En 68 paraissait cette formule «
il est interdit d’interdire », mais interdire quoi et à qui et pourquoi, le fameux : qui, où, quand, comment, pourquoi et il est rare que toutes les réponses puissent être apportées tant les systèmes se cumulent ou s’opposent selon des tas de paramètres différents. Par exemple faut-il ou non i
nterdire, le viol, la pedocriminalité, le meurtre, etc… On n’arrivera à rien de cette façon là, surtout pas par la force et la contrainte si largement utilisés actuellement. Qu’en est-il alors pour la consommation de la bidoche ?
Exmachin invoque la notion de plaisir, pour le plaisir, et les situations ci-dessus en font partie et toute contrainte à ce sujet étant considérée comme une atteinte à sa liberté, et c’est vrai :pourquoi les interdire si cela procure, alors, du plaisir à ceux qui s’y livrent…librement !?
Il faut donc faire abstraction de ces considérations affectives, culturelles, mêmes écologiques en se posant la question :
à quoi cela sert-il de se nourrir ? Est-ce par plaisir ou par besoin et pourquoi ce besoin se porterait-il sur tel aliment plutôt que tel autre…disponible ?
Lorsque nous absorbons un aliment, c’est le goût qui l’emporte sur toute autre considération et celui-ci ne s’exprime pas en terme de protéines, glucides lipides, etc.. mais en terme de plaisir et donc le
j’aime ou je n’aime pas. Mais le corps , lui ne raisonne pas en terme de goût ou de plaisir, mais en terme de composition des produits consommés en fonction de ses besoins réels, rebelotte protides, glucides, vitamines, etc…
On peut donc comparer le corps à une usine où le commercial va s’exprimer en terme de plaisir à procurer au client, voire à ses besoins, alors que le service de fabrication raisonne en terme de matières premières à transformer, si les achats ont bien fait leur boulot d’approvisionnement de celles-ci évidemment. Or un approvisionnement ne se fait pas seulement en terme de quantité, mais aussi de qualité, car le résultat final du produit en dépend. Or, dans l’industrie comme pour un organisme, l’équilibre financier doit se faire en optimisant les produits à transformer, mais aussi en limitant les déchets que provoque tout process industriel. Par exemple dans une tôle de 1mx1m on peut découper 4 carrés de 0.5m de coté avec un déchet nul, ou bien ne découper qu’un seul carré de 0.51m, le reste étant du déchet.
Un organisme vivant, le notre en l’occurrence, ne peut faire de bénéfice qu’en jonglant avec chaque aspect de transformation pour éviter le maximum de pertes, prises sur les bénéfices, ou pire qui mette la société en faillite.
Donc comment gérer chaque étape car si l’une « cloche » c’est le reste des autres fonctions qui vont dysfonctionner et que nous appelons les maladies d’organes : foie, cœur, intestins, vésicule, reins, etc… Ainsi : peut-on privilégier la notion de plaisir immédiat si ses effets se portent sur des organes : tabac(poumons), alcool,(foie), café(cœur) , autres drogues et donc bidoche.(système hépatique en général.) ?
Pourquoi ?
Chacun de nous a une voiture ou un autre engin à moteur. Si l’engin est à essence, c’est une erreur de vouloir le faire fonctionner au gaz oil, et son inverse aussi, car : «
c’est pas étudié pour ! ». Certes on peut mettre un peu de GO dans l’essence, mais le rendement thermique ne sera pas optimum ou d’essence dans le GO ce qui n’est pas l’idéal non plus.
C’est la même chose pour le fonctionnement de notre organisme : chacun est conçu pour un fonctionnement optimum lorsque le bon carburant est utilisé.
D’où la question : quel est celui-ci ?
Comme pour un moteur, selon sa structure, il a été conçu, organe après organe, pour certains carburants avec pompes, filtres, allumage spécifique et tout mécanicien en observant la structure d’un moteur peut dire s’il s’agit d’un diesel ou d’un essence. De même nous avons appris , à l’école, l’existence de divers règnes animaux et de leur mode alimentaire en fonction des leurs organes : dentition d’abord, c’est la constatation la plus facile à faire et à comparer celle-ci entre ces divers règnes.
Donc comparativement, quelle est la notre ?
(à suivre si ça intéresse quelqu'un) ou pas!
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« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré