Salut à tous
je viens apporter ma petite pierre à l'édifice. tout d'abord un peu de doc sur les conditions de culture du perfringens
https://www.econologie.info/share/partag ... 9QdYYI.pdf
il est à noter que chaque souche de perfringens à sa propre voie métabolique et donc tend en fonction des conditions du milieu de culture vers sa multiplication ou la production d'une toxine dont la nature varie en fonction de la souche.
Mais avant de pouvoir utiliser cette souche il faut pouvoir la posséder. Pour cela on peut vérifier si elle est disponible auprès d'une banque de souche qui la conserve ce qui n'est pas généralement fais à titre gracieux vu le prix de l'entretient d'une souche (cryogénisation et repiquage régulier...) ainsi que de la licence s'il y a lieu. Il faudra donc au minimum un labo partenaire pour conserver la souche après son achat.
Ci-dessus le lien vers le catalogue des banques de souche française public et privé. si jamaisquelqu'un avais le courage de voir dans la centaine de fiche pour les banques conservant des bactéries si le Clostridium perfringens est disponible.
http://www.brg.prd.fr/brg/pages/les_rg_en_france/rgm_annuaireCollections.php?page=1#/
voila tout!
même si je trouve ce projet un peu fou!!
@+
Au sujet du Perfringens, informations biologiques, P Laigret
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Salut,
Pas dans la banque, il n'y a qu'une fiche sur les gram positif et le Clostridium perfringens ne s'y trouve pas.
J'espère que celui dont il est question n'a pas les "propriétés de ceux-ci :
http://www.chu-rouen.fr/ssf/organ/clost ... ngens.html
@+
Pas dans la banque, il n'y a qu'une fiche sur les gram positif et le Clostridium perfringens ne s'y trouve pas.
J'espère que celui dont il est question n'a pas les "propriétés de ceux-ci :
http://www.chu-rouen.fr/ssf/organ/clost ... ngens.html
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Ce n'est pas parce qu'on dit depuis toujours que c'est impossible qu'il ne faut pas essayer
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Mince j'avais pas du tout vu ce sujet à l'époque.
Si si bibiphoque c'est bien le "même individu" !
Je rajoute un lien: http://www.phac-aspc.gc.ca/msds-ftss/msds37f-fra.php
Si si bibiphoque c'est bien le "même individu" !
Je rajoute un lien: http://www.phac-aspc.gc.ca/msds-ftss/msds37f-fra.php
FICHE TECHNIQUE SANTÉ-SÉCURITÉ - MATIÈRES INFECTIEUSES
SECTION 1 - AGENT INFECTIEUX
NOM : Clostridium perfringens
SYNONYME OU RENVOI : C. welchii, enteritis necroticans.
CARACTÉRISTIQUES : Bâtonnet épais et court gram positif, non motile, anaérobie, spores rarement visibles, le type A2 produit une entérotoxine.
SECTION II - DANGER POUR LA SANTÉ
PATHOGÉNICITÉ : Intoxication alimentaire (type A); affection intestinale caractérisée par une colique soudaine suivie de diarrhée; les nausées, les vomissements et la fièvre sont généralement absents; affection bénigne et de courte durée qui est rarement fatale; les souches de type C causent une entérite nécrosante; les souches du type A causent aussi la contamination de plaies; myonécrose traumatique ou non traumatique (gangrène gazeuse); cellulite à Clostridium, septicémie intra-abdominale, cholecystite gangreneuse.
ÉPIDÉMIOLOGIE : Très répandu et relativement fréquent dans les pays où les méthodes de cuisson favorisent la multiplication des clostridies.
GAMME D'HÔTES : L'humain et les animaux.
DOSE INFECTIEUSE : 105 organismes par gramme d'aliment.
MODE DE TRANSMISSION : Ingestion d'aliments contaminés par le sol ou les matières fécales et gardés dans des conditions qui permettent la multiplication du microorganisme (viandes réchauffées ou mal chauffées).
PÉRIODE D'INCUBATION : De 6 à 24 heures, habituellement de 10 à 12 heures.
TRANSMISSIBILITÉ : Ne se transmet pas directement d'une personne à une autre.
SECTION III - DISSÉMINATION
RÉSERVOIR : Sol, tube digestif des personnes et des animaux sains (bétail, porc, volaille et poisson).
