ce que je veux dire c'est que si tu as une subvention pour t'installer elle a été plus forte en bio qu'en conventionnelle, justement pour détourner des installations du conventionnel vers le bio, je ne dis pas que le conventionnel n'est pas subventionné, c'est d'ailleurs un grand regret pour les agriculteurs qui doivent jouer avec les subventions pour garantir leur revenus
et une ânerie de plus, une !
Lorsque le bio débute, bien avant qu’il soit légiféré, il vient d’une prise de conscience (quelque chose que tu ignores semble-t-il) que le mode cultural du moment est une voie sans issue, à courir après des engrais et traitements onéreux et avec des conséquences importantes sur la santé de leurs animaux comme de leur famille. Un changement brutal, la plupart du temps, qui les met en danger financièrement, mais qui les confortent dans leur décision par une amélioration de leur santé personnelle comme de leurs animaux, ainsi que leurs cultures, générant des économies substantielles compensant leurs pertes de rendement momentanées.
Pas questions de subventions, plus de crédits des banques, impossibilité d’acheter de nouvelles parcelles pour diversifier leurs productions. Ca c’était leur lot quotidien, la vache enragée pendant que d’autres se faisaient des couilles en or en pillant les tous petits agriculteurs avec le remembrement et de substantielles subventions dans les années 50/75.
https://www.fnab.org/un-reseau-des-vale ... s-ouvragesAprès s’être développée en Autriche, en Allemagne ou encore en Suisse et en Angleterre dès les années 20, l’agriculture biologique fait son apparition en France au début des années 50.
Très vite, on notera 2 approches. Une approche technique et/ou économique, et une approche plus large liant l’agriculture biologique à un projet de société plus global. Les 2 courants étant fortement liés au refus de l’intensification agricole amorcée dans les années 50 (et donc à l’utilisation excessive de pesticides et d’engrais chimiques). Deux raisons principales à ce refus : le lien entre agriculture, alimentation et santé tout d’abord. Les impacts catastrophiques de l’agriculture intensive sur les producteurs, qui devenaient alors totalement dépendants de l’industrie (pour l’achat d’intrant, l’écoulement de leur production,…) ensuite.
Au début des années 60, des alertes sont données quant aux conséquences sur la santé et l’environnement de l’agriculture intensive et des pesticides. Le livre de Rachel Carson Printemps silencieux en 1962 a un retentissement considérable.Méprisée par big petrochimie agricole comme n’étant que le fait des soixante huitards, babacool, drogués,etc… big machin se contente de sourire jusqu’à ce que ce mouvement ne fasse tache vers des populations plus sérieuses comme des jeunes ingénieurs agronomes soucieux, eux aussi, du bien être de la famille humaine et de la planète comme avec le livre de Rachel Carson «
le printemps silencieux » qui a fait éclater au grand jour un futur pas réjouissant si la société continuait dans cette voie là. Affaire de conscience là encore !
Et là big agrochimie a lâché ses chiens de garde, comme toi, pour empêcher que cette révolution ne révolutionne justement les consciences (et leur business surtout). Sauf que plus ils ont aboyé et plus les consciences se sont éveillées et l’AB a, malgré toutes les barrières financières et politiques, essaimé dans les populations d’Europe, d’Amérique, le pire pollueur justement.
pour les pub, je parle surtout de la couverture bienveillante des médias, combien de reportages vantant le bio et diabolisant le conventionnel? combien de recherches de pesticides chimiques dans le bio, et miracles on en trouve pas, et ben va chercher des pesticides naturels dans le conventionnel ben t'en trouvera pas non plus... est-ce pour autant que le conventionnel est sans pesticide? non mais pourtant le bio passe bien pour du sans pesticide sauf que personne ne précise sans pesticide chimique mais avec pesticides naturels, est-ce normal, pour moi c'est mentir par omission
Re âneries de nouveau !
Les merdias aux ordres de l’industrie ont au contraire dénigré l’AB comme étant aussi polluée que le conventionnel-(façon de reconnaître cette pollution justement) tous s’y mettaient en cœur, y compris des associations de consommateurs, accusant, sans preuves, l’AB d’être une escroquerie à la naïveté des consommateurs en leur vendant très cher, des produits pas meilleurs que les leurs. (ce que comme chien de garde tu continues de faire) Ce qui a marché, momentanément, auprès du grand public. Mais «
si la vérité ne triomphe jamais, ses ennemis finissent par mourir », les générations post 68/2020, ont un éveil de leur conscience, devenue écologique, bien plus fort que leurs ainés et tu auras beau y faire, à distiller ton poison verbal, le changement est en marche quoi que tu y fasses et tes patrons /gourous n’y pourront rien !
donc oui on fait beaucoup pour promouvoir le bio et on diabolise le conventionnel sur de vieux clichés, est-ce qu'on assène avec la même force les qualités du bio et la baisse voire la disparition de certains résidus en conventionnel? la question se pose?
