Christophe a écrit :Je ne suis pas agressif mais franc.
Je ne suis pas le seul à ne pas être d'accord avec toi...et perso je ne suis pas artisan.
Tu proposes (par pure radinerie???) d'oter 50% (grosso modo) de la marge commerciale d'un chantier des artisants. Comment veux tu que ca passe sans casse et sans choquer du monde?
Mais dis nous plutot de quoi tu vis? Si tu ne travaille pas dans une entreprise qui fait du commerce, expliques nous comment elle vit?
Ce n'est pas être franc que de dire :"va donc plutôt cracher..." mais agressif, ce n'est pas comme ça que je conçois un débat.
Par ailleurs heureux d'apprendre que la marge commerciale des artisans se monte à 50%, je pensais plutôt à 30%.
Encore une fois tu détournes mes propos en disant : "Tu proposes (par pure radinerie???) d'oter 50% (grosso modo) de la marge commerciale d'un chantier des artisans.", ça montre que tu n'as pas lu mes propos de début de post et que tu pars tête baissée dans une interprétation fausse.
Et enfin, j'ai répondu à ta dernière question par MP hier midi, et vu que tu l'a déjà lu et répondu, je ne vois pas l'intérêt de reposer la question.
Christophe a écrit :Tu sembles mélanger marge commerciale (normal) et surfacturation (pas normal).
Je ne pense pas, il se trouve que j'ai été confronté lors de mes travaux à qqs devis de surfacturation et le peu que j'ai pu voir m'a fait peur.
Ahmed a écrit :Pour répondre à Bahm, il faut comprendre que la remise des fournisseurs aux artisans doit s'analyser comme un prix de gros, c'est-à-dire s'appliquant sur des volumes conséquents et réguliers. Dès lors qu'un particulier envisage un chantier personnel suffisamment important, il est en position de demander une remise sur le prix catalogue.
Il faut noter également que le "tarif" artisan n'a aucune existence institutionnelle et ne dépend que de l'appréciation du commerçant par rapport au chiffre d'affaire apporté par chacun de ses clients.
Les prix expriment donc avant tout un rapport de force entre acheteurs et vendeurs, d'une part, et entre vendeurs d'autre part (concurrence ou entente).
Oui Ahmed c'est vrai, c'est ce qui devrait être, et c'est vrai pour un groupement d'achat solaire par exemple ; dans la pratique ben ça dépend du vendeur et de l'acheteur, j'ai déjà acheté des pièces auto au prix particulier et d'autres à -30% parce que le vendeur était de bonne humeur et décrétait que je faisais partie d'un Comité d'Entreprise qqconque.
@ Elephant, Philippe Schutt et les autres à leur compte, j'espère que vous n'avez pas aussi mal interprété mes propos, le débat initial est parti du fait que "j'aurais" payé mes fenêtres à un prix proche des prix artisan, ce en quoi je n'y vois rien d'extraordinaire si le revendeur peut le faire.
Je vais donc essayer de m'expliquer encore, à savoir que je considère qu'il y a en effet des artisans, commerçants qui surfacturent, j'en ai vu des gratinées à ce sujet et tous ici peuvent témoigner que ça existe, y compris avec ententes illicites voire tacites entre concurrents, mais le débat n'est pas là.
Pour ce qui est des artisans qui font une facturation normale, certains travaux peuvent paraître importants pour un client, quand il s'agit de faire faire la plomberie, sanitaire, chauffage, carrelage, toiture, isolation, menuiseries,...etc ; ne te trompe pas Christophe, il ne s'agit pas de radinerie, il s'agit juste de joindre les deux bouts tout en essayant d'avoir un confort habitable décent et je suis loin d'être le seul dans ce cas.
Que faire quand on ne peut faire appel financièrement à des artisans ? Faire un crédit ? être en location ? Faire soi-même ? Moi je choisis de faire moi-même tout ce qu'il m'est possible de faire, au meilleur prix, voire même en trouvant des matériaux d'occasion.
Comme je l'ai dit plus haut, que les artisans prennent une marge sur les produits vendus et posés, soit, mais pourquoi alors cette marge commerciale devient-elle un impératif de survie de l'artisan ?
Et donc à ce propos, puisqu'on ne parle que de la relation artisan/client final, et puisque l'artisan doit bien évidemment répercuter toutes ses charges sur le client final, trouvez-vous normal, en tant qu'artisan de devoir payer tant de charges ?
Pouvez-vous nous dresser une liste de ces charges, afin que tous puissent se faire une idée, et ne pensez-vous pas qu'il puisse y avoir abus de charges ?
Les chambres de commerce et de métiers sont là pour encaisser mais que font-elles en cas de difficultés ?
Les caisses d'assurance retraite sont là pour encaisser mais qu'en est-il des retraites reversées ?
L'Etat est là pour encaisser la TVA mais qu'est-ce que ça rapporte à l'artisan ?
Et puis y'a les caisses professionnelles,......et pis et pis
ETC, ETC.......
Elephant a écrit :Il est donc souvent plus simple pour obtenir un juste prix de son travail de sous estimer la M/O , notamment parce que personne ne voudrais nous croire quand on l'évalue et à l'intégrer dans le prix de la marchandise. Quand tu annonce que tu va réclamer 300 euros pour poser un chassis, tu as l'air d'un voleur. Quand tu vends ton chassis plus cher, tu as l'air de vendre du matos de qualité et de le poser vite fait, bien fait.
Eh oui pas faux ! Pour le salaire, 2000€/mois me semble être en effet un minimum.