Remundo a écrit :pour celui qui fait du jardin un loisir, un moment de vie sociale, pourquoi pas les animaux ou pédaler soi-même...
Mais quand ça devient sérieux, on fait parler le carburant, et la force mécanique qui en découle.
1) Merci d'avoir détaché la partie sur le "jardinagedans un transat avec un bon bouquin dans le main drite et un verre de bière dans la main gauche" !
2) Je pense qu'il convient d'écarter le débat sur l'agriculture. Il faudrait des bouquins, et on ne serait pas d'accrd !
En tout cas, je l'ai dit plus haut, ne tirons pas de conclusions hâtives à partir du jadrinage pour l'agriculture et inversement.
La "dimension n'est pas du tout la même :
D'un coté, environ 2 % de personnes nourrissent les 98 autres ; les exportations des surplus font plus que compenser les importations de ce qu'on ne produit pas...
La "dimension", c'est la centaine d'ha ; les quantités d'énergies s'évaluent en centaines de milliers de kWh !
[un homme qui pédalerait sans s'arrêter, pendant une année, à bonne allure, c'est un ordre de grandeur de ... 2 500 kWh]
Mon carré traité en BRF, c'est 40 brouettes, sur environ 40 m². A cette dose, une "ferme de 100 ha", ce serait... un million de brouettes.
Donc on ne peut pas mettre les deux dans le même sac.
3) Mëme en atière de jadrin, il conviendrait de toujours réciser l'objectif.
Rares sont ceux qui se nourrissent de leur jardin. Tout au plus apporte-t-il une partie plus ou moins importante de notre nourriture !
Pour beaucoup c'est s'occuper.
Pour certains, c'est avoir "la plus grosse" - je parle de tomates ou de courges.
En fonction de ça, évidemment, la stratégie, les priorités, "l'accent mis sur..." ne seront pas du tout les mêmes !
Dans mon cas, il s'agit de :
a) une production de haute qualité ; je vise le "plus que bio" (donc limiter les usages de produits (pesticides, engrais) même s'ils sont labellisés "bio" ; si c'ets pour avoir une salade traitée, je préfère ne pas me fatiguer et l'acheter !
b) je vise une part "appréciable" de notre consommation : autonomie sur certains produits (bulbes, aromatiques) ; "toute la saison" pour d'autres (framboises, fraises, salades, radis, tomates...)
Je prépare ma retraite, avec une chute de revenu. L'objectif est de réduire de façon sensible sur le budget nos achats de légumes. Sans dépenser autant (ou plus !), en intrants (semences, plants, produits, engrais...). L'objectif serait "zéro intrants" - si on entend par obectif "tendre vers".
c) une recherche intellectuelle ; pour l'instant personnelle ; il s'agit d'observer, de lire, de réfélchir, d'essayer et... de partager (d'où l'autre fil).
Donc je fais des choses pas toujours raisonnables, "pour voir" !
d) sans que cela ne soit une corvée (d'où le "transat" - le bouqin, tellement de livers que je n'ai pas pris le temps de lire et le verre de bière - en Alsace, c'est synonyme d'amitié].
Sans cela, et quelques autres choses que j'ai oubliées sans doute, cela ne serait pas compréhensible, éminemment critiquable...
Du coup, le dialogue sera limité avec celui dont l'objectif est d'avoir la plus grosse... mais aussi avec celui qui a vu un "potager en carré chez Botanic"... Sans qu'ils n'aient tort !
Evitons les dialogues de sourds - simplement parce que soit on ne parle pas de la même chose, soit parce qu'on ne poursuit pas le même but.