Réduire notre consommation de viande, quelles conséquences pour l'agriculture française?

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
Moindreffor
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Re: Réduire notre consommation de viande, quelles conséquences pour l'agriculture française?




par Moindreffor » 17/02/21, 21:11

janic a écrit :
Vu que ça marche (pour ce que j'en sais) au delà des espérances de ceux qui les créent, oui, je pense qu'on va en voir de plus en plus.
bien sur, vu la misère des agriculteurs "exploités", '(mais exploitants :cheesy: ) par les politiques agricoles qui le ruinent, c'est une solution de démerde là toujours, mais pas viable sur une plus grande échelle. Il faut demander à Ahmed bien plus spécialisé en économie.

moindreffort
oui et non, si l'éleveur vend 5€ le kilo et que les intermédiaires te prennent 10€ le kilo te revient à 15, si l'éleveur augmente sa qualité et passe à 10€ mais que toi tu vas le chercher chez lui tu l'auras à 10€ donc moins cher qu'avant et de meilleure qualité, c'est gagnant gagnant
encore une mauvaise connaissance de ces sujets. Les intermédiaires ne prennent pas 10E. C'est la chaine de distribution de l'éleveur ou l'agriculteur au consommateur qui le crée. Quelques tentatives essaient de réduire cette chaîne, mais c'est juste un bricolage qui momentanément marche plus ou moins bien, mais lorsque l'échelle s'agrandit il se produit inévitablement un retour vers le modèle classique actuel, qu'il soit bon, c'est autre chose. De même lorsque les consommateurs doivent prendre leur véhicule, faire des kilomètres, c'est encore et toujours le consommateur qui les payent. Quant à la qualité, c'est une utopie car,sauf à changer un mode de culture ou d'élevage, le producteur ne va pas changer ses habitudes acquises au long de sa profession.

mais où tu vis Janic, je vais acheter mes yaourts, mon beurre, mes glaces, mon lait, mon fromage, un peu de charcuterie, des escargots, de la volaille, du boeuf, du veau, du porc, des légumes directement chez les producteurs dans leurs fermes, directement sans aucun intermédiaire, c'est du concret pas du bricolage, et dans chaque ferme un petit magasin, où tu as les produits fabriqués sur place plus ceux des copains et des distributeurs automatiques, tu peux acheter ton pot de crème à 2h du mat avec ta CB

une amie agricultrice, a développé sa ferme, le fils produit du lait qu'il vend en intégralité à sa sœur qui transforme le tout en yaourt et fromage, il ne vend plus à une coopérative, et sa sœur vend en direct aux particuliers mais aussi aux moyennes surface du coin

et dire qu'un agriculteur ne va pas changer ses habitudes c'est encore très mal connaître le monde agricole, car ils le font, va acheter dans des fermes, discute avec les agriculteurs, écoute les, enlève tes œillères, tu nous dis qu'on n'y connait rien au bio et toi tu critiques le monde agricole avec de vieux clichés
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Re: Réduire notre consommation de viande, quelles conséquences pour l'agriculture française?




par janic » 18/02/21, 09:15

moindreffort
et dire qu'un agriculteur ne va pas changer ses habitudes c'est encore très mal connaître le monde agricole, car ils le font, va acheter dans des fermes, discute avec les agriculteurs, écoute les, enlève tes œillères, tu nous dis qu'on n'y connait rien au bio et toi tu critiques le monde agricole avec de vieux clichés
il ne s'agit pas d'un avis personnel uniquement, c'est un phénomène social connu qu'il faut entre 2 et 4 générations pour que les habitudes et les mœurs changent, non pas de façon isolée, mais en totalité. Et pour l'instant on est encore au stade de changements sporadiques ici et là. Cela se remarque avec le bio qui en est à un siècle d'éclosion de ce modèle et on en est encore à quelques pourcent de changement du monde agricole, ce qui confirme là encore cette lenteur des changements en profondeur. Si demain l'ensemble du monde agricole devient bio, alors seulement tu auras eut raison, mais j'en doute. Pas plus que nos sociétés de consommation de bidoche ne le feront; or là encore ce modèle de consommation sans bidoche n'est que très lent (comme la surconsommation de bidoche s'est faite lentement) parce que lié, de plus en plus, à la prise de conscience, récente, de protection de l’environnement et de l'équilibre des systèmes vivants.
mais où tu vis Janic, je vais acheter mes yaourts, mon beurre, mes glaces, mon lait, mon fromage, un peu de charcuterie, des escargots, de la volaille, du boeuf, du veau, du porc, des légumes directement chez les producteurs dans leurs fermes,
Pour ma connaissance du monde agricole, je vis en limite d’un village au milieu des champs consacrés à l’élevage où j’entends les beuglements des vaches lorsque l’on vient prendre leurs veaux pour les mener à l’abattoir et elles mêmes lorsque c’est leur tour. Les gens des villes qui viennent se fournir dans ces AMAPs, n’entendent et ne voient pas toute cette détresse et souffrance, que cela soit chez le boucher ou le fermier., mais ils ferment leur esprit et leur cœur à celle-ci ![*]
La mort ne s’achète pas à vil prix. Mais par une sorte de rééquilibrage des choses, ceux qui vivent sur cette mort en deviennent eux-mêmes les victimes par la maladie, la souffrance. Cette sécheresse du cœur n'est en rien différente à celle des bourreaux nazis totalement indifférents au sort de leurs victimes, comme d'autres avant eux!

