En ce qui concerne le colbertisme, tout d'abord: ce concept, à l'origine, désigne schématiquement l'intérêt du politique pour l'économique et surtout l'interventionnisme qui en découle.
De nos jours, le politique se borne à une chimère qui sert d'interface entre les "citoyens" dont il est le représentant formel et le mode d'agissement du pouvoir économique, le seul qui soit bien réel et dont l'influence dépasse largement le cadre national.
Entre ces deux catégories antagonistes, le jeu du pouvoir politique (si mal nommé!) consiste à gérer les contradictions, de façon à perpétuer l'illusion démocratique tout en satisfaisant aux maîtres véritables.
Par ex., les gaz de schistes se sont vus opposer un refus vertueux parce que l'opinion publique n'était pas encore prête à l'accepter et dès qu'une événement quelconque le permettra, ce moratoire sera levé...
C'est pour ces raisons que ressusciter le colbertisme me semble totalement irréaliste (et peu souhaitable sur la base des objectifs que tu définis).
Concernant ton texte, ma critique ne porte pas sur les tournures, ni sur la forme qui sont correctes, mais sur le fond.
Je m'interroge sur tes sources, comment es-tu parvenu à ces catégorisations sans rapport avec la réalité socio-politique?
Tes affirmations sont erronées et les conclusions que tu en tire, forcément fausses...
Tout est tellement foutraque qu'il m'est impossible d'intervenir dans ton texte, il n'est pas à corriger, mais à réécrire.
Relis-le et si tu ne vois rien d'anormal, je ne suis pas sûr de pouvoir quelque chose pour toi.
Certaines Idées - Politique Ecologique
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Ahmed
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Ce sera avec plaisir, mais je souhaite laisser du temps de réflexion au principal intéressé.
Je considère comme de la dernière impolitesse de penser en lieu et place des autres (d'où ma signature); c'est un comportement malheureusement trop répandu et qui est une conséquence fâcheuse de la division du travail...
Je considère comme de la dernière impolitesse de penser en lieu et place des autres (d'où ma signature); c'est un comportement malheureusement trop répandu et qui est une conséquence fâcheuse de la division du travail...
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
Bonjour,
J'ai l'impression que nous sommes tous d'accord pour dire ici que la meilleur énergie est celle que l'on ne consomme pas ? Et que celle qui qui doit être consommée doit être la moins polluante possible.
Cela induit la notion de frugalité. Frugalité assignée à toutes nos consommations, puisque l'énergie transforme tous les produits que nous achetons ou fabriquons.
Ceci est en contradiction complète avec nos sociétés de consommations et leurs postulats de croissances et oblige a changer de paradigme. De petites rivières volontaires pourront elles se transformer en grand fleuve lorsqu'on leurs dira qu'avec la même fiche de paye (pour ceux qui ont la chance d'en avoir une) ils auront beaucoup moins, je n'y crois pas un seul instant ! Consommateur vertueux est un oxymore, celui qui est écologiquement vertueux ne consomme pas, il réfléchit ses achats et doit faire des concessions à la frugalité. Les petites rivières écologiques se diluent dans les grands fleuves des consommateurs ; tant que l’impulsion ne viendra pas d'en haut, point de salut. L'exemplarité personnelle ne suffit pas : il faut informer, éduquer et contraindre. Essaye d'éduquer mon retraité de père, bonne chance ! Dis à mon collégien de neveux qu'un seul ordinateur suffit à la maison ou que lorsque la DS sera cassée, pas question d'en acheter une autre. Parle à mon voisin de réchauffement climatique : cool, on aura plus de soleil ; celui d'à coté dira que c'est des conneries pour nous faire payer l'essence plus chère. Demande à mon pote pourquoi il ne fait pas à vélo les 8 km de plat qu'il a pour aller au boulot : trop fatiguant, trop transpirant, le fait se lever trop tôt. Propose à ma belle-sœur de diviser sa garde robe par quatre.
Tout ça pour vous dire que le chemin est encore long et que pour moi la transition énergétique sert à accompagner, contraindre cette transformation. Pour cet enjeu, 2050 c'est court ; pour la plupart de nos politiques, c'est de la science-fiction.
Même nos élus écologistes ont une courte-vue, je les trouve même un peu monomaniaques avec leur phobie du nucléaire. Si nous voulons pouvoir survivre sur notre planète, il faut avant tout se préoccuper des GES et pour un certain nombre de pays, le nucléaire est la moins mauvaise solution. Le MSFR de la quatrième génération permet en effet, même s'il fonctionne au mieux avec du Thorium, de consommer tous les actinides déchets de la filière actuelle ; solution responsable puisqu'elle diminue considérablement le volume et la durée de dangerosité des déchets générés en plus d'une sécurité optimale.
