Did67 a écrit :Bonjour,
Et bienvenu !
1) Il convient alors d'écraser cela avant de dérouler la couche de foin à une date qui laisse espérer qu'il pleuvra encore dessus (sinon, ce foin sec va siphonner une partie de la réserve en eau du sol !).
Did67 a écrit :- si c'est déjà un potager (donc une terre "cultivée"), alors il vaut mieux laisser pousser les restes de légumes, ou semer des "engrais verts" (ce sont des cultures à croissance rapide qu'on sème entre deux cultures, et qu'on laisse écrasé sur le sol - certains l'incorporent) ; et alors, je mets le foin quelque part en février chez moi...
Did67 a écrit :L'objectif est de réduire la quantité de biomasse (foin) importé. En lien avec ce que l'on vient d'évoquer ailleurs : peut-être, à la longue, vais-je dériver vers un système trop riche, en apportant trop d'éléments par le foin. Avec les mêmes risques que l'agriculture conventionnelle (chimique) : pollution par les nitrates, végétaux "dopés" trop fragiles...
nico239 a écrit :
Si on en a la possibilité je suppose que l'arrosage peut compenser?
nico239 a écrit :
Je me pose la question (ouverte) des «planches permanentes» (de légumes bien sur)... judicieux ou pas?
nico239 a écrit :Tu as déjà un ordre d'idée au niveau d'une durée qu'il ne faudrait pas dépasser pour ce couvert de foin?
Did67 a écrit :nico239 a écrit :
Si on en a la possibilité je suppose que l'arrosage peut compenser?
A chacun "son" potager !!! Donc oui, quand on a de l'eau sans limites, cet argument ne joue plus et on peut encore retarder "l'écrasement" pour bénéficier au max de la photosynthèse avec les engrais verts, avant la nouvelle saison...
Tout n'est jamais que compromis, entre différents réglages des différents curseurs !
Did67 a écrit :nico239 a écrit :
Je me pose la question (ouverte) des «planches permanentes» (de légumes bien sur)... judicieux ou pas?
Je pense que de temps en temps, il te faudra quand même "fertiliser" pour compenser des pertes (P,K et autres éléments) que tu exportes.
Quand on part d'une friche, tu as d'abord une phase d'enrichissement, pour amener ton sol à un niveau de fertilité supérieure à celle, faible, d'une prairie naturelle ou d'une friche...
Ensuite, il te suffirait de compenser... Donc là, quelques rotations de légumes, avec un "soutien" par du foin, de temps en temps...
Bien comprendre que les légumes "exportent" des éléments (ce qu'il y a dans ce que tu manges), là où un engrais vert (ou une adventice) ne fait que les emprunter (et les restituer lors de la minéralisation, éventuellement sous une forme plus assimilable).
Je n'ai pas encore fait de calculs précis...
Did67 a écrit :nico239 a écrit :Tu as déjà un ordre d'idée au niveau d'une durée qu'il ne faudrait pas dépasser pour ce couvert de foin?
Non.
Mes calculs sur un coin de table montrent juste qu'un excès possible de fertilité est une éventualité qu'il ne faut pas écarter.
Mais comme dit, le sol a une capacité de rétention. Comme un frigo, il peut retenir une "certaine quantité" d'éléments (à l'exception des nitrates, qui sont lessivés).
Donc une fois encore, c'est assez simple mais cela se complique dès qu'on se penche dessus !
En dehors des analyses, des végétaux "trop poussés" (comme s'ils étaient sous perf d'engrais solubles) seront un bon indicateur opérationnel comme quoi il faut lever le pied avec le foin. Et alors, et alors seulement, l'usage de couvertures plus pauvres (pailles, feuilles mortes, broyats) pourront intervenir, sans effet dépressif (car le stock est énorme).
nico239 a écrit :
Je ne voulais pas parler d'une poursuite de la culture de l'engrais vert mais, s'il ne pleut pas, de l'arrosage du foin qui a couché l'engrais vert ...
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