Ils disent en gros que les milliards mis sur la table pour relancer la croissance vont nous mener encore plus vite dans le mur.
C'est exact et on ne peut que souscrire à cette appréciation, cependant tous deux sont de fervents promoteurs de la transition écologique, seule possibilité d'apporter quelque substance à la transition économique: il faut bien fournir une justification un peu tangible aux perfusions massives de liquidités ex nihilo. En gros, il s'agit de faire croire que l'on veut tout changer pour conserver l'essentiel. Tant que l'on restera dupe d'un mécanisme extériorisé (hypostasié) et que l'on fera comme s'il s'agissait seulement de prendre les bonnes décisions, rien ne changera positivement, quelque soient le type de mesures, bonnes ou mauvaises: les fluctuations ne s'observeront qu'à la marge.
Tout repose malencontreusement sur cet algorithme dont le préalable serait de s'affranchir... Alors, comme le dit
Obamot, il y aurait de la marge de manœuvre... Concernant le confort, je ne le trouve pas si grand, sauf à en limiter la définition au strict plan matériel et encore, sur ce point d'une part il n'est pas si généralisé et d'autre part se paye de toute façon très cher... Une lente régression sociétale (bien que je ne situe pas le "mieux" dans le passé!) à conduit à la famille nucléaire (sic) avant que celle-ci n'implose à sont tour et que les relations sociales se réduisent comme peau de chagrin, dynamitées par leur marchandisation et l'impossibilité ontologique de l'atomisme social, ce redoutable oxymore...
PS: le covid19 n'a fait qu'empirer les choses et rend encore plus difficiles le relations sociales.