Coté vieux clichés sur l'AB, tu es champion!
La réponse est justement chez les agriculteurs qui en ont marre d’être les dindons de la farce et qui se rendent compte que cette baisse à une double raison :
primo :la conscience d’empoisonner leurs terres et leurs acheteurs(comme leurs ainés au début du bio et donc en les copiant)
Deuxio ; ils n’en sont pas encore, financièrement en particulier, en mesure de se libérer de leurs fournisseurs de poisons, endettés jusqu’au cou et pris à la gorge par leurs baisses de revenus. Sinon ils seraient passés en bio officiel.... à défaut d'un vrai bio!
je ne critique pas la volonté de faire mangé mieux nos enfants dans les cantines, mais on impose le bio pour des raisons électoralistes plus qu'autre chose, on achète des produits frais "bio" naturellement là il faut cuisiner, mais c'est cuisiner du frais qui est meilleure, si tu remplaces des boîtes par du frais c'est mieux, mais on vante avant tout le côté bio, non le fait de changer de façon de cuisiner, remplacer du fait maison conventionnel par du fait maison bio, nos enfants verraient-ils la différence? actuellement on accuse certains maires d'avoir enlever le porc dans certains quartier, mais la on va légiférer, on dénonce...
re-âneries de plus !
Va dans les cuisines scolaires justement ! Les vrais cuisiniers prennent non seulement plaisir à ne pas empoisonner les gosses, mais même apprécient, en plus, une cuisine VG. Dans tes délires, de chien de garde, tu veux faire croire que le bio ne peut être qu’industriel et en boite comme si c’était leur seul mode de distribution. Tu marches complètement à coté de tes pompes…funèbres évidemment !
ensuite qu'une activité plus vertueuse soit soutenue, ce n'est pas un mal, ce qui l'est c'est de la présenter comme la SEULE, de l'imposer en passant sous silence les autres solutions, pourquoi parce que pour l'imposer on a diabolisé le conventionnel et donc il n'y a pas de retour en arrière possible, ça sera toujours un modèle contre un autre, nos politiques sont incapables de reconnaître leurs erreurs, c'est criant de nos jours, le bio c'est notre masque chirurgical, inutile quand on n'avait pas vraiment besoin, et indispensable maintenant
re ouah, ouah ! Les fantasmes de plus!
certains agriculteurs passent au bio par conviction, mais cette conviction n'est-elle pas renforcée voire créer par des promesses de revenus plus importants?
Justement non ! Cela leur assure un revenu normal comme devraient le recevoir tous les agriculteurs, mais ces derniers sont tenu par les couilles par leurs fournisseurs de poisons, de grosses machines agricoles qui n’ont plus lieu d’être aussi grosses et donc moins onéreuses , c’est l’ensemble qu’il faut considérer et pas un petit bout. Avec moins de dettes, avec moins de produits de traitements, voire pas du tout, avec moins ou pas de frais vétérinaires, avec moins de dépenses voire pas pour leur famille. Ca crée des envieux chez les autres agriculteurs qui aimeraient en faire autant, mais qui sont prisonniers du système agrochimique actuel !
on voit souvent l'exemple de petits producteurs "bio" qui tirent le diable par la queue, c'est le lot de tous les petits producteurs qui se lancent dans des secteurs très concurrentiels, mais penses-tu qu'un grand cru du bordelais qui passe au bio, le fait par conviction quitte à perdre de l'argent..., qu'un céréalier qui passe au bio et qui inclue dans sa conversion, la création d'un moulin et d'une boulangerie industrielle, le fasse uniquement pas conviction...
débile!
Bien sûr, sinon il revient au conventionnel comme cela arrive d’ailleurs. Les vignerons qui font de bons crus en bio le doivent justement à la qualité de leurs cultures, comme pour les céréaliers qui changent alors de semences, plus rustiques, moins sensibles aux divers parasites. Au lieu de raconter ce genre de connerie, comme ABC sur l’H, va donc visiter de vrais agrobio, mieux, pratique leur mode de culture et après tu pourras ramener ta fraise (en supposant que tu aies les couilles pour le faire, mais si c’est comme l’autre clowns ça n’est pas près d’arriver !)
un agriculteur du coin à installé plusieurs centaines de m2 de panneaux solaires par conviction, pour sauver la planète? ou pour se payer et chauffer sa piscine couverte, le ravalement de centaines de m2 de façade, l'achat de 5 tracteurs pour un seul conducteur...
Ou pour investir ses revenus comme n’importe quel citoyen, la misère agricole n’est pas une obligation !
Deux grands hangars couverts de panneaux solaires se sont installés près de chez moi, et il ne s'agit pas d'éleveurs bio.
Tu n'en as pas d'autres du même niveau nullissime?
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré