C'est juste, mais la disparition de la faune sauvage symbolise le recul du monde naturelle face à celui de l'artifice.
Ainsi chaque espèce qui disparait est un au revoir définitif, dans quelques générations certaines espèces pourtant familières rejoindront les musées aux mêmes titres que les grands mammifères ou les dinosaures...
Il serait temps de comprendre que les processus en jeux entraine une disparition délibéré de la faune et de la flore, il s'agit d'une logique implacable et non d'un incident de parcours causé par de "mauvaises pratiques".
Bien sûr, mais le résultat est le même. Des extinctions, il y en a déjà eu et dame nature a su s’en remettre et l’humanité se sera probablement éteinte avant disparition totale des écosystèmes.
Cette humanité a été comparée, à juste raison, avec le développement des cancers chez les êtres vivants : hyper multiplication, dévoreuse d’énergie sans limite et c’est ce processus qui conduit ce cancer à son autodestruction.
Or que remarque-t-on concernant cette pathologie et les moyens utilisés pour lutter contre : les mêmes moyens que ceux qui les ont engendrés : En quelque sorte le mal par le mal (qui n’a rien d’homéopathique au contraire) et le mal n’en est pas réduit pour autant(c’est élémentaire mon cher Watson !) mais au contraire progresse toujours aussi rapidement. C’est donc un état d’esprit qu’il faut changer, une façon différente d’aborder la question et c’est bien là qu’est la difficulté au niveau d’une société entière.
Reste, malgré tout, un tout petit espoir de changement comme cela se laisse entrevoir avec une prise de conscience progressive dite écologique (il y a encore énormément de chemin à parcourir, si le temps nous en est laissé) de cette relation intime entre cette flore et faune et nos choix de vie. Or et j’y reviens, verser quelques larmes de crocodiles sur quelques animaux exotiques en danger quand dans le même temps ce sont des milliards d’autres animaux qui sont assassinés inutilement, il y a une manque de cohérence.
Pour reprendre une vieille expression : « balayons déjà devant notre porte, avant de nous occuper de celles de nos voisins » et occupons nous en priorité de nos insectes pollinisateurs, par exemple, ce qui est bien plus impératif que quelques rhinocéros ou éléphants à des milliers de km d’ici, qui eux n’ont pas ce problème chez eux et dont les gouvernants et associations de défense locales ne viennent pas défendre les abeilles contre les multinationales des pesticides qui les tuent chez nous.