Cette destruction permanente de la masse monétaire mondiale, condamne à la croissance financière perpétuelle ou la crise, soit la mort.
Il n'y a pas de destruction de la masse monétaire mondiale, au contraire elle atteint même un niveau prodigieux, ce qui est la cause des soucis actuels puisque cela rend toujours plus difficile son auto-accroissement, sauf à recourir à certains artifices.
Tu te focalises trop sur le phénomène d'emprunt dont tu surestimes le caractère phénoménal.
Tu écris aussi:
Le souci est que les règles du jeu actuel, le système, fait coïncider de force des intérêts contradictoires:
plus l'ouvrier en a et moins le patron en a et inversement.
Les critiques altercapitalistes portent effectivement exclusivement sur le côté distributif de la valeur abstraite produite, le chômage accentuant l'inégalité intrinsèque des rapports de forces, la situation ne peut guère évoluer dans un sens collaboratif (même l'Allemagne a abandonné son fameux consensus social). Ceci est normal, tout comme l'atonie intellectuelle de la gauche qui misait sur un développement distributif qui finirait par "ruisseler" (sic!): c'est sa faute originelle que d'avoir renoncé à comprendre que c'est dans la production de valeur que se situait "le loup" (pour faire bref!). Avec la crise du système d'accumulation de la valeur, il serait temps de chercher à comprendre la véritable cause. On risque alors de se rapprocher de ton analyse (hors usines atomiques!), même si ta conceptualisation est encore approximative...