Sen no sen bonjour
Absolument, mais la façon dont son rapporter les choses change absolument tout.
Il n'y a qu'une seule réalité(dans l'absolu),celle ci peut se manifester sous une multitude de formes et peut être interpréter de très nombreuses manières.
Là d’accord !
Le problème c'est que "l'homme de la rue" limite souvent ses questions-quand il se les posent- au stricte minimum.
Toujours d’accord !
C'est pour cette raison qu'il est nécessaire de bien utiliser les termes afin d'éviter les analogies trompeuses, dans le cas contraire on tombe dans l'endoctrinement.
Encore d’accord, mais je dirais plutôt que chacun choisi ses endoctrinement en fonction de son vécu, sa culture (exemple michel Onfray, le chantre de l'athéisme, qui est devenu athée et surtout anti religieux, après s'être fait tripoté par un prêtre lorsqu'il était dans une école jésuite) ce qu'il a affirmé lui-même dans une interview.
Citation:
Encore une confusion « antireligieuse » puisé dans les religions pagano-chrétiennes que sont catholicisme/protestantisme dans notre culture. Dieu n’a pas à être servi (pourquoi faire d’ailleurs ?) et punition/récompense, élus et damnés sont des concepts étrangers à la révélation que sont les livres « sacrés ».
Désolé mais cette confusion antireligieuse n'est basé que sur des faits.
Je ne dis pas que ce n’est pas basé sur des
réalités historiques, au contraire, mais la confusion vient du fait que ( pour prendre une image) on prend pour référence une bagnole pourrie, qui fume comme une locomotive, qui pisse l’huile, et donc les freins sont morts ; plutôt que la voiture neuve, étincelante juste sortie des chaines de production et que le constructeur n‘ a pas conçu pour devenir une épave dangereuse. Or on tient pour responsable le constructeur du mauvais usage de son produit et les garagistes pour des pompeurs de fric imncompétents.
Si l'on parle de seigneur ça n'est pas pour rien! le seigneur est celui qui doit être servis.
Le terme seigneur est utilisé comme comparaison (dans le sens que lui donne la judaïté), c'est-à-dire celui qui rend la justice avec équité. On pourrait dire que nos juges actuels sont aussi des seigneurs. Or dieu, en tant que tel, n'a pas besoin d'être servi, mais d'inciter les humains à un service mutuel: "
aimez vous les uns les autres!" 1 Jean 4:20
Si quelqu’un dit : « J’aime Dieu », et qu’il déteste son frère, c’est un menteur, car celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, ne peut aimer Dieu, qu’il ne voit pas.
La notion de paradis pour les justes/enfers pour les damnés est très présente dans les cultes actuels.
Bien sûr mais comme étant une référence à la bagnole pourrie de tout à l'heure (désolé pour les « pagano-chrétien » qui pourraient se sentir visés, je ne parle pas ici des individus mais des systèmes)
Le Christianisme de base est disparu depuis longtemps supplanter par les "églises" catholique et autres!
Encore vrai, mais soit on regarde à la dégradation produite et se dire qu’il faut bien faire avec ou tenter de revenir en arrière et retrouver le bon usage du produit. (c’est une des gageures de l’écologie actuellement qui veut croire qu’il n’est pas encore trop tard et cherche à revenir à une gestion plus saine de la terre). Les mouvements de réforme religieux (malgré leurs multiples défauts ou maladresses) tentent cette réforme dans leur domaine. Jésus le sage disait : «
au commencement, il n’en était pas ainsi car c’est à cause de la dureté de votre cœur que Moise vous a donné… »
Citation:
Le salut n’est donc pas réellement par soi ou en soi puisque sinon il faudrait en connaitre tous les paramètres nécessaires ce qui n’est pas à la portée humaine.
Le salut n'est pas une simple connaissance technique,il ne s'agit pas d'un mécanisme,donc tout le monde peut l'atteindre.
On peut toujours rêver !
Il ne s'agit pas de l'interprétation du modèle dominant!
Même chose, les pommes pourries ne peuvent servir de modèle, même si l’arbre en est abondamment fourni.
Citation:
selon quelle culture, là aussi!
