nuire à notre santé, de gaspiller l’eau pour la culture des céréales qui les nourrissent, et, de contribuer au réchauffement climatique, en émettant, d'après la FAO (l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), 18 % des gaz à effet de serre mondiaux! Soit, plus que les transports.


Trop de produits de l’élevage. Telle est la conclusion de la FAO, qui relève une consommation mondiale de viandes multipliée par 3,5 de 1960 à 2005, que l'on peut à nouveau multiplier par 5 pour les œufs, sachant que l’ensemble se substitue aux céréales et aux tubercules. Cette tendance s’explique par l’accroissement de la population et par l’augmentation du niveau de vie des pays émergents, et, même si les pays pauvres sont encore loin d’avaler autant de viandes que dans les pays riches, le développement de l’élevage ne peut s’éterniser à ce rythme. D'apès la FAO, il contribuerait déjà à l’obésité en Chine! Il bute surtout sur la disponibilité des terres... tant les éleveurs transforment des céréales en protéines animales avec un rendement médiocre. Le pire rendement étant celui du mélange pour les bovins, qui ont besoin de 15 kilogrammes de protéines végétales pour produire un kilogramme de protéines animales!

Un autre reproche ne concerne, cette fois-ci, que les ruminants : ils contribueraient au réchauffement climatique en émettant du méthane par leurs rots. S’y ajoute, pour tous les animaux, les conséquences du déboisement effectué pour conquérir de nouvelles terres agricoles, ainsi que le CO2 issu de la décomposition du fumier et celui dégagé par les engrais. Triste constat! Il est cependant important de noter que les porcs et volailles produisent, au total, cinq à six fois moins de gaz à effet de serre par kilogramme que les vaches (http://www.manicore.com). Parce qu’ils ne ruminent pas... et grâce à un cycle d’élevage plus court.

Première réponse à ce constat : il faudrait consommer moins de viandes dans les pays riches, comme en France, par exemple, où depuis une dizaine d’années la consommation annuelle moyenne de viande tourne autour de 92 kilogrammes par habitant, soit environ sept kilos de moins qu’en 2000. Un peu pour des raisons économiques, et beaucoup grâce aux nouvelles habitudes alimentaires : les Français privilégient les plats cuisinés à base de viandes, aux steaks.

Autre piste de réflexion : nous pourrions également réhabiliter les protéines végétales, lentilles, ou haricots moins gourmands en surfaces, ce qui nous permettrait d'obtenir un bilan énergétique plus favorable. Faudrait-il pour autant aller plus loin et substituer porcs et poulets aux vaches ? Non, je pense que ce serait aller un peu vite, et ne prendre en compte qu’une partie des atteintes de l’élevage à l’environnement. De ce point de vue, l’élevage bovin extensif est une belle réussite. Point d’algues vertes conséquences des élevages porcins bretons! Moins de souffrances animales comme dans les poulaillers industriels qui regroupent parfois plus de 100 000 animaux! Et, presque aucune consommation de céréales, car les vaches sont élevées à l’herbe, ce qui évite, de facto, d’utiliser engrais et pesticides, de gaspiller de l’énergie pour sécher et transporter l’alimentation animale, et, d’importer du soja en complément comme le font les élevages intensifs (porcs, volailles...).

Seulement, l’élevage extensif des ruminants semble de toute manière irremplaçable pour occuper deux millions d’hectares de prairies et d’alpages en France, qui seraient, à défaut, promis aux friches. Alors, autant les réserver à une des rares formes d’agriculture propre, qui est aussi garante du maintien de la biodiversité des territoires.



http://energie.lexpansion.com/climat/mo ... -3505.html

et puis Remundo notera bien que l' auteur à bien pensé à ses vaches Salers en élevage extensif. ;)
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