[*] lorsque le sujet est évoqué chez ceux qui consomment de la bidoche et qu'on leurs demande s'ils seraient prêts à tuer ces animaux qu'ils mangent, la plupart s'y refuseraient. Ce qui montre cette rupture intellectuelle, entre le produit vivant et les morceaux de bidoche à l'étalage. Ceci est d'autant plus sensible lorsque ce sont les enfants placés devant cette alternative car ceux-ci sont moins indifférents au sort des autres êtres vivants.
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Re: Réduire notre consommation de viande, quelles conséquences pour l'agriculture française?




par GuyGadeboisLeRetour » 18/02/21, 13:08

janic a écrit : Si demain l'ensemble du monde agricole devient bio, alors seulement tu auras eut raison....

Bah non. Il a raison (et ouais). La vie, le monde, c'est pas "ou tout ou rien", "ou blanc ou noir"... Il est manifeste que la tendance, même si elle n'est pas au beau fixe, elle est au mieux faire progressif. De plus en plus de gens prennent petit à petit conscience qu'un "autre monde est possible". Cela prend du temps, c'est frustrant, rageant, mais c'est comme ça.
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Re: Réduire notre consommation de viande, quelles conséquences pour l'agriculture française?




par Christophe » 18/02/21, 13:19

J’ai pas suivi ce sujet mais j’ai trouvé ça : http://www.lunion.fr/id234170/article/2 ... -lassiette :cheesy:

Article du jour :

Le ministre de l’Agriculture veut plus de viande de jeune bovin dans l’assiette des écoliers

Le vaux est...de loin...la pire viande au niveau CO2...
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Re: Réduire notre consommation de viande, quelles conséquences pour l'agriculture française?




par GuyGadeboisLeRetour » 18/02/21, 13:23

Christophe a écrit :Le ministre de l’Agriculture veut plus de viande de jeune bovin dans l’assiette des écoliers

Le vaux est...de loin...la pire viande au niveau CO2...

En même temps, on sait pour qui ils "roulent" les lobbyistes ministres de l'agriculture, hein, on va quand même pas s'étonner de ce genre d'annonce, si ?
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Re: Réduire notre consommation de viande, quelles conséquences pour l'agriculture française?




par Moindreffor » 18/02/21, 13:57

janic a écrit :moindreffort
et dire qu'un agriculteur ne va pas changer ses habitudes c'est encore très mal connaître le monde agricole, car ils le font, va acheter dans des fermes, discute avec les agriculteurs, écoute les, enlève tes œillères, tu nous dis qu'on n'y connait rien au bio et toi tu critiques le monde agricole avec de vieux clichés
il ne s'agit pas d'un avis personnel uniquement, c'est un phénomène social connu qu'il faut entre 2 et 4 générations pour que les habitudes et les mœurs changent, non pas de façon isolée, mais en totalité. Et pour l'instant on est encore au stade de changements sporadiques ici et là. Cela se remarque avec le bio qui en est à un siècle d'éclosion de ce modèle et on en est encore à quelques pourcent de changement du monde agricole, ce qui confirme là encore cette lenteur des changements en profondeur.

