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Le sujet du biogaz (et du GNV FOSSILE) a été abordé maintes fois sur le forum sans détailler cette particularité du biogaz d'être RENOUVELABLE.
Je suis un fervent partisant de l'utilisation de cette énergie... Mais pas comme carburant.
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Je n'ai jamais pu établir des chiffres fiables sur l'énergie nécessaire pour comprimer le méthane à plus de 200 bar, mais cela serait supérieur, en coût kilométrique, à plus de 50% de l'énergie nécessaire pour charger une voiture électrique (désolé de "polluer ce sujet avec la voiture électrique").
Bref, de mon point de vue, il s'agit d'une fausse bonne idée comme celle des agro-carburants pompeusement nommés "bio-carburants" dont la production d'un litre nécessite souvent de consommer un litre de pétrole et qui n'est qu'une pompe à à fric permettant aux lobbies agricoles (celui des sucriers, notamment) de siphoner de l'argent public pour péréniser leur filière menacée de faillite par l'arrêt des subventions de la PAC en provenance de Bruxelles...
Pour la même raison, la filière hydrogène carburant est 4 fois plus énergivore que l'électricité et (au moins) 2 fois plus que le pétrole à cause de la nécessité de compresser ce dangereux gaz à 300 bar au minimum et certains le compriment même à 700 bar pour réduire l'encombrement du réservoir à une valeur comparable à celui d'un réservoir d'essence.
Cela ajouté aux défauts avérés du moteur thermique; bruit, émissions de gaz d'échappements divers et de CO2, et surtout un rendement global déplorable font que le seul avenir de l'automobile passe en premier lieu par son électrification.
Vous aurez juste à choisir entre une électrification partielle et progressive (micro hybride, mild hybride, hybride, plugin hybride) ou complète dont l'archétype roulant est la TESLA S que l'un des membres de ce forum vient de commander afin de ne plus rouler au pétrole.
Il est donc, d'ores et déjà, possible de rouler sans pétrole et traverser la France en voiture électrique.
Les constructeurs s'efforcent de s'opposer au progrès, de grâce, ne tombez plus dans les pièges qu'ils vous tendent.
Le biogaz a un usage de prédilection: le remplacement du Gaz FOSSILE plus connu sous le nom de "naturel" (comme le pétrole est naturel) et particulièrement en circuit court c'est à dire en production et utilisation locale contrairement au gaz naturel que l'on importe (principalement TOTAL) de l'autre bout de la planète...
De nombreux exemples peuvent être cités en France et en Europe ou des métropoles comme Lille recyclent leurs déchets en produisant du biogaz (mais ils l'utilisent dans les transports) ou en Haute Saintonge (Charente) ou de petites villes créent des réseaux de chaleur pour alimenter les bâtiments.