La notion du dieu unique(un dieu) à été popularisé depuis Abraham,
Pas vraiment, pour Abraham il s’agit d’une prise de conscience du matérialisme de l’idolâtrie attribuant à des objets des pouvoirs occultes, c’est une révélation interne qui ouvre la porte à une perception ultra sensible qu’est la dialogue avec dieu.
mais la conception du Dieu Un est à attribué à Moise (en ce qui concerne les religions du Livre,car il existe bien d'autres religions!).
Pas vraiment non plus ! Jusqu’à Moïse les lois spirituelles et matérielles étaient verbales et donc soumises aux fluctuations des interprétations individuelles, plus ou moins influencée par les cultes idolâtres voisins. A partir de Moïse ces lois (pas toutes) deviennent écrites (le fameux "
les paroles s’envolent, les écrits restent" qui nous sont familiers.) et commencent pas les fameuses dix paroles des tables de la loi, résumé succinct de toutes celles qui vont suivre et que Jésus le sage reprendra dans son discours.
Donc Moïse intervient comme codificateur des lois, mais pas comme définisseur d’un dieu UN qui effectivement est abrahamique.
Par respect des traditions(?)la vision abrahamique a perduré jusqu’à nos jour.
Comme bien des traditions qui perdurent, s’estompent, se déforment au fil des siècles, c’est le genre humain qui s’y exprime . Mais dans le judaïsme, il n'y a pas d'interprétation fixe et définitive contrairement à d'autres religions du livre, deux exégètes peuvent avoir une lecture et interprétation différente sans que cela crée une opposition dogmatique, d'une part parce que la structure de la langue ne permet pas d'autre possibilité et aussi parce que c'est un état d'esprit qui s'est estompé dans les "pagano-christianismes" par intérêts de castes et de pouvoirs.
Citation:
le monothéisme est aussi dans l’incapacité de définir ce qu’est dieu
Le simple fait d’attribuer à dieu un caractère unique est déjà un premier pas vers la définition.
Dieu est saint, Dieu est juste ,Dieu est amour
Notre Seigneur est grand, puissant par sa force, Son intelligence n'a point de limite.
Toujours par analogie avec ce que l’humain peut percevoir d’une dimension
inaccessible et donc qui trouve à s’exprimer avec des mots et des images d’hommes.
Ainsi lorsqu’il est écrit "dieu est saint" , il est plus juste de dire dieu est sainteté, justice, amour comme étant des valeurs abstraites que les humains doivent chercher à intégrer à leur vécu et non le voir comme une entité humanisée (même si c'est nécessaire pour sa compréhension par tous).
Dieu est Amour, ou Dieu
est l’Amour, ce sont encore et toujours des concepts humains limités à notre perception de l’imperceptible ou pour reprendre Ramana Maharshi l'un des plus grands sages, parlait du SOI,
éternel et infini,impensable et incalculable, d'une nature impossible à expliquerC'est tirer de la bible...c'est quand même une certaine façon de définir dieu...
Bien sûr, mais par des images, des comparaisons,
par défaut d’autres moyens d’exprimer l’inexprimable.
Citation:
Si tu fais abstraction du SOI (qu’il faudrait définir avec exactitude, mais selon ce qui suis : éternel et infini, impensable et incalculable, d'une nature impossible à expliquer) le reste est applicable à la notion monothéiste de dieu.
Absolument!
Le problème c'est que comme je l'ai mentionner plus haut, le monotheisme est basé sur un défaut d'interprétation.
Pour quelqu'un de très pieux cela ne change absolument rien, par contre pour l'homme de la rue, les conséquences de cette vision des choses peuvent mener à de terribles déconvenues.
C’est vrai ! Mais d’un coté il y a ceux qui s’en fichent éperdument donc ne se sentent pas concernés, directement du moins. Puis il y a la multitude des autres qui sont dans la perception intuitive, comme Ramana, et qui ne passe pas forcément par un système religieux cadré, restrictif (dont certains ont besoin) mais qui ressentent les mêmes valeurs : amour du prochain, vérité, justice (même au travers des différentes cultures qui ont imprégné nos civilisations).
C’est comme pour la nourriture : au commencement dieu établit le VGL comme règle alimentaire (donc un idéal) ensuite les humains en ont fait « à leur tête » et le payent cher depuis des centaines de générations par des maladies et des souffrances qui auraient pu être évitées facilement.