ZOONOSE : Aucune.
VECTEURS : Aucun.
SECTION IV - VIABILITÉ
SENSIBILITÉ AUX MÉDICAMENTS : La pénicilline constitue habituellement le premier choix.
PHARMACORÉSISTANCE : On a signalé la résistance à la pénicilline, à la tétracycline, à l'érythromycine, au chloramphénicol, au métronidazole et à la clindamycine.
SENSIBILITÉ AUX DÉSINFECTANTS : Les organismes sporulés sont relativement résistants; sensibilité moyenne à l'hypochlorite de sodium à 1 %; sensible aux désinfectants puissants (glutaraldéhyde) si l'exposition est prolongée.
INACTIVATION PAR DES MOYENS PHYSIQUES : Les organismes sporulés résistent habituellement à la chaleur; les spores survivent aux températures normales de cuisson, mais sont détruites par la chaleur humide (121 °C pendant au moins 15 minutes).
SURVIE À L'EXTÉRIEUR DE L'HÔTE : Viande - 330 jours; les spores survivent pendant de longues périodes dans le sol.
SECTION V - ASPECTS MÉDICAUX
SURVEILLANCE : Surveiller la présence de symptômes; rechercher l'organisme ou l'entérotoxine, ou les deux, dans les selles.
PREMIERS SOINS ET TRAITEMENT : Remplacement des fluides et soulagement des crampes abdominales douloureuses.
IMMUNISATION : Aucune.
PROPHYLAXIE : Aucune.
SECTION VI - DANGERS POUR LE PERSONNEL DE LABORATOIRE
INFECTIONS LIÉES OU ACQUISES AU LABORATOIRE : Il est rare que des cas soient signalés; 6 cas d'infections attribuables à Clostridium spp.
SOURCES ET ÉCHANTILLONS : Échantillons cliniques - exsudats de plaies, matières fécales.
DANGERS PRIMAIRES : Inoculation parentérale accidentelle, ingestion.
DANGERS PARTICULIERS : Aucun.
SECTION VII - PRÉCAUTIONS RECOMMANDÉES
EXIGENCES DE CONFINEMENT : Méthodes, matériel et installations de confinement de niveau de biosécurité 2 pour les travaux portant sur les échantillons d'origine clinique et les cultures.
VÊTEMENTS PROTECTEURS : Blouse de laboratoire; gants, si le contact direct avec des matières infectieuses est inévitable.
AUTRES PRÉCAUTIONS : Mesures d'hygiène personnelle et lavage des mains fréquent.
SECTION VIII - RENSEIGNEMENTS RELATIFS À LA MANIPULATION
DÉVERSEMENTS : Laisser retomber les aérosols; endosser des vêtements protecteurs, couvrir soigneusement la substance déversée avec des serviettes de papier et appliquer un désinfectant approprié (désinfectant puissant ou hypochlorite de sodium à 1 %), de la périphérie vers le centre; laisser agir pendant une période suffisante avant de procéder au nettoyage.
ÉLIMINATION : Décontaminer la substance avant de l'éliminer - stérilisation par la vapeur, désinfection chimique, incinération.
ENTREPOSAGE : Dans des contenants scellés étiquetés de manière appropriée.
SECTION IX - RENSEIGNEMENTS DIVERS
Date : Janvier 2000, révisé juillet 2003
Préparée par : Bureau de la sécurité des laboratoires, ASPC
Bien que les renseignements, opinions et recommandations contenus dans la présente Fiche technique santé-sécurité proviennent de sources que nous jugeons fiables, nous ne nous rendons pas responsables de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures encourues par suite de l'utilisation des renseignements. Comme on découvre fréquemment de nouveaux dangers, il est possible que ces renseignements ne soient pas à jour.
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- Capt_Maloche
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Oui oui, c'est une belle saloperie !
bon, suffit de ne pas se mettre en contact direct et suivre quelques règles
merci pour les liens benben
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"La consommation s'apparente à une recherche de consolation, un moyen de remplir un vide existentiel croissant. Avec, à la clé, beaucoup de frustration et un peu de culpabilisation, accrue par la prise de conscience écologique." (Gérard Mermet)
OUCH, OUILLE, AÏE, AAHH! ^_^
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