Christophe a écrit :Pourquoi désigner des "sages" ? C'est contraire à l'esprit d'un forum où tout le monde a le droit de donner ouvertement son avis...
Je ne pense pas.
Et je vais essayer d'expliquer.
a) Ou bien "tout le monde il est gentil, tout le monde il est sympa, tout le monde maîtrise ses nerfs et - très éventuellement, s'excuse après un dérapage - cela m'est arrivé..."
Là, pas de problème. Pas besoin de modération... Place à la "liberté intégrale"...
b) Ou cela n'est pas le cas.
Et là, il faut une "modération" pour "circonscrire" ceux qui abusent...
Pour moi, modération n'est pas synonyme d'absence de liberté d'expression, sauf à admettre que la liberté, c'est aussi celle d'insulter, que la liberté, c'est de pourrir une discussion fusse-t-elle passionnante et donc passionnée, c'est d'humilier, c'est de rabaisser ou encore... de ramener, tout le temps et de façon pathologique, sa fraise !
Si de tels dérapages ont lieu, alors
la modération, au contraire, c'est préserver la liberté d'expression (de la grande majorité) face à la "casse" organisée par quelques-uns. C'est ma conviction.
Ramener à des tensions physiques (bagarre), c'est admettre que le plus costaud à raison parce qu'il cogne le plus fort ! Est-ce la liberté de mouvement ?
Ne pas confondre liberté d'expression et abus de la liberté d'expression...
C'est, pour ne rien cacher, ce que je pense.
Donc qu'il faut une modération plus nette de ce forum.
c) Et donc, ceci admis, je pense que : 1) c'est une lourde tâche pour une seule personne ; b) que c'est aussi une question d'appréciation (entre justement "une légitime liberté d'expression y compris d'idées iconoclastes" et "l'abus de cette liberté"...)
C'est ce qui m'a amené à imaginer un "comité des sages", ayant une "légitimité historique" reconnue par la pluspart des membres du forum, ayant aussi la "légitimité d'une décision consensuelle"... (le modérateur étant souvent partie prenante des débats, se retrouve "juge et partie" ; cela l'expose à la critique de ceux qui sont modérés).
C'est tout. Et aussi simple que cela.
Et j'ai donc noté que les revues "crédibles" ont un comité de lecture qui valide ou non la publication de tel article... J'aurais pû ajouter aussi que lors de décisions difficiles ("arrêter un acharnement thérapeutique" dans un service d'urgence par ex), il y a une décision collégiale qui évite le jugement péremptoire d'une seule personne (aussi qualifiée ou compétente qu'elle soit, elle a ses "a priori", ses "convictions", ses humeurs)...
Maintenant, si vous pensez que c'est contraire, c'est votre droit !