Ben comme tu dis, "c'est tout" !
je viens de lire en long en large en travers, rien qui démontre la transformation en hydrocabure liquide des déchets autres que huileux. le savon à base d'huile oui, les résidus huileux aussi (qui peuvent être utilisés dans le chauffage ou l'alimentation animale), et l'huile liquide aussi, qui peut etre utilisée déjà dans les moteurs diesel.l'huile de palme, ok ! mais il reste encore à raffiner après ....
article :
https://www.econologie.com/file/biomasse ... 5_1947.pdf
page 2 :
bacile perfingens : ferment anaérobique destructeur de la matière organique et producteur, au dépens de celle ci, de gaz carbonique et d'hydrogène. il n'a pas été signalé comme producteur de méthane.
pourtant le bacile perfringens s'est révélé un ferment méthanigène puissant au cours d'expériences que nous avons faite avec la souche A.5029 de ce microbe : souche de collection de l'institut pasteur.
série de 3 expériences de fermentation de liquides organiques avec A.5029 :
1ère : sans addition d'aucune substance modificatrice :
dégagement au bout de 6 à 10 heures de l'anhydride carbonique et de l'hydrogène, combustibles quand leur teneur en H2 dépasse 30 à 35%. ph tombe, plus de réaction.
fermentation butyrique classique ne conduit jamais au méthane.
2ème : addition d'un formiate alcalin (de préférence alcalin) :
dégagement au bout de 2 à 3 jours mais + régulier et + long (pas d'acidification du milieu), ph neutre, volume de gaz augmenté, égal hydrogène et gaz carbonique, jamais de méthane non plus.
3ème : addition d'un formiate alcalin + iode :
dégagement au bout de 2 à 3 jours de gaz riches ou très riches en hydrogène, ph neutre, puis dégagement au bout de 10 à 15 jours de gaz riche ou très riches en méthane.
matières premières pour l'expérience : peptones du commerce, peptones préparées par digestion chlorhydrique de viscères (peptone martin), macérations de viandes de boeuf, cheval, poisson, solutions de glucose, sucre de canne, miel, manne, décoctions de graines, feuilles, tiges, bulbes et plantes.
rendements :
1 g de formiate produit jusqu'à 1600 cm3 de gaz, riches pour une moitié de + de 80% d'hydrogène, et pour l'autre moitié, de + de 80% de méthane. ils n'indiquent pas le reste.
--------------------
la série 1 n'est pas une méthanisation / biogaz, donc on ne peut pas comparer les 2 ...
la série 3 produit de l'hydrogène, et permet de controler la production de méthane avec de l'iode.
avantages :
pas de production d'oxyde ce carbone CO
pas besoin de putréfaction préalable comme le gaz fermier
composition des meilleurs gaz de distillation de houille
c'est donc une production de gaz ?! ou se trouve le liquide ?
en page 6 :
c'est en utilisant ce ferment A.5029 avec du SAVON préparé avec de l'huile (d'olive dans ce cas) qu'il s'est formé QUE du CO2 comme gaz (...), avec à la surface du mélange, un produit similaire au pétrole.
ça ressemble fortement à de la distillation d'huile (végétale, qui donne un produit vert + essence, diesel, voir oliomobile), sauf qu'ici c'est de la fermentation par A.5029 ...
l'expérience : 4g de savon par jour produit 3cm3 de pétrole brut par jour. ce qui n'empêche pas le raffinage ...
conclusion 1 :
l'huile est utilisable directement dans un moteur diesel ... sa distillation amène à des sous produits type pétrolier (et encore à 80%) qu'il faut raffiner par la suite ? je comprends pas l'intéret ...
sauf que : le bacille perfringes et son A.5029 font une superbe production (amélioré avec une base neutralisant l'acidité) d'hydrogène et de méthane (production controlable avec de l'iode).
ce bacille serait présent partout dans le sol, fait du méthane pour l'atmosphère et de pétrole dans le sous-sol, mais je pense que c'est pas mieux que la poudre type fosse septique ... d'où mon septicisme ...
Donc je comprends pas l'amalgame entre huile végétale et matières organiques ? car ce serait la terre qui avec les pressions et T°C qui transforme les matières organiques en liquide, huile de roche, pétrole brut ... mais comment le faire en laboratoire ? T°C et pression = NRJ de la terre, à fournir en + ?
alors ?