tu vois le bio comme la BONNE réponse alors qu'elle ne l'est pas, rien que le fait de sa lenteur de mise en place le prouve, le bio a été subventionné, il l'est moins, il bénéficie d'un matraquage médiatique, d'un soutien politique local et national, les cantines passent au bio pour des raison électoralistes, Le bio se développe contraint et forcé, l'adhésion se fait après avoir diabolisé le conventionnel, on joue sur la peur des gens

par contre la vente directe, sans subvention, sans pub, sans être bio, sans soutien politique se développe très vite, parce qu'elle correspond à ce que la population recherche vraiment des produits de meilleure qualité à de meilleurs prix, et là ils adhèrent et l'agriculteur aussi y trouve son compte, pas de période de conversion obligatoire, il lui suffit de réfléchir comment faire mieux avec ce qu'il a déjà

s'il n'y avait pas une volonté de faire émerger le bio il aurait disparu avec les communautés qui lui ont donné naissance car il est idéologique, le bio est avant tout un superbe coup marketing

les changements mis en place par nos agriculteurs actuellement vont se développer car ce n'est pas de l'idéologie on ne se bat pas contre la chimie, on se bat pour une meilleure qualité à un meilleure prix, en utilisant intelligemment la chimie mais pas que, en modifiant les méthodes culturales, ce que le bio ne faisait pas, il s'y met car il voit bien dans l'impasse où il s'était lui même placé et donc il se tourne vers ces nouveaux savoir faire, pour prendre le train en marche au lieu de rester en gare
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Re: Réduire notre consommation de viande, quelles conséquences pour l'agriculture française?




par GuyGadeboisLeRetour » 18/02/21, 14:11

Moindreffor a écrit :tu vois le bio comme la BONNE réponse alors qu'elle ne l'est pas, rien que le fait de sa lenteur de mise en place le prouve, le bio a été subventionné, il l'est moins, il bénéficie d'un matraquage médiatique, d'un soutien politique local et national, les cantines passent au bio pour des raison électoralistes, Le bio se développe contraint et forcé, l'adhésion se fait après avoir diabolisé le conventionnel, on joue sur la peur des gens

Là tu dis n'importe quoi. Si le Bio a été subventionné, c'est à quelle hauteur par rapport aux milliards avalés par la bouffe industrielle gavée par la PAC ? Combien de publicité pour les merdes de la malbouffe par rapport aux pubs pour le bio ? Est-ce un mal qu'une activité plus vertueuse que la conventionnelle soit soutenue localement et (???) nationalement ? Est-ce un mal que les enfants mangent plus sainement à la cantine même si (???) derrière se cachent des intérêts électoraux ? Tu penses que les agriculteurs qui passent en bio le font contraints et forcés (sic) ? Où diabolise t'on le conventionnel officiellement à part dans ce que j'appelle "des niches" ?
Autant je peux te suivre quand tu es raisonnable, mais là franchement, tu te mets à faire du Janic en négatif... :(
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Re: Réduire notre consommation de viande, quelles conséquences pour l'agriculture française?




par Moindreffor » 18/02/21, 14:57

GuyGadeboisLeRetour a écrit :
Moindreffor a écrit :tu vois le bio comme la BONNE réponse alors qu'elle ne l'est pas, rien que le fait de sa lenteur de mise en place le prouve, le bio a été subventionné, il l'est moins, il bénéficie d'un matraquage médiatique, d'un soutien politique local et national, les cantines passent au bio pour des raison électoralistes, Le bio se développe contraint et forcé, l'adhésion se fait après avoir diabolisé le conventionnel, on joue sur la peur des gens

Là tu dis n'importe quoi. Si le Bio a été subventionné, c'est à quelle hauteur par rapport aux milliards avalés par la bouffe industrielle gavée par la PAC ? Combien de publicité pour les merdes de la malbouffe par rapport aux pubs pour le bio ? Est-ce un mal qu'une activité plus vertueuse que la conventionnelle soit soutenue localement et (???) nationalement ? Est-ce un mal que les enfants mangent plus sainement à la cantine même si (???) derrière se cachent des intérêts électoraux ? Tu penses que les agriculteurs qui passent en bio le font contraints et forcés (sic) ? Où diabolise t'on le conventionnel officiellement à part dans ce que j'appelle "des niches" ?
Autant je peux te suivre quand tu es raisonnable, mais là franchement, tu te mets à faire du Janic en négatif... :(

ce que je veux dire c'est que si tu as une subvention pour t'installer elle a été plus forte en bio qu'en conventionnelle, justement pour détourner des installations du conventionnel vers le bio, je ne dis pas que le conventionnel n'est pas subventionné, c'est d'ailleurs un grand regret pour les agriculteurs qui doivent jouer avec les subventions pour garantir leur revenus