Pour moi, actuellement, transition n'est pas rupture ; j'attends toujours la rupture technologique permettant aux EnRe de subvenir à nos besoins que je souhaite de plus en plus frugaux ; personne n'est capable d'atteindre le facteur 4 en France avec seulement des EnRe.
Cette transition énergétique est semée d’embûches et se fait lentement d'où la nécessité de se focaliser sur l'urgent, les GES ! Alors oui au nucléaire, oui à la taxe carbone, oui à la décroissance, oui au travail manuel.
Je reconnais que ça sent le Jancovici dans le texte ; j'assume.
J'ai l'impression que nous sommes tous d'accord pour dire ici que la meilleur énergie est celle que l'on ne consomme pas ? Et que celle qui qui doit être consommée doit être la moins polluante possible.
Cela induit la notion de frugalité. Frugalité assignée à toutes nos consommations, puisque l'énergie transforme tous les produits que nous achetons ou fabriquons.
Ceci est en contradiction complète avec nos sociétés de consommations et leurs postulats de croissances et oblige a changer de paradigme. De petites rivières volontaires pourront elles se transformer en grand fleuve lorsqu'on leurs dira qu'avec la même fiche de paye (pour ceux qui ont la chance d'en avoir une) ils auront beaucoup moins, je n'y crois pas un seul instant ! Consommateur vertueux est un oxymore, celui qui est écologiquement vertueux ne consomme pas, il réfléchit ses achats et doit faire des concessions à la frugalité. Les petites rivières écologiques se diluent dans les grands fleuves des consommateurs ; tant que l’impulsion ne viendra pas d'en haut, point de salut. L'exemplarité personnelle ne suffit pas : il faut informer, éduquer et contraindre. Essaye d'éduquer mon retraité de père, bonne chance ! Dis à mon collégien de neveux qu'un seul ordinateur suffit à la maison ou que lorsque la DS sera cassée, pas question d'en acheter une autre. Parle à mon voisin de réchauffement climatique : cool, on aura plus de soleil ; celui d'à coté dira que c'est des conneries pour nous faire payer l'essence plus chère. Demande à mon pote pourquoi il ne fait pas à vélo les 8 km de plat qu'il a pour aller au boulot : trop fatiguant, trop transpirant, le fait se lever trop tôt. Propose à ma belle-sœur de diviser sa garde robe par quatre.
Tout ça pour vous dire que le chemin est encore long et que pour moi la transition énergétique sert à accompagner, contraindre cette transformation. Pour cet enjeu, 2050 c'est court ; pour la plupart de nos politiques, c'est de la science-fiction.
Même nos élus écologistes ont une courte-vue, je les trouve même un peu monomaniaques avec leur phobie du nucléaire. Si nous voulons pouvoir survivre sur notre planète, il faut avant tout se préoccuper des GES et pour un certain nombre de pays, le nucléaire est la moins mauvaise solution. Le MSFR de la quatrième génération permet en effet, même s'il fonctionne au mieux avec du Thorium, de consommer tous les actinides déchets de la filière actuelle ; solution responsable puisqu'elle diminue considérablement le volume et la durée de dangerosité des déchets générés en plus d'une sécurité optimale.
Pour moi, actuellement, transition n'est pas rupture ; j'attends toujours la rupture technologique permettant aux EnRe de subvenir à nos besoins que je souhaite de plus en plus frugaux ; personne n'est capable d'atteindre le facteur 4 en France avec seulement des EnRe.
Cette transition énergétique est semée d’embûches et se fait lentement d'où la nécessité de se focaliser sur l'urgent, les GES ! Alors oui au nucléaire, oui à la taxe carbone, oui à la décroissance, oui au travail manuel.
Je reconnais que ça sent le Jancovici dans le texte ; j'assume.
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Ahmed
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Fort heureusement, il y a une vie hors de Jancovici!
Tu écris:
C'est justement "le haut" qui maximise le flux d'énergie et de valeur, il en tire sa puissance et il est rigoureusement vain d'espérer une vertueuse modération de ce côté.
Le dominant est lui-même dominé par une externalité abstraite, et dès que l'obligation s'en fera sentir, il évoluera rapidement vers une décroissance subie et sélective pour préserver ses prérogatives: raison de plus de refuser ce scénario qui a déjà débuté.
