Tu écris:
J'ai une réponse: du transat, une fois le foin étalé - donc les organismes bien nourris !)
Absolument! Tout éleveur digne de ce nom soigne ses bêtes avant de prendre soin de lui!
J'ai une réponse: du transat, une fois le foin étalé - donc les organismes bien nourris !)
merci pour cette raiponce surtout que je viens de voir une petit vidéo de Francis Hallé maintenant a la retraite ,, et quant on lui a parlé de permaculture ...... ,, il a dit ,,,je préfère le terme de bio-mimétisme ...Did67 a écrit :Pour te compléter, ahmed, je dirais qu'il faut bien comprendre qu'en général, les systèmes en place fonctionnent très bien sans l'homme ! 300 millions d'années avant l'homme, la terre était recouverte de végétation. Malheureusement, l'homme est un peu mytho sur les bords et répand l'idée que si ce n'est pas lui qui est au manettes, lui le grand génie autoproclamé après dieu, alors rien ne marche...
Donc principe 1 : la nature, pour que cela pousse, n'a pas besoin de l'homme ; pas de labour ; pas de pesticides ; pas d'engrais, etc... Mais pas non plus "d'inoculations", "d'electroculture" ou "d'hydroponie"... Tout ça, ce sont les fantasmes de l'interventionnisme à tort et à travers de l'homme...
Principe 2 : les interventions de l'homme, en général, font plus de dégâts que de bien. Bien entendu, quand on a envie de "fraises", on intervient pour "anthropiser" son coin de potager et y installer des fraises ; et généralement, si on s'y prend avec un peu de respect et de doigté, la nature "accepte"...
Principe 3 : la population d'une espèce, en un endroit donné, dépend essentiellement de la nourriture qu'elle y trouve et de l'abondance de ses ennemis ; donc si tu veux avoir les "bons champignons", ceux qui sont adaptés à ton système, à ton sol, à ton climat, à ta situation, il te reste à faire deux choses : bien les nourrir (par des apports de substances ligneuses telles le BRF) et éviter de les détruire (donc supprimer tout travail du sol qui "déchire" les réseaux)...
Il y a aura alors plusieurs milliers d'espèces de champignons, donc la grande majorité est inconnue, n'a jamais été étudiée ce qui ne l’empêche pas d'être là et de "jouer son rôle écologique".
Schématiquement, c'est comme cela qu'il convient de "voir" les choses... Et non pas : "qu'est-ce que je DOIS faire pour que cela pousse dans mon potager" (à cette question, un peu par provocation, un peu pour rire, un peu parce que c'est vrai, j'ai une réponse : du transat, une fois le foin étalé - donc les organismes bien nourris !).
Enfin, c'est ma conviction et la base de ma réflexion...
on pourrais dire un éleveur partisans du moindre effortDid67 a écrit :Tu le sais sans doute, c'est une des ritournelles de mes conférences : je ne suis pas un jardinier, je suis un éleveur ; le jardinier qui s'occupe des plantes qui les nourrit, qui leur ameublit la terre, ce sont les organismes du sol...
quand j ai dit (( on pourrais dire un éleveur partisans du moindrechris de corse a écrit :on pourrais dire un éleveur partisans du moindre effortDid67 a écrit :Tu le sais sans doute, c'est une des ritournelles de mes conférences : je ne suis pas un jardinier, je suis un éleveur ; le jardinier qui s'occupe des plantes qui les nourrit, qui leur ameublit la terre, ce sont les organismes du sol...
c est dommage que le savoir du sol c est arrêter en 1985 ou 86 ! ? : (
j je sais biens ,, mais il est normal que je lui dise que je suis dans le bon état d esprit , après tout ,il ne me conné pas..... et pour ma pare , pour moi sa fais partit du savoir vivre de lui dire .. et c est normal..Ahmed a écrit :La fainéantise n'est que la dénomination réaliste et auto dérisoire de ce que l'industrie nomme "productivité". Il est vrai que dans ce dernier cas, du fait des déterminismes à l'œuvre, ce n'est pas la moindre quantité de travail qui est recherchée, mais la moindre par unité de produit, sachant qu'en de telles occurrences cela se traduit par une production toujours plus grande et un travail toujours plus intensif, ce qui diffère notablement des objectifs du "jardin du paresseux"!
tkt je ne suis pas susceptibleAhmed a écrit :Je ne critique pas ta formulation que j'avais bien perçue comme dépourvue de toute ambiguïté, j'en prend seulement prétexte pour en expliciter les divers sens...
Revenir vers « Agriculture: problèmes et pollutions, nouvelles techniques et solutions »
Utilisateurs parcourant ce forum : Majestic-12 [Bot] et 178 invités