GuyGadeboisLeRetour a écrit :Je ne me suis nullement trompé, je tiens juste en compte des paramètres que tu ne considères pas et qui sont:
1: Les policiers sont à bout de nerfs car l'état laisse partir en couille leur métier depuis des années (vétusté des locaux, matériel hors d'âge, salaires minables, formations nulles ou "express").
c'est vrai. C'est même devenu une milice de Macronescu, lequel joue un jeu dangereux car il les lâche aussi dans cette affaire.
2: La justice est dans le même état qui fait qu'un individu arrêté par la police se verra remettre en liberté par le juge (ou le procureur) et (pour certain) viendra narguer les flics devant le commissariat.
c'est à mon avis le plus gros problème, bien pire que le matériel pas toujours en bon état. La politique pénale en France n'est pas appliquée correctement.
3: L'état, de quelque parti que ce soit, a laissé des pans entiers de la population se paupériser (grâce, entre autres, au regroupement familial dans les années 70), les a parqué dans des barres inhumaines (qu'ils ont souvent eux-mêmes contribué à construire), supprimé la police de proximité et a abandonné le terrain aux mafias locales, pas seulement africaines.
L'Etat déverse des milliards précisément pour ces populations vivent décemment. Ils vivent mieux que des gens de la ruralité profonde. On leur construit plein d'équipements, rénovations urbaines et magasins de proximité car ils drainent la CAF, les commerçants l'ont bien compris.
Et c'est pour cela que les cousins d'Afrique les rejoignent, et que la natalité est élevée. La soupe est trop bonne pour peu d'efforts.
4: Entre la covid, les nouvelles technologies et l'éducation nationale qui elle aussi se délite, "les jeunes" sont servis !
Pour le reste, je continue à dire que ce gamin, même s'il a déjà refusé d'obtempérer, ne méritait pas la mort. Ce drame est multifactoriel. C'est plus clair, là ?
Sur le plan moral individuel, non, il ne méritait pas la mort.
La sécurité routière n'est pas une affaire morale individuellement, mais très pragmatique d'avoir le moins de morts collectivement. C'est pour cela que les FDO ont la prérogative de tirer sur le conducteur après un refus d'obtempérer s'ils pressentent un danger de mort pour eux ou pour des tiers.
Macro résume très bien : il a joué, il a perdu,
le seul responsable, c'est lui et rien que lui.
Aux Etats-Unis, ces faits divers relèvent d'une triste banalité et n'émeuvent pas grand monde.