Il faut faire une pesée des intérêts et prendre une quantité considérable d’éléments en compte, tels que:
— la compétitivité est une donnée du monde économique tel que vu par les acteurs boursiers du monde actuel. C’est pas une donnée écologique. A terme ce n’est pas/plus “viable”.
— Ahmed connait mieux ça que moi mais la razzia sur les ressources minières et leur commercialisation ne peut pas être vue sous cet angle là, puisque les prix pratiqués et la pseudo-concurrence qui construit la sacro-sainte “loi du marché” est non seulement le reflet d’un monde fictif basé sur des valeurs abstraites mais un pillage à lourde conséquence pour les générations futures. Ce qui n’est pas le cas pour le solaire thermodynamique et photovoltaïque. Tout ceci est biaisé. Cette pseudo ”compétitivité” ne peut pas être considérée comme “saine”!
— le nucléaire a véritablement bénéficié d’un soutien colossal depuis plus de cinquante ans, au point que la filière pompait presque tous les investissements disponibles dans la recherche scientifique travaillant dans le secteur de l’énergie. L’un dans l’autre, le sponsoring du nucléaire a probablement dépassé les 200%... (relativement à cette notion de “compétitivité” et le rendement réel du combustible nucléaire dans l’exploitation d’une centrale.)
— pour que les EnR (ici le photovoltaïque) puissent se développer à l’échelle industrielle, que le rendement des panneaux double sans que le coût au m2 explose, il faudra atteindre une masse critique avec effet de levier suffisant dans la demande. Il faut rappeler que les rendements théoriques ne cessent de progresser (48% et plus) ce n’est pas comme si l’on avait atteint un plafond.
Et quoi qu’il en soit, il faut prendre en compte qu’il n’y a pas de minerai à acheter pour des centaines de millions, voire des milliards d’années... Vous chiffrez ça comment ?