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Calais: un "clan" de dix baleines s'échoue sur la plage
Une troupeau de dix baleines s'est échoué lundi matin sur la plage de Calais, a constaté un correspondant de l'AFP. Six de ces mammifères de type globicéphale noir, dont un mâle dominant de 4,50 m de long et une femelle de grande taille, ont été retrouvés morts. Seuls trois mammifères ont pu être rejetés à la mer.
A l'arrivée des pompiers et de deux véhicules, deux femelles et deux baleineaux étaient encore en vie, arrosés en permanence.
Les services de la ville, aidés des pompiers et de membres de la Ligue de protection des animaux (LPA) les ont remis à l'eau en milieu de matinée, après les avoir chargés sur des bulldozers. Bien que rendus à leur élément, les trois survivants restaient près des plages encore à 13H00, semblant attendre les autres membres du clans qui, pourtant, ne le rejoindront jamais.
Une autopsie sera pratiquée
"Ce troupeau était en migration pélagique vers les îles Féroé, pour se reproduire et s'alimenter", a indiqué Jacky Karpouzopoulos, référent pélagique Nord du centre de recherche sur les mammifères marins de La Rochelle.
Le président de la Coordination mammologique du Nord de la France évoque l'hypothèse d’un échouage du mâle dominant du clan, mort en pleine mer et drossé vers les plages de Calais. Les plus lourds des animaux qui l’ont suivi sont venus se poser sur le sable, ce qui a eu pour conséquence de comprimer leur cage thoracique. Et ensuite leur asphyxie. Ce sont donc les moins lourds d’entre eux qui ont pu être remis en pleine mer.
Une autopsie doit être pratiquée pour déterminer la cause de la mort.Deux équipes étaient attendues, l'une venant de La Rochelle et l'autre de L'université de Liège.
Une première en 30 ans
La présence de mammifères marins dans le détroit du Pas-de-Calais n'est pas rare, selon un sauveteur en mer de Calais habitué à croiser au large. Ces animaux partent des Açores et du Golfe du Lion pour remonter vers les eaux nordiques en suivant les bancs de poissons. On en voit régulièrement remonter en septembre et octobre pour ensuite redescendre en mars et Avril. Mais en 30 ans, c’est la première fois qu’un tel événement se produit.
Des scientifiques ont décodé le langage des pandas
10-11-2015
Les pandas émettent treize sortes de vocalisations, des gazouillis aux aboiements, selon la situation. Toutes ont été déchiffrées grâce aux recherches menées par un centre chinois de recherche et de conservation.
Le panda, aussi, aurait son alphabet, ou du moins un langage bien particulier pour communiquer. Les vocalises des animaux ont été décodées par le personnel du Centre de reproduction des pandas de la province du Sichuan (sud-ouest de la Chine). Au total, treize ont été comptabilisées après l'étude des deux cents pandas que comptent les lieux, soit 60% des individus en captivité dans le monde.
Depuis 2010, des échanges entre petits et adultes ont été enregistrés dans plusieurs situations : à l'heure des repas, pendant l'accouplement, les soins infirmiers ou les combats. Après analyse, il a été démontré que la mère gazouille quand elle est sereine, et aboie pour signaler l'approche d'un danger. La femelle gazouille également pour répondre aux bêlements du mâle, pendant la parade amoureuse. Quant aux bébés, ils formulent des "Gee-Gee" quand ils ont faim, des "Wow-Wow" dans des moments de tristesse ou des "Coo-Coo" pendant les plus agréables.
Panda, oiseau ou chien ?
"Les pandas, dans leur processus de croissance, sont très semblables aux humains, ils aiment être avec leur mère et apprennent aussi à parler auprès d'elle. Ils apprennent lentement à rugir, aboyer, se lamenter, crier, et formuler d'autres bruits intenses", a déclaré Zhang Hemin, responsable du centre, cité par Xinhuanet.com. Une étendue de sons conséquente qui a surpris les chercheurs au départ : "Quand nous avons commencé le projet, ils se demandaient s'ils étudiaient un panda, un oiseau, un chien ou un mouton."
L'étude sera prolongée pour en apprendre davantage sur l'expression des pandas. "Si nous pouvons comprendre leur langage, cela nous aidera à protéger l'animal, et en particulier à l'état sauvage", précise le chercheur. Un traducteur utilisant la reconnaissance vocale pourrait également voir le jour grâce à ces recherches.
Un pygargue à tête blanche tient compagnie à un chat
PERCHÉS. La scène est pour le moins originale : un chat est tranquillement assis sur une barrière où, à un mètre de lui, un magnifique Pygargue à tête blanche (Haliaeetus leucocephalus) est perché lui aussi. Le rapace, dont le poids maximum peut atteindre les 7,5 kilos, est clairement plus grand que le félin qui se tient à ses côtés. Et bien que l'oiseau soit capable de s'attaquer à des mammifères, à aucun moment il ne montre le moindre signe d'agressivité envers son voisin. Plus surprenant encore : l'attitude décontractée du chat. Qui prend la peine de se déplacer seulement lorsque le Pygargue déploie ses immenses ailes pour s'envoler.
Comment les chauves-souris arrivent-elles à atterrir la tête en bas / les pieds en l’air ?
19 novembre 2015
L’atterrissage d’une chauve-souris est une des plus remarquables acrobaties de la nature. Ce mammifère ailé peut se retourner et venir se reposer suspendus la tête la première, le tout en quelques secondes.
La façon dont est réalisée cette cascade est longtemps restée un mystère, notamment parce que les chauves-souris ont les ailes les plus lourdes, comparativement au poids de leur corps, du monde animal (volant). Leurs ailes sont, comme nos mains, des assemblages lourds d’os, de muscles, d’articulations, de tendons et de peau et il se trouve que c’est ce surpoids qui leur permet d’exécuter de telles manœuvres.
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Analysée à 1000 images par seconde, il est devenu clair que les chauves-souris réorientaient rapidement leurs corps, en étendant le battement de leur aile droite tout en rétractant celle de gauche, les obligeant à rouler. Ainsi, elles utilisent la masse de leurs ailes, au lieu de compter sur l’aérodynamique.
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