L’erreur serait de croire que nos sociétés peuvent changer brutalement de mœurs, d’habitudes, de culture alimentaire. Au contraire cela doit se faire doucement, sans contraintes, mais en informant, éduquant les populations vers une autre voie que celles suivies actuellement et qui nous mènent à la catastrophe.Je note trois points principaux dans ton discours. Le premier, je l'avais bien compris, c'est " Réduire notre consommation de viande" or c'est justement ce que je conteste, au moins de la réduire dans une proportion si significative qu'elle aurait des conséquences notables sur l'agriculture.
Malheureusement les grands médias sont au service de la consommation et de la surconsommation et seuls des réseaux parallèles, minoritaires, essaient de faire entendre leurs voix ; largement combattues par ailleurs puisqu’étant des grains de sable dans la machine de la consommation sans freins.
L’impact environnemental n’est qu’une conséquence, pas une cause et la consommation de viande ou d’autres choses ne font qu’accroitre un déséquilibre dans cette voie sans issue. Il est reconnu que la consommation de tout ce dont la terre peut disposer est excédentaire, c’est comme vivre à crédit en s’endettant chaque jour un peu plus, mais qu’il faudra bien un jour assumer. C’est ça ton « laisser à chacun de décider de sa conso « ? On en voit , de plus en plus, les effets et conséquences en écologie, mais aussi et surtout en termes de santé des peuples : une catastrophe de plus !Si ce n'est pas pour réduire un impact environnemental,[*] pourquoi réduire la consommation de viande ? Ne peut-on laisser chacun décider de sa conso ?
Encore la poule ou l’œuf ! Si les industriels ne proposaient pas des produits plus ou moins utiles et nécessaires, les gens ne les achèteraient et ne les consommeraient donc pas.La croissance est le résultat des actes de chacun, industriels, salariés, clients, nous tous, pas le but.
Ce n’est pas si simple ! la vox populi est sous pression des industries afin de faire consommer, peu importe le produit d’ailleurs, et pour changer il ne suffit pas de dire, il faut aussi en donner les moyens et qui les possèdent ? Quelques associations sans budget, ou les industriels en tous genres aux puissants moyens de persuasion par la pub, par des « scientifiques » payés par ces industriels ? C’est le combat de David contre Goliath et c’est David qui l’a gagné.( lire cette histoire d’ailleurs très symbolique permet de comprendre pourquoi !) Par contre pas vox dei du tout !Donc inversement, si les gens ne veulent plus de viande, parce que par exemple tu les auras sensibilisés à tes raisons, la consommation s'en réduira naturellement. S'ils continuent à en vouloir, vox populi vox dei.
Ah bon!Il faut croire que ce n’est pas si facile que ça si on observe notre monde !c'est très très très facile de réduire les impacts environnementaux.
ou du bien!Par contre les impacts sur l'homme, là, ça peut faire mal.
C’est alors mal pour mal ! Notre monde de «civilisés »(sic) est de plus en plus malade, de moins en moins résistant (genre covid actuel) mais les partisans du ne rien changer, conservateurs en diable, voudraient que malgré tout les conséquences ne s’en fassent pas sentir. Or on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre, c’est un choix entre les deux !
Déjà en ne surconsommant plus ( ce qui est une forme de décroissance,) le monde (nous !) ne s’en porterait pas plus mal et même mieux !J'ai toujours une impression de malthusianisme quand j'entends parler de décroissance.
[*] la raison environnementale est récente. En effet la consommation de bidoche ,en quantité ayant un impact sur l'environnement, ne se posait pas avec une population bien plus réduite qu'actuellement. Même chose pour les autres pollutions d'ailleurs, c'est pourquoi personne n'y prêtait attention, mais la donne à changé et cela devient quasi prioritaire.
Par contre la non consommation de bidoche ressortait, avant, d'une dimension philosophique, éthique, qui revient en force, et bien entendu de son impact sur la dégradation de la santé, indépendamment des autres facteurs anti santé.