janic a écrit :et une ânerie de plus, une !
Lorsque le bio débute, bien avant qu’il soit légiféré, il vient d’une prise de conscience (quelque chose que tu ignores semble-t-il) que le mode cultural du moment est une voie sans issue, à courir après des engrais et traitements onéreux et avec des conséquences importantes sur la santé de leurs animaux comme de leur famille. Un changement brutal, la plupart du temps, qui les met en danger financièrement, mais qui les confortent dans leur décision par une amélioration de leur santé personnelle comme de leurs animaux, ainsi que leurs cultures, générant des économies substantielles compensant leurs pertes de rendement momentanées.
ça c'est refaire l'histoire selon ton prisme dans les année 70, donc avant même les glorieuses années 80, tout ce que tu racontes là n'existait pas, certains jeunes rejetant la société de consommation, les sciences, ont voulu un retour à la nature, ils se sont appropriés des terres laissées à l'abandon par un exode rural massif dans certaines régions comme l'Ardèche et alentours, sans véritables moyens, ils ont donc cultiver ses terres avec les moyens du bord en retapant de vieux tracteurs ou en utilisant beaucoup la main d'oeuvre disponible de la vie en communauté, ils ont mis en place un commerce artisanal d'objets, de vente directe des récoltes, eux ils ont vraiment bricolé et c'est de là que vient le bio, d'une idéologie de mode de vie différent, pas d'une prise de conscience que l'agriculture était dans une voie sans issu, ça c'est la belle histoire q'on raconte aux futurs néo-ruraux, ceux qui après avoir engrangé plusieurs centaines de milliers d'euros, grace à leur postes de cadre dans de grosses boîtes décident de changer de vie, et partent à la campagne, achète pour une bouchée de pain un vieux corps de ferme, le réhabilite avec toutes les nouvelles technologies de la transition énergétique et se lancent dans une activité plus d'occupation que de revenu, vu le bas de laine sur les comptes
cette nouvelle vague tire ses racines des premières sauf que eux ont assimilé les erreurs des vagues précédentes, le retour à la nature pour que ça marche, faut autre chose que du peace and love, faut des €, tu remarqueras que dans les reportages on ne parle jamais d'argent...
ceux qui galèrent vraiment sont ceux qui ont cru aux mirages, aux champs des sirènes et ont tout plaqué et tout investi et ont même emprunté dans cette nouvelle vie, pour eux aucun bas de laine, et quand la réalité les rattrape c'est le drame...
donc t'as beau vouloir encore y croire, quand on fait un flash back, on romance toujours, les galères d'avant deviennent presque de bons souvenirs, les petites joies des instants magiques, ta nostalgie Janic, on la comprend, mais suffit de taper quelques mots dans un moteur de recherche pour avoir la vraie histoire, avec même les images d'époque, donc dire qu'on n'y connais rien, c'est facile, mais ça équivaut à dire à un gamin de 10 ans qu'il ne sait pas faire une recherche dans google, y a que toi pour y croire à cette bonne blague
celui qui ne peut pas se payer la grosse voiture, te diras toujours que de toute façon il préfère les petites et qu'il n'aime pas conduire... donc quand l'agriculture se payait de la technologie de la science, ceux qui ne pouvaient pas ont rejeté les deux tu appelles ça une prise de conscience...
actuellement il y a compétition pour l'espace entre l'Homme et les animaux d'élevages, comme l'Homme ne veut pas se priver, ben c'est aux animaux de le faire, il est impossible de réguler la natalité humaine, donc on va réguler celle des animaux au nom de leur bien être...
les terres libérées par la baisse de nombres d'animaux seront-elles rendues à la nature ou au zone pavillonnaires des citadins qui veulent fuir les métropoles polluées...