pour les pub, je parle surtout de la couverture bienveillante des médias, combien de reportages vantant le bio et diabolisant le conventionnel? combien de recherches de pesticides chimiques dans le bio, et miracles on en trouve pas, et ben va chercher des pesticides naturels dans le conventionnel ben t'en trouvera pas non plus... est-ce pour autant que le conventionnel est sans pesticide? non mais pourtant le bio passe bien pour du sans pesticide sauf que personne ne précise sans pesticide chimique mais avec pesticides naturels, est-ce normal, pour moi c'est mentir par omission

donc oui on fait beaucoup pour promouvoir le bio et on diabolise le conventionnel sur de vieux clichés, est-ce qu'on assène avec la même force les qualités du bio et la baisse voire la disparition de certains résidus en conventionnel? la question se pose?

je ne critique pas la volonté de faire mangé mieux nos enfants dans les cantines, mais on impose le bio pour des raisons électoralistes plus qu'autre chose, on achète des produits frais "bio" naturellement là il faut cuisiner, mais c'est cuisiner du frais qui est meilleure, si tu remplaces des boîtes par du frais c'est mieux, mais on vante avant tout le côté bio, non le fait de changer de façon de cuisiner, remplacer du fait maison conventionnel par du fait maison bio, nos enfants verraient-ils la différence? actuellement on accuse certains maires d'avoir enlever le porc dans certains quartier, mais la on va légiférer, on dénonce...

ensuite qu'une activité plus vertueuse soit soutenue, ce n'est pas un mal, ce qui l'est c'est de la présenter comme la SEULE, de l'imposer en passant sous silence les autres solutions, pourquoi parce que pour l'imposer on a diabolisé le conventionnel et donc il n'y a pas de retour en arrière possible, ça sera toujours un modèle contre un autre, nos politiques sont incapables de reconnaître leurs erreurs, c'est criant de nos jours, le bio c'est notre masque chirurgical, inutile quand on n'avait pas vraiment besoin, et indispensable maintenant

certains agriculteurs passent au bio par conviction, mais cette conviction n'est-elle pas renforcée voire créer par des promesses de revenus plus importants?

on voit souvent l'exemple de petits producteurs "bio" qui tirent le diable par la queue, c'est le lot de tous les petits producteurs qui se lancent dans des secteurs très concurrentiels, mais penses-tu qu'un grand cru du bordelais qui passe au bio, le fait par conviction quitte à perdre de l'argent..., qu'un céréalier qui passe au bio et qui inclue dans sa conversion, la création d'un moulin et d'une boulangerie industrielle, le fasse uniquement pas conviction...

un agriculteur du coin à installé plusieurs centaines de m2 de panneaux solaires par conviction, pour sauver la planète? ou pour se payer et chauffer sa piscine couverte, le ravalement de centaines de m2 de façade, l'achat de 5 tracteurs pour un seul conducteur...
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Re: Réduire notre consommation de viande, quelles conséquences pour l'agriculture française?




par janic » 18/02/21, 18:19

ce que je veux dire c'est que si tu as une subvention pour t'installer elle a été plus forte en bio qu'en conventionnelle, justement pour détourner des installations du conventionnel vers le bio, je ne dis pas que le conventionnel n'est pas subventionné, c'est d'ailleurs un grand regret pour les agriculteurs qui doivent jouer avec les subventions pour garantir leur revenus
et une ânerie de plus, une !
Lorsque le bio débute, bien avant qu’il soit légiféré, il vient d’une prise de conscience (quelque chose que tu ignores semble-t-il) que le mode cultural du moment est une voie sans issue, à courir après des engrais et traitements onéreux et avec des conséquences importantes sur la santé de leurs animaux comme de leur famille. Un changement brutal, la plupart du temps, qui les met en danger financièrement, mais qui les confortent dans leur décision par une amélioration de leur santé personnelle comme de leurs animaux, ainsi que leurs cultures, générant des économies substantielles compensant leurs pertes de rendement momentanées.
Pas questions de subventions, plus de crédits des banques, impossibilité d’acheter de nouvelles parcelles pour diversifier leurs productions. Ca c’était leur lot quotidien, la vache enragée pendant que d’autres se faisaient des couilles en or en pillant les tous petits agriculteurs avec le remembrement et de substantielles subventions dans les années 50/75.
https://www.fnab.org/un-reseau-des-vale ... s-ouvrages
Après s’être développée en Autriche, en Allemagne ou encore en Suisse et en Angleterre dès les années 20, l’agriculture biologique fait son apparition en France au début des années 50.

