nico239 a écrit :
Tout cela pour dire que quel que soit notre «niveau» tant qu'on reste curieux à l'égard de ce qui est différent de notre pratique c'est plutôt positif.
Me parait un peu "court"...
On peut éternellement ré-inventer la roue ou le fil à couper le beurre... "Découvrir" qu'un caillou jeté en l'air retombe...
La difficulté dans un jardin, je le redis, c'est que même les conneries marchent (la nature est résiliente). L'agriculteur conventionnel pourra exactement tenir ce raisonnement : je suis curieux, j'essaye tel produit, ça marche ! Donc je continue. Et je convaincs mes voisins de l'utiliser... Cela nous a valu les 40 dernières années d’agriculture intensive.
Il faut parfois se doter d'un "moyen d'analyse" plus performant, regarder le "système" plus globalement, d'un peu plus loin et aussi à travers les connaissances (analyses des effets de ces produits - qui ne se "voient" pas)... Etc... Etc...
J'essaye d’appréhender mon "système" potager du paresseux de façon rigoureuse, avec tous les aspects, y compris ce qui se passe dans le sol mais qui ne se voit pas. Et qui en fait, est à l'origine de ce qui "fonctionne" (ou pas)...
Je 'lai écrit un certain nombre de fois : je respecte évidemment qu'on fasse autrement. Cela ne m'empêchera pas de penser que c'est une "erreur".
Dernier point, et puis je te foutrais la paix : un jardin est un système tellement complexe, que "bien" ou "mauvais" ne veut strictement rien dire (en général). Il y a toute une graduation entre "effets très négatifs" et "effets très positifs". Dans la "vraie" vie de son jardin, on est toujours entre ces deux bornes. Plus près de l'une. Plus près de l'autre. Surtout quand, comme je l'écrivais pour le carton, on regarde un peu plus loin que son jardin (et commet c'est fabriqué).