— adopté une gestion plus vertueuse de ma boîte, j’ai plus fait de dette (mes “emprunts” sont devenus des sortes de “stock anticipatifs”).
— j’ai adopté une stratégie d’action non pas en fonction de ce que j’aurais souhaité mais selon ce que “le marché attendait de l’entreprise” (ça peut aller loin... mais au moins on voit venir tous les problèmes et surtout les solutions qui se “matérialisent” avant d’exister).
— jamais vécu cette “opposition de classes "ouvrier/patron" qui se soit condensé en une seule personne, parce que a) j’ai été très tôt “politisé” dans la famille (probablement dès 5 ou 6 ans j’ai fait ma 1ère prise de position politique
sans en avoir été très conscient) b) j’ai eu des déboires avec l’argent à l’adolescence ce qui a été génial pour moi car je n’ai plus jamais “travaillé pour de l’argent”, c) pendant très longtemps j’ai eu la vie dure, mais je ne m’en rendais pas vraiment compte puisque mon sort ne dépendait pas “des enjeux habituels”. d) Ce qui amène à devoir tout le temps s’adapter et facilement exercer plusieurs métiers. 
— naturellement été confronté ã de nouvelles limites, j’ai par exemple dû limiter mes profits et revenus pour des raisons ‘tactiques’.
— “dans” le cadre “pro” toujours TOUT auto-exploité (pas seulement moi...), et ce dans le but d’avoir le plus de liberté possible “hors”.
— mis en place un système qui m’a permis de valoriser des choses au centuple, qui à la base n’en avaient plus aucune, je le faisais par jeu, par recherche de victoire intellectuelle et d’inventivité. Et une fois que ça avait marché, je m’en désintéressais et passais au prochain “défi”. Je connais donc cette notion “d’improbabilité”, je la côtoie souvent
— au final ceci m’a apporté quelques déboires, parce qu’étant forcément dans la marge de ce que la société attend de nous, je n’ai pas suffisamment étë compris. Mais c’est pas grave, c’est le lot de tous les “inventeurs”, les “chercheurs” et autres “scientifiques”, et parce que maintenant je le sais, donc je vois la chose venir.
— pour les questions monétaires et autres, je ne mets pas tous mes œufs dans le même pa_ys...
— et en effet, tout ceci m’a également amené (après en avoir pratiqué les métiers) à avoir “l’humilité” de sous-traiter la production, ce qui a ramené la quantité de travail produite par moi proche de zéro (pas tout à fait puisque mes tâches s’expriment autrement, tout en étant ã chaque fois conscient qu’en désarticulant le fonctionnement par rapport aux normes, je ne fais que déplacer les problèmes dans des zones de contrôle qu’il m’est plus facile de gérer, mais ne résout pas fondamentalement le problème global).
L’expérience que j’ai vécu ne peut que se voir possiblement validée dans la pratique au travers de tous les points que tu soulèves, mais ramenés à un microcosme.
Et donc il serait éventuellement possible(?) de faire un collapse de tout le système, sans trop m’avancer “en tarissant à la source l’expression de ses abstractions spéculatives” les unes aprės les autres. (Ça ne doit pas marcher partout hein, c’est juste l’idée)...
Et le stress test qu’a été la crise covid, a démontré que (non sans mal) le système résisterait à une mutation (et comment). Mais ça impliquerait bien sûr de redéfinir (toute ou bonne partie?) de l’activité humaine... Et de ce qui est co-relatif: “la cessation du concept de l’exploitation des ressources.” (fondé sur un modèle de prédation dont j’ai toujours tenté m’extraire)
Et je ne doute pas que d’autres aient expérimentë des choses similaires (dont probablement toi et d’autres dans le fo-fo)
