Bonjour,
Plutôt que de recycler du CO2 d'origine fossile pour un deuxième usage qui a l'avantage d'être peux couteux mais souvent accompagné de particules fines qu'il faut filtrer, il est préférable de partir du CO2 d'origine atmosphérique en utilisant les procédés dit de Capture Directe dans l'Atmosphère ou DAC pour les anglo-saxons. Les coûts envisagés pour un début d'industrialisation dès 2025/2030 sont de l'ordre de 100 à 250 €/tonne, évoluant vers 50 en 2050, ce qui permettrait de produire massivement toutes sortes d'hydrocarbures de synthèse ( incluant éthanol, méthanol et ses dérivés ) à des coûts raisonnables. En Europe, nous avons la start-up Zurichoise Climeworks, qui vient de terminer son projet en Islande d'enfouissement de CO2 dans des couches géologiques stables ( Orca ).
Pour produire l'hydrogène vert à moindre coût, il s'avère que l'énergie solaire est imbattable, dans la bande intertropicale à 1.5 €/kg dès 2025/2030 et possiblement à 0.6/0.75 en 2050.
Toutes ces évaluations de coûts ont été rendues publiques par les publications scientifiques de l'Université Technique de Lappeenranta ces dernières années depuis 2016. Quelques soient les procédés de transformations pour obtenir les molécules hydrocarbonées ( algues, photocatalyse,
électrophotocatalyse, électrocatalyse,... ou encore les vieilles recettes de la thermochimie FT ), c'est à l'initiative des Allemands qui sont les principaux leaders pour tenter de légaliser officiellement auprès des autorités européennes la déduction du CO
2 atmosphérique non fossile selon divers principes, dont celui de l'économie circulaire ...
Pour découvrir l'univers parallèle des carburants de synthèse non-fossile, prenez le temps de parcourir ( 15 min ) le site internet NCSH :