Très vite, on notera 2 approches. Une approche technique et/ou économique, et une approche plus large liant l’agriculture biologique à un projet de société plus global. Les 2 courants étant fortement liés au refus de l’intensification agricole amorcée dans les années 50 (et donc à l’utilisation excessive de pesticides et d’engrais chimiques). Deux raisons principales à ce refus : le lien entre agriculture, alimentation et santé tout d’abord. Les impacts catastrophiques de l’agriculture intensive sur les producteurs, qui devenaient alors totalement dépendants de l’industrie (pour l’achat d’intrant, l’écoulement de leur production,…) ensuite.
Au début des années 60, des alertes sont données quant aux conséquences sur la santé et l’environnement de l’agriculture intensive et des pesticides. Le livre de Rachel Carson Printemps silencieux en 1962 a un retentissement considérable.

Méprisée par big petrochimie agricole comme n’étant que le fait des soixante huitards, babacool, drogués,etc… big machin se contente de sourire jusqu’à ce que ce mouvement ne fasse tache vers des populations plus sérieuses comme des jeunes ingénieurs agronomes soucieux, eux aussi, du bien être de la famille humaine et de la planète comme avec le livre de Rachel Carson « le printemps silencieux » qui a fait éclater au grand jour un futur pas réjouissant si la société continuait dans cette voie là. Affaire de conscience là encore !
Et là big agrochimie a lâché ses chiens de garde, comme toi, pour empêcher que cette révolution ne révolutionne justement les consciences (et leur business surtout). Sauf que plus ils ont aboyé et plus les consciences se sont éveillées et l’AB a, malgré toutes les barrières financières et politiques, essaimé dans les populations d’Europe, d’Amérique, le pire pollueur justement.
pour les pub, je parle surtout de la couverture bienveillante des médias, combien de reportages vantant le bio et diabolisant le conventionnel? combien de recherches de pesticides chimiques dans le bio, et miracles on en trouve pas, et ben va chercher des pesticides naturels dans le conventionnel ben t'en trouvera pas non plus... est-ce pour autant que le conventionnel est sans pesticide? non mais pourtant le bio passe bien pour du sans pesticide sauf que personne ne précise sans pesticide chimique mais avec pesticides naturels, est-ce normal, pour moi c'est mentir par omission
Re âneries de nouveau !
Les merdias aux ordres de l’industrie ont au contraire dénigré l’AB comme étant aussi polluée que le conventionnel-(façon de reconnaître cette pollution justement) tous s’y mettaient en cœur, y compris des associations de consommateurs, accusant, sans preuves, l’AB d’être une escroquerie à la naïveté des consommateurs en leur vendant très cher, des produits pas meilleurs que les leurs. (ce que comme chien de garde tu continues de faire) Ce qui a marché, momentanément, auprès du grand public. Mais «si la vérité ne triomphe jamais, ses ennemis finissent par mourir », les générations post 68/2020, ont un éveil de leur conscience, devenue écologique, bien plus fort que leurs ainés et tu auras beau y faire, à distiller ton poison verbal, le changement est en marche quoi que tu y fasses et tes patrons /gourous n’y pourront rien !
donc oui on fait beaucoup pour promouvoir le bio et on diabolise le conventionnel sur de vieux clichés, est-ce qu'on assène avec la même force les qualités du bio et la baisse voire la disparition de certains résidus en conventionnel? la question se pose?
Coté vieux clichés sur l'AB, tu es champion!
La réponse est justement chez les agriculteurs qui en ont marre d’être les dindons de la farce et qui se rendent compte que cette baisse à une double raison :
primo :la conscience d’empoisonner leurs terres et leurs acheteurs(comme leurs ainés au début du bio et donc en les copiant)
Deuxio ; ils n’en sont pas encore, financièrement en particulier, en mesure de se libérer de leurs fournisseurs de poisons, endettés jusqu’au cou et pris à la gorge par leurs baisses de revenus. Sinon ils seraient passés en bio officiel.... à défaut d'un vrai bio!
