La baisse de la demande représentée par la part de pétrole que ne consommeront pas nos véhicules ne sera surement pas ressentie à l'échelle mondiale.bham a écrit :[...]En fait si on baisse la demande, le prix du pétrole devrait baisser et donc compromettre la rentablité des biocarburants.
Non, au climat mais pas dans des proportions si importantes que celà puisse poser problème.bham a écrit :[...]-on a une énergie renouvelable (bien que liée à la météo)
Ce n'est pas une certitude, car les contraintes ne seront pas les mêmes que pour la production de denrées alimentaires.bham a écrit :Et donc il faut considérer la chaîne de fabrication du E85 dans son ensemble. De la graine (OGM, donc stérile et à acheter chaque année aux grandes multinationales) jusqu' à la pompe. Tu parles toi-même d'une charte de bonne conduite des producteurs, sans y croire vraiment et c'est pourtant sans doute là que le bât blesse car le côté écologique d'un biocarburant produit à grands renforts d'OGM et de pesticides/engrais artificiels prend un coup dans l'aile. Un mal pour un bien
Par ailleurs, s'il y a bien un secteur où les OGM pourraient avoir un intérêt, c'est celui-là...
Par ailleurs, le "coté écologique" des bio-carburants n'a jamais été dans le mode de culture (une culture intensive, même bio, n'est jamais vraiment écologique...) mais bien dans leur caractère renouvelable, leur production décentralisée et leur process de fabrication moins gourmand.
De quoi parles-tu quand tu dis "biodiesel" ?bham a écrit :Enfin, j'ajouterais que si cette mesure va dans le bon sens, elle est un peu pâlotte par rapport à ce qu'il serait possible de faire, en matière de biodiesel ou d'autres solutions alternatives et cela alors qu'il y a urgence.[...]
Si tu parles d'EMHV, c'est en cours...
Si tu parles d'HVP, ce n'est pas la même échelle, comme dit plein de fois déjà. Les HVP ne sont pas un carburant d'avenir dans les sociétés occidentales, même si j'aimerais bien qu'on me laisse les utiliser comme j'en ai envie.