Et dans d'autres régions du monde, une forte augmentation de température n'aura pas forcément de conséquences majeures. En France par exemple, j'ai regardé les projections faites par météofrance avec leur logiciel intéractif, et globalement les changements les plus palpables devraient être dans l'asséchement des sols plus fréquent et intense, des canicules plus nombreuses et intenses mais rien qui (à priori!!) modifiera le biotope de façon visible, sauf dans les zones déjà sensibles (Méditerranée, montagne, zone au niveau de la mer par risque de submersion)
Tu as bien fait de mettre le "a priori"
. (perso je n'y crois pas au vu de ce que j'observe). Le biotope sera très fortement impacté et ce par les événements extrêmes. Il suffit de voir l'état des forêts dans le centre et dans l'Est. Deux étés secs et un coup de sèche cheveux à 43°C l'été dernier ont laissé des traces.
Pour beaucoup d'espèces le 42-43°C est vraiment la limite. On a vu l'effet de 46°C sur une végétation méditerranéenne pourtant mieux adaptée.
Si on a un coup de chaud à 46°C qui remonte sur le centre et l'Est, les forêts vont être partiellement détruite.
Et quand l'effet régulateur de la forêt va disparaître, les coups de chaud vont encore être plus violent.
Plus que la moyenne, ce sont les extrêmes qui posent problème.
Juste en ce moment il fait froid après un hivers très doux. Il gèle sur une végétation qui a déjà démarrée, et ça fragilise les plantes qui vont s'épuiser à refaire des feuilles une seconde fois.
Il y a un vrai sujet à creuser sur la réduction d'écart de température entre pôles et équateur et son effet sur le jet stream. Les incursions d'air soit très froid, soit très chaud vont nous impacter plus que les moyennes.