Potager du (super) paresseux dans le 04 (800m)

[Adrien (ex-nico239)]

Je me fais une petite rétro des vidéos que jai loupé et me voilà sur celle du 2 mai... passionnante

À titre d'anecdote voici notre 1er mai....



Plus sérieusement plein de questions découlent de cette vidéo.

Avec la 1ère cuve disposée sous la terrasse je comptais arroser la partie basse du jardin d'agrément (une seconde est prévue pour le potager) mais malheureusement le débit est trop faible du coup j'ai acquit une petite pompe électrique... qu'en est-il dans ton montage?



illustration (toujours du 1er mai) la pente y est mais peut-être inférieure à la tienne et/ou moins longue(???)



Toujours à propos de l'eau du ciel il me semble que tu as parlé de récupération de l'eau pour la serre...
Évidemment cela nous intéresse est-il trop tôt pour en dire plus sur ton projet?

Concernant tes tomates qui ont souffert du gel mais qui ont survécu penses-tu qu'elle donneront quand même?
(on a connu la même mésaventure et on a aussi des survivantes)

Je suis également intéressé par ton système de sonde à distance... si tu peux en dire plus car tu penses bien que par chez nous les températures sont un sujet de préoccupation non stop durant les périodes critiques.
Les agris avec lesquels je travaille ont des systèmes avec alarme ce que je trouve intéressant, est-ce le cas avec le tien?

Très intéressant le comparatif batavia posée et plantée : à retenir.

Merci

[Adrien (ex-nico239)]

Si je ne pose pas la question de suite je vais l'oublier.

Au visionnage de la partie 3 de la visite du Jardin des Peltier est soulevée la question d'un couvert sous serre l'hiver.

Pour des raisons commerciales lui ne peut pas le faire, ou plutôt ne peut PLUS le faire...

On trouve l'idée pas bête.
Comme nous ne sommes soumis à aucun impératif commercial....

Question
Qui en a déjà fait et avec quel couvert pour un sol argileux et compact?

[Did67]

Avec la 1ère cuve disposée sous la terrasse je comptais arroser la partie basse du jardin d'agrément (une seconde est prévue pour le potager) mais malheureusement le débit est trop faible du coup j'ai acquit une petite pompe électrique... qu'en est-il dans ton montage?

1) J'ai de la chance, assez de dénivelé. Pas de pompe.

2) As-tu bien une pomme d'arrosage comme la mienne, qui ressemble à ce qu'il y a sur un arrosoir : le besoin de pression est très fiable. Note qu'avec un arrosoir, tu as moins d'un demi-mètre de dénivelé entre l'eau dans l'arrosoir et la pomme, quand tu inclines l'arrosoir. C'est rien !

3) J'ai un tuyau PEHD de diamètre 25 entre les cuves et le jardin. Cela réduit ce qu'on appelle, en hydraulique, les "pertes de charge".

4) Les goutte-à-goutte, s'ils ne sont PAS auto-régulant, débitent même avec des pressions très faibles. Il faut adapter le temps. Les étalonner avec une bouteille.

[Did67]

Toujours à propos de l'eau du ciel il me semble que tu as parlé de récupération de l'eau pour la serre...
Évidemment cela nous intéresse est-il trop tôt pour en dire plus sur ton projet?

Concernant tes tomates qui ont souffert du gel mais qui ont survécu penses-tu qu'elle donneront quand même?
(on a connu la même mésaventure et on a aussi des survivantes)

L'idée, comme mon tunnel est très large (6m x 6m), est de mettre une gouttière de chaque coté, au ras du sol. Par chance, mes baches sont tendues par des lisses métalliques le long du sol, pincées dans des rails. C'est un système très sioux. Du coté, j'ai un rail horizontal, sur lequel fixer mes gouttières. Ces gouttières recueillent l'eau de pluie de la serre, dans un tonnelet plastique que j'enterre. De là, une pompe immergée, genre vide-cave, renvoie l'eau dans un cubi placée à 1 ou 2 m de haut. Cette cuve est reliée à un système de goutte-à-goutte permanent dans le serre. Ainsi quand il pleut, dans la serre, "il pleut" aussi, sans pouiller les feuilles. Les organismes du sol ont le même "rythme" de vie que s'il n'y avait pas la serre...


Oui, oui. Elles ont rattrapé les autres : l'avantage est qu'elles étaient déjà enracinées ! Une plante perd beaucoup de temps au départ, pour construire ses racines. A un moment donné, après 2 puis feuilles, cela "n'avance pas" : la biomasse produite par la photopsynthès eva d'abord à agrandir le réseau de racines...

Le pied le plus avancé a déjà ses petites tomates.

[Did67]

Je suis également intéressé par ton système de sonde à distance... si tu peux en dire plus car tu penses bien que par chez nous les températures sont un sujet de préoccupation non stop durant les périodes critiques.
Les agris avec lesquels je travaille ont des systèmes avec alarme ce que je trouve intéressant, est-ce le cas avec le tien?


Merci

Mon "père Noël" n'est pas très généreux. Disons que je suis sous budget contraint. DOnc je me suis payé un "coucou" sans marque dont le seul avantage est de gérer 3 sondes (c'est assez rare). Sans fil. Mais pas d'alarme J'ai juste les maxi et mini pour chacune des sondes.

Acheté chez Conrad (mais je ne le vois plus sur le site !!!).

