Macro a écrit :Le jour ou ce genre de bricolage s'effondre sous le poids de l'age
Ceci pourrait très bien arriver si cet objet était soumis à des contraintes comme lorsqu'il était en mouvement (hors il ne l'est plus), en mouvement — le moment entre deux appuis
"F" (x) bras de levier — voir des effets de cisaillement, créent des micro-fissures qui se produisent à la longue et la corrosion peut poursuivre son œuvre. Dans le cas présent, au-delà d'une certaine épaisseur, l'H
+ n'arrive plus à pénétrer le métal (car la configuration est stable, non-seulement elle ne bouge plus mais la structure est très sur-dimensionnée par rapport aux efforts qu'elle ne subit d'ailleurs plus qu'en flexion très faible qui ne doit résister qu'à son propre poids), donc la corrosion reste en surface et le processus s'arrête (ou considéré comme tel, car extrêmement ralenti). Idem pour les micro-fissures, qui une fois colmatées par la corrosion, la rouille ne se poursuit plus. (On le voit également avec les très vieux outils de plus d'un siècle, que l'on retrouve dans les brocantes, en-dessous de la couche superficielle de rouille/corrosion, l'acier est encore parfaitement sain.)
En cas de rupture, dans très très longtemps, l'ouvrage ne cèderait pas d'un coup (ça c'est une pure spéculation, parce que l'endroit où cela lâcherait serait plutôt vers les appuis...), le métal est élastique et résiste très bien à la traction, il serait déclaré inapte à remplir sa fonction bien avant la rupture au centre amha. Si l'ouvrage devait plonger dans l'eau dans le scénario du pire (qui a une probabilité quasi nulle d'advenir), il n'y a guère que 2m de hauteur, il n'y aurait que des blessés légers. Dans 1 siècle tous les autres polluants auront réagit à leur environnement corrosif (pour eux aussi) et seront depuis longtemps inactifs.