je ne critique pas la volonté de faire mangé mieux nos enfants dans les cantines, mais on impose le bio pour des raisons électoralistes plus qu'autre chose, on achète des produits frais "bio" naturellement là il faut cuisiner, mais c'est cuisiner du frais qui est meilleure, si tu remplaces des boîtes par du frais c'est mieux, mais on vante avant tout le côté bio, non le fait de changer de façon de cuisiner, remplacer du fait maison conventionnel par du fait maison bio, nos enfants verraient-ils la différence? actuellement on accuse certains maires d'avoir enlever le porc dans certains quartier, mais la on va légiférer, on dénonce...
re-âneries de plus !
Va dans les cuisines scolaires justement ! Les vrais cuisiniers prennent non seulement plaisir à ne pas empoisonner les gosses, mais même apprécient, en plus, une cuisine VG. Dans tes délires, de chien de garde, tu veux faire croire que le bio ne peut être qu’industriel et en boite comme si c’était leur seul mode de distribution. Tu marches complètement à coté de tes pompes…funèbres évidemment ! :?
ensuite qu'une activité plus vertueuse soit soutenue, ce n'est pas un mal, ce qui l'est c'est de la présenter comme la SEULE, de l'imposer en passant sous silence les autres solutions, pourquoi parce que pour l'imposer on a diabolisé le conventionnel et donc il n'y a pas de retour en arrière possible, ça sera toujours un modèle contre un autre, nos politiques sont incapables de reconnaître leurs erreurs, c'est criant de nos jours, le bio c'est notre masque chirurgical, inutile quand on n'avait pas vraiment besoin, et indispensable maintenant
re ouah, ouah ! Les fantasmes de plus!
certains agriculteurs passent au bio par conviction, mais cette conviction n'est-elle pas renforcée voire créer par des promesses de revenus plus importants?
Justement non ! Cela leur assure un revenu normal comme devraient le recevoir tous les agriculteurs, mais ces derniers sont tenu par les couilles par leurs fournisseurs de poisons, de grosses machines agricoles qui n’ont plus lieu d’être aussi grosses et donc moins onéreuses , c’est l’ensemble qu’il faut considérer et pas un petit bout. Avec moins de dettes, avec moins de produits de traitements, voire pas du tout, avec moins ou pas de frais vétérinaires, avec moins de dépenses voire pas pour leur famille. Ca crée des envieux chez les autres agriculteurs qui aimeraient en faire autant, mais qui sont prisonniers du système agrochimique actuel !
on voit souvent l'exemple de petits producteurs "bio" qui tirent le diable par la queue, c'est le lot de tous les petits producteurs qui se lancent dans des secteurs très concurrentiels, mais penses-tu qu'un grand cru du bordelais qui passe au bio, le fait par conviction quitte à perdre de l'argent..., qu'un céréalier qui passe au bio et qui inclue dans sa conversion, la création d'un moulin et d'une boulangerie industrielle, le fasse uniquement pas conviction...
débile!
Bien sûr, sinon il revient au conventionnel comme cela arrive d’ailleurs. Les vignerons qui font de bons crus en bio le doivent justement à la qualité de leurs cultures, comme pour les céréaliers qui changent alors de semences, plus rustiques, moins sensibles aux divers parasites. Au lieu de raconter ce genre de connerie, comme ABC sur l’H, va donc visiter de vrais agrobio, mieux, pratique leur mode de culture et après tu pourras ramener ta fraise (en supposant que tu aies les couilles pour le faire, mais si c’est comme l’autre clowns ça n’est pas près d’arriver !)
un agriculteur du coin à installé plusieurs centaines de m2 de panneaux solaires par conviction, pour sauver la planète? ou pour se payer et chauffer sa piscine couverte, le ravalement de centaines de m2 de façade, l'achat de 5 tracteurs pour un seul conducteur...
Ou pour investir ses revenus comme n’importe quel citoyen, la misère agricole n’est pas une obligation !
Deux grands hangars couverts de panneaux solaires se sont installés près de chez moi, et il ne s'agit pas d'éleveurs bio.
Tu n'en as pas d'autres du même niveau nullissime? :cry:
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Re: Réduire notre consommation de viande, quelles conséquences pour l'agriculture française?




par Rajqawee » 18/02/21, 20:35

Oulah !

Quel rapport le bio a-t-il avec la production/consommation de viande ?

Pourquoi polarisez vous à ce point vos positions : il y'a du bio d'opportunisme (vendu, de fait, très cher pour une différence négligeable) et il y'a du conventionnel parfaitement sain (et non pas produit les pieds dans du "poison"), c'est vrai. Mais il y'a aussi du bio honnête et du conventionnel dégueu. Il y'a de tout.
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