[Adrien (ex-nico239)]

Avec la 1ère cuve disposée sous la terrasse je comptais arroser la partie basse du jardin d'agrément (une seconde est prévue pour le potager) mais malheureusement le débit est trop faible du coup j'ai acquit une petite pompe électrique... qu'en est-il dans ton montage?

1) J'ai de la chance, assez de dénivelé. Pas de pompe.

2) As-tu bien une pomme d'arrosage comme la mienne, qui ressemble à ce qu'il y a sur un arrosoir : le besoin de pression est très fiable. Note qu'avec un arrosoir, tu as moins d'un demi-mètre de dénivelé entre l'eau dans l'arrosoir et la pomme, quand tu inclines l'arrosoir. C'est rien !

3) J'ai un tuyau PEHD de diamètre 25 entre les cuves et le jardin. Cela réduit ce qu'on appelle, en hydraulique, les "pertes de charge".

4) Les goutte-à-goutte, s'ils ne sont PAS auto-régulant, débitent même avec des pressions très faibles. Il faut adapter le temps. Les étalonner avec une bouteille.

Alors non je n'ai pas utilisé de pompe d'arrosoir mais c'est vrai j'aurais pu. (bon à retenir)

Après coup on a décidé de n'utiliser la cuve (il ne pleut pas des masses par chez nous et elle n'a que 7m de gouttière) que pour l'arrosage autour de la maison et pas loin d'elle.

Avant toute chose pour ne pas piétiner le terrain d'agrément en long en large et en travers car vu l'état du terrain et les tontes destructrices qu'il a vécu auparavant il a surtout besoin de VIVRE.

Donc on a opté pour des tuyaux percés mis en place une fois pour toutes avec arrosage parcimonieux.

Mais j'avoue que je n'avais pas persévéré car j'avais lu un article assez matheux qui tendait à prouver que sans un dénivelé très prononcé inutile d'espérer assez de pression

La serre et le potager extérieur sont eux malheureusement en hauteur par rapport à la seconde cuve prévue.

[Adrien (ex-nico239)]

Toujours à propos de l'eau du ciel il me semble que tu as parlé de récupération de l'eau pour la serre...
Évidemment cela nous intéresse est-il trop tôt pour en dire plus sur ton projet?

Concernant tes tomates qui ont souffert du gel mais qui ont survécu penses-tu qu'elle donneront quand même?
(on a connu la même mésaventure et on a aussi des survivantes)

L'idée, comme mon tunnel est très large (6m x 6m), est de mettre une gouttière de chaque coté, au ras du sol. Par chance, mes baches sont tendues par des lisses métalliques le long du sol, pincées dans des rails. C'est un système très sioux. Du coté, j'ai un rail horizontal, sur lequel fixer mes gouttières. Ces gouttières recueillent l'eau de pluie de la serre, dans un tonnelet plastique que j'enterre. De là, une pompe immergée, genre vide-cave, renvoie l'eau dans un cubi placée à 1 ou 2 m de haut. Cette cuve est reliée à un système de goutte-à-goutte permanent dans le serre. Ainsi quand il pleut, dans la serre, "il pleut" aussi, sans pouiller les feuilles. Les organismes du sol ont le même "rythme" de vie que s'il n'y avait pas la serre...


Oui, oui. Elles ont rattrapé les autres : l'avantage est qu'elles étaient déjà enracinées ! Une plante perd beaucoup de temps au départ, pour construire ses racines. A un moment donné, après 2 puis feuilles, cela "n'avance pas" : la biomasse produite par la photopsynthès eva d'abord à agrandir le réseau de racines...

Le pied le plus avancé a déjà ses petites tomates.

J'ai en effet pu admirer ton travail de tension des bâches tirées au cordeau... chapeau

Bon quand ce sera opérationnel je serai le premier à l'admirer.

Ok d'ac à suivre alors pour les nôtres....

[Adrien (ex-nico239)]

Je suis également intéressé par ton système de sonde à distance... si tu peux en dire plus car tu penses bien que par chez nous les températures sont un sujet de préoccupation non stop durant les périodes critiques.
Les agris avec lesquels je travaille ont des systèmes avec alarme ce que je trouve intéressant, est-ce le cas avec le tien?


Merci

Mon "père Noël" n'est pas très généreux. Disons que je suis sous budget contraint. DOnc je me suis payé un "coucou" sans marque dont le seul avantage est de gérer 3 sondes (c'est assez rare). Sans fil. Mais pas d'alarme J'ai juste les maxi et mini pour chacune des sondes.

Acheté chez Conrad (mais je ne le vois plus sur le site !!!).

Ok je crois que, pour le moment, on va opter pour une solution similaire et peu onéreuse.

[Adrien (ex-nico239)]

J'ai vu dans l'une de tes vidéos que la différence de température en serre et plein air est ridicule, de l'ordre de 1 ou 2°.

Donc la question de l'été sera : peut-on faire en sorte que dans la serre la température ne descende jamais en dessous de 0

OU

Comment faire en sorte que les plantes dans la serre ne soient jamais en dessous de 0

Nous sommes preneurs de tous les retours d'expériences ... sans chauffage de serre bien sur.

[Ahmed]

Il est possible de protéger ponctuellement les végétaux de culture d'hiver (donc pas trop sensibles au froid) par des voiles non-tissé: P17 ou P40, selon le degré de protection requis (doublage possible). Au printemps, sur les futurs plants, en godets, en plaques ou en plein, le même stratégie peut fonctionner, sachant qu'elle a ses limites et que des couches chaudes évitent non seulement tout souci de ce côté, mais assurent une pousse supérieure à ce que ne permet le simple hors gel...