Donc plus de bovins ni d'ovins ? Ou alors dans des réserves ?
Impossible à dire, on met bien des animaux sauvages en réserve ou ceux sur le point de disparaitre.
Est-il sûr qu'une petite consommation de viande soit systématiquement mauvaise pour la santé des humains ?
Il est certain qu’il y a toujours un rapport étroit entre quantité absorbée et inconvénients liés à cette absorption (comme pour le café, l’alcool, le tabac, les autres drogues)
La question est : qu’est-ce qui détermine qu’un produit est bon ou mauvais pour la santé ?
Sa composition, sa teneur en alcaloïdes (nul pour les champignons comestibles, importants pour les champignons toxiques par exemple), les produits de désassimilation, le temps de passage dans le système digestif, etc…
En ce qui me concerne, je n'irai pas jusqu'à supprimer des modes alimentaires, mais simplement de supprimer leurs excès actuellement insupportables.
Le problème c’est la définition de ce qu’est un excès (que l’on retrouve dans le cas de l’alcool, du tabac et des autres drogues) Est-ce un ça va, trois bonjour les dégâts ou bien un c’est déjà les dégâts (proportionnels bien entendu)
J'estime qu'il vaut mieux consommer la chair des vaches de réforme plutôt que de les laisser pourrir sous terre ou de les incinérer.
Le problème c’est qu’elles ne sont de réforme (pas vieilles pour autant d’ailleurs) que parce que leur rôle de laitière s’arrête pour insuffisance
quantitative de production (comme les travailleurs qui seraient abattus après une vie de labeur, ce qui éviterait le problème des retraites)
Mais là on s’éloigne de l’aspect uniquement écologique !
L'éconologie, c'est aussi éviter le gaspillage.
Bien sûr mais dans ce cas là il ne faudrait consommer que les animaux morts de leur mort naturelle (si ça existe encore) afin de récupérer : viande, os, nerfs, peau comme dans les pays où l’animal est question de survie, ce qui est loin d’être le cas dans nos régions.
En attendant le surélévage entraine des conséquences néfastes sur l’environnement et la santé des consommateurs.