Les photos du jour....
J’ai fait du ménage dans le potager extérieur et déplacé le foin pour semer.... et sous le foin j’ai trouvé... des plants de pommes de terre (ou alors je me gourre... c’est une plante quelconque???).
Mais si ce sont des pommes de terre alors elles ne sont pas issues des plantations de l’an dernier... mais des épluchures ... de l’an dernier.... répandues dans le potager
Ce qui signifie que ces pommes de terre ont été «plantées» dans une période comprise entre (en gros) le printemps et l’automne 2017 pour germer au printemps 2018....
Je crois sur parole qu’il faille planter des pommes de terre au printemps pour une récolte en fin d’été mais là il semblerait qu’en fait on pourrait les planter en gros n’importe quand et qu’elles germeraient au moment où les conditions leur conviennent en se moquant un peu des préceptes...
Du coup il est sur et certain que je ne vais pas me gêner pour en balancer à tous moments et dans toutes les conditions sans forcément attendre le fameux moment opportun dont on se demande de plus en plus s’il existe au final.
Il va sans dire qu’après cette découverte je les ai réensevelies sous 20cm de foin...
Le post du haut rappelle que l’ail qui DOIT être planté dans un endroit sec et ensoleillé pousse indifféremment dans un endroit sec et ensoleillé, sous 20cm de foin humide et glacé ou dans les herbes hautes de la prairie
Et encore une nouvelle avec l’estragon.... ci dessous
Plans qui n’auraient pas du passer l’hiver selon le vendeur (sur un marché aux plantes) et qui avaient déjà passé l’hiver dans le Luberon, puis déterré à l’arrache, puis replanté n’importe comment l’an dernier au printemps (récolte d’été très moyenne) et qui là ressorttent sans aucun entretien et sans aucune couverture de foin durant l’hiver (on a complètement délaissé le «jardin aromatique» pensant que tout allait disparaître...
Résultat les 4 plants repartent à différents stades, celui de la photo étant le plus évolué.
Bon pour la Livèche rien d’anormal : elle aime l’argile (elle est servie) et ne craint pas le froid... la voilà qui repointe le bout de son nez là aussi dans un environnement de sous bois puisque tout le jardin aromatique a passé l’hiver sous un très léger tapis de feuilles de chêne (car les chênes... ne perdent pas leurs feuilles ou si peu en hiver...ça va tomber au printemps)
On voit qu’en se bougeant un peu le popotin en automne on obtient (sous tunnel) une récolte très précoce de salades diverses (issus des semis des salades qui étaient montées en graine, et il en reste encore à semer) et que les fèves se portent parfaitement bien (il faisait encore -2 dans le tunnel avant hier).
Évidemment ce petit carré n’est que le fruit du temps qui nous a manqué pour en faire (beaucoup) plus à l’automne dernier.
On espère être libérés des autres travaux pour que le tunnel en soit couvert cette fois-ci à la sortie de l’hiver 2019...
Parmi les repousses spontanées à ce jour on a
- petits pois
- céleri
- blettes
Bon cela n’a rien à voir mais décidément on a un poulailler passoire...
Le renard nous a escroqué 3 poules en passant par dessous le grillage après s’être faufilé entre les parpaings... mais, lui, il a réussi à sortir.
Contrairement au niais de chat sauvage qui s’est trouvé prisonnier comme un idiot après avoir (sans doute) reniflé un morceau d’agneau pascal donné à la seule survivante : ça nous apprendra.
Il nous a au moins donné l’indication de notre mauvais baricadage après l’attaque du renard.
À renforcer
Bon en laissant la porte ouverte il a quand même fini par filer...
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Mme a semé tout un tas de trucs dans tous les sens sous le tunnel.
Perso en extérieur je m’en suis tenu à la mâche, les radis c’est pour bientôt idem pour les semis de salades.
Si j’arrive à faire un châssis comme projeté je tenterai un premier jet de tomates.