Did67 a écrit :Un premier indice est quand même la taille de la graine.
J'ai "repiqué" des graines de haricots nains au plantoir dans le foin, et ils sont sortis avec un taux très satisfaisant.
Mais pour les petites graines ("salades" - chicorées, laitues, radis ; persil, carottes et donc mâche...), j'ouvre des sillons.
J'avoue ne pas avoir expérimenté de façon systématique le "besoin" de lumière des graines... A priori, certaines ont besoin d'être près de la surface (je ne pense pas que ce soit la lumière stricto sensu, mais sans doute un "ensemble de paramètres" qui indiquent à la semence qu'il est techniquement possible de germer ; dans une forêt, c'est spectaculaire : tant qu'il y a les arbres denses, rien ne pousse, c'est propre ; qu'on abatte un arbre majestueux et cela sort de partout !).(c'est spectaculaire aussi pour les chénopodes ou les laiterons, qui ne germent que dans les "sillons" ; dans la nature, le coquelicot est remarquable : qu'on ouvre une nouvelle route, et la première année, sur la terre nue, dans les régions céréalières, on voit des coquelicots qu'on n'a plus vu pendant 30 ans !!!!)
Donc si la taille de la graine, synonyme de "taille des réserves énergétiques disponibles avant d'arriver à la lumière", donne une indication de l'épaisseur qu'elle peut "percer", le déclenchement du processus de germination semble plus complexe. Pour un nombre non négligeable de plantes (mais pas toutes), il faut qu'elles se trouvent près de la surface (ce qu'on traduit par "besoin de lumière). Mais je n'ai pas la liste desquelles oui et desquelles non (le haricot, c'est clairement non).
Mais désolé, il va falloir s'y mettre à plusieurs pour "expérimenter" toutes les espèces potagères !!! Je suis trop jeune phénoculteur pour pouvoir parler d'expérience. Et trop vieux citoyen pour entreprendre un programme de recherche consistant et systématique !!!!
Rentré un peu tard mais un rapide coup d'oeil sur ces semis directs de mâche et scarole du 17 juillet ont révélé quelques plantules vertes commençant à pointer à travers la couche épaisse...
Sans que je sache exactement de qui il s'agit exactement...
Ceci dit un peu plus haut j'anticipais moins de 10°.... oups j'étais loin du compte....
J'aurais du dire moins de 5°... eh oui le mistral cela fait des dégâts et pas seulement au niveau des incendies de forêt...
Même si nous on n'en ressent peu les effets ventés en revanche pour les températures c'est le jackpot
Pour info le thermomètre est posé à même le foin.
Et encore j'ai du essuyer le plexi ce qui a fait gagner 3 dixièmes mais la 1ère photo (sans manipulation) était à 4.4°
La serre rehausse un peu le niveau
Donc finalement pas étonnant que (peut-être) la mâche ait trouvé là des conditions favorables (je n'ai pas contrôlé les 3 nuits précédentes également mistraleuses sur la région)
Maintenant je vais trembler pour les tomates ... car en dessous de 5 elles n'apprécient pas des masses...
Ceci dit concernant le sujet principal à savoir la traversée d'une épaisse couche de foin par des semis directs de mâche et scarole À PRIORI ça traverse.
À confirmer demain en photos si tout n'est pas congelé