Quant à ton père ou ton voisin, soumis à la propagande quotidienne, peut-on leur reprocher leur incompréhension? La monde qui s'annonce est radicalement différent, à la fois de ce qu'il fut, mais également de la représentation qui en est faite.
Tu écris:
tant que l’impulsion ne viendra pas d'en haut, point de salut.
C'est justement "le haut" qui maximise le flux d'énergie et de valeur, il en tire sa puissance et il est rigoureusement vain d'espérer une vertueuse modération de ce côté.
Le dominant est lui-même dominé par une externalité abstraite, et dès que l'obligation s'en fera sentir, il évoluera rapidement vers une décroissance subie et sélective pour préserver ses prérogatives: raison de plus de refuser ce scénario qui a déjà débuté.
Quant à ton père ou ton voisin, soumis à la propagande quotidienne, peut-on leur reprocher leur incompréhension? La monde qui s'annonce est radicalement différent, à la fois de ce qu'il fut, mais également de la représentation qui en est faite.
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
Si je comprends bien, tu parle de la soif de pouvoir et du besoin de paraitre de nos politiciens ?
C'est vrai que la bête politique à un caractère bien particulier mais reste néanmoins un homme, une femme, comme les autres. Tout comme il y a une petite partie de la population concernée par l'avenir de l'espèce humaine (pas de la planète, elle s'en fout la planète : elle dure !), cette fraction se retrouve, peu ou prou, également chez nos élus ... C'est cet espoir qui fait vivre ; expression littéralement justifiée dans ce cas.
L'excellent film d'anticipation, hélas sous-estimé, qu'est Elysium a une autre vision de l'avenir, faisons que cela reste un film.
C'est vrai que la bête politique à un caractère bien particulier mais reste néanmoins un homme, une femme, comme les autres. Tout comme il y a une petite partie de la population concernée par l'avenir de l'espèce humaine (pas de la planète, elle s'en fout la planète : elle dure !), cette fraction se retrouve, peu ou prou, également chez nos élus ... C'est cet espoir qui fait vivre ; expression littéralement justifiée dans ce cas.
L'excellent film d'anticipation, hélas sous-estimé, qu'est Elysium a une autre vision de l'avenir, faisons que cela reste un film.
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Ahmed
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Si je comprends bien, tu parle de la soif de pouvoir et du besoin de paraître de nos politiciens?
Le narcissisme des dirigeants est utile à la production du spectacle rendant acceptable à tous la réduction de la vie à son "économisation". Les dirigeants sont eux-mêmes les valets de la valeur abstraite à laquelle il doivent complète allégeance: le suffrage des "citoyens" n'est qu'un tour de passe-passe scellant la légitimité par ce mensonge astucieux (le souverain de droit divin étant passé de mode, il a bien fallu trouver un substitut).
La colonisation de l'imaginaire par l'économie (que tu évoques) est bien plus grave que tous les dangers du nucléaire, de la chimie et de l'augmentation du CO2, car c'est ce qui interdit d'y porter remède.
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
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Ahmed
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Je pense qu'il ne sont pas dupes: lorsque l'on manipule des marionnettes, il est difficile de ne pas voir les fils de cette position!
Cependant, en tant qu'acteurs (c'est le bon terme!) principaux de ce spectacle de dépossession de la puissance de tous, ils se voient puissamment gratifiés en retour.
Cependant, en tant qu'acteurs (c'est le bon terme!) principaux de ce spectacle de dépossession de la puissance de tous, ils se voient puissamment gratifiés en retour.
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
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janic
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bonjour
Nous sommes tous des marionnettes manipulées, chacun dans son domaine. Cela commence par l'"éducation des parents" (eux mêmes manipulés) suivi par l'école "de la république" qui est un des sommets du bourrage de crane sous couvert de culture et de connaissance. Et cela fera des gentils soldats qui mettront leur joli papier dans une urne en croyant pouvoir changer le monde. Des marionnettes avec leurs chefs marionnettes!
Nous sommes tous des marionnettes manipulées, chacun dans son domaine. Cela commence par l'"éducation des parents" (eux mêmes manipulés) suivi par l'école "de la république" qui est un des sommets du bourrage de crane sous couvert de culture et de connaissance. Et cela fera des gentils soldats qui mettront leur joli papier dans une urne en croyant pouvoir changer le monde. Des marionnettes avec leurs chefs marionnettes!
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