La fable du réchauffement anthropique et de la lutte contre le CO2

[izentrop]

être chafoin , bravo pour l'analyse et l'ouverture d'esprit ... Par contre les oeillères se renforcent pour celui qui se reconnaîtra .

[Exnihiloest]

...
https://www.youtube.com/watch?v=5k_6_HwjUEg

Étonnant cette vidéo : il semble promouvoir l'autonomie réflexive des personnes auxquelles il s'adresse, et dans le même temps il fait ce qu'il dénonce chez ses adversaires, à savoir du bourrage de jeunes crânes avec un crédo moralisateur asséné sans argumentation !!! (Ex : "vous n'avez pas à avoir peur du climat", "vous n'avez pas à avoir honte de vivre avec les progrès de notre époque", "les politiques climatiques sont nuisibles").

C'est tout à son honneur d'avoir accepté les armes de ses adversaires.
Il semble en effet aujourd'hui impossible de toucher les autres par des arguments purement rationnels. C'est le catastrophisme qui est utilisé par l'écologisme, notamment pour le récauffement climatique, l'argumentation biaisée par le choix de sélection, la culpabilisation, ainsi que les postures psychologiques ("je suis en colère", "je suis une victime"...).

Ce qui est étonnant, c'est de dénoncer cette situation dans certain camp seulement, en général le clan adverse.

Sur le fond :
- "vous n'avez pas à avoir peur du climat" : c'est exact. La peur ne vient que des scénarios-catastrophes, régulièrement revus à la baisse, conséquence des révisions de la sensibilité climatique par le GIEC.
- "vous n'avez pas à avoir honte de vivre avec les progrès de notre époque" : c'est exact, il faut se départir de la culpabilisation engendrée par la propagande écologiste contre les consommateurs et contre les producteurs
- "les politiques climatiques sont nuisibles" : c'est exact. Il est démontré qu'elle n'auront aucun impact sur le climat, mais un réel coût, ce sera de l'argent gaspillé, une véritable spolation des populations.

On voit que son combat est une résistance à la tentative de conditionnement de la religion écologiste.

[eclectron]

Sur le fond :
- "vous n'avez pas à avoir peur du climat" : c'est exact. La peur ne vient que des scénarios-catastrophes, régulièrement revus à la baisse, conséquence des révisions de la sensibilité climatique par le GIEC.

Si cette courbe montant la rapidité du réchauffement actuel te rassures…
Trait bleu quasi vertical dans la zone cerclée en orange .


tiré de https://youtu.be/XGq4WRTLfvc?t=1391

- "vous n'avez pas à avoir honte de vivre avec les progrès de notre époque" : c'est exact, il faut se départir de la culpabilisation engendrée par la propagande écologiste contre les consommateurs et contre les producteurs

"il faut" … c’est ça l’argumentation ????
Sans préjuger des solutions, prendre conscience que ça ne peut continuer éternellement tel qu’actuellement, peut amener à une poussée populaire salutaire vers du durable. Je te rassure aucun changement significatif à l’horizon, « business as usual » est de mise. Ritaud et Exnihiloest sortent vainqueurs par KO.

- "les politiques climatiques sont nuisibles" : c'est exact. Il est démontré qu'elle n'auront aucun impact sur le climat, mais un réel coût, ce sera de l'argent gaspillé, une véritable spolation des populations.

Déjà rien ne bouge significativement, il suffit de regarder le mix énergétique mondial.
Tu nous parles de « other », le pauvre trait bleu foncé sur la courbe


D’autre part, qu’est ce qui t’assures que les solutions durables du futur sont celles évoquées aujourd’hui ?

[Exnihiloest]

Aucune des courbes ci-dessus n'indique un quelconque danger.

La peur est entretenue par les prévisions d'évolution des modèles du GIEC, et celles-ci ont toujours été fausses :


A ce niveau d'incompétence dans les prévisions, le GIEC a même le droit de se taire.

[eclectron]

Je conçois grandement qu'il n'est pas aisé modéliser le climat, encore moins avec précision.
la courbe rouge est la moyenne de 102 modèles
les mesures réelles restent dans ce que prédisent certains modèles, ce qui n'est intentionnellement omis(?) sur ton graphique.
Tout ce que ton graphique dit est qu'une majorité de modèles sont trop pessimistes sur le climat (ou top optimiste sur les températures).
Certains modèles voient juste, ou plus précisément mais cela n'est pas montré...

Peut on dire que nos activités ne participent en rien au réchauffement ?

Lorsque l'on observe les données réelles sur 20 000 ans, avec la même échelle de temps, on voit clairement un accroissement de température à une rapidité comme jamais depuis 20 000 ans.

[Exnihiloest]

Je conçois grandement qu'il n'est pas aisé modéliser le climat, encore moins avec précision.
la courbe rouge est la moyenne de 102 modèles les mesures réelles restent dans ce que prédisent certains modèles...

Tu l'as dit.

Alors pourquoi 102 modèles ?!
Pour pouvoir présenter le "bon" après avoir mesuré les températures ?
Mais alors pourquoi faire des prédictions?!

On a l'évidence qu'en climatologie, la méthode scientifique n'est pas respectée.

[eclectron]

On a l'évidence qu'en climatologie, la méthode scientifique n'est pas respectée.

Tu n'as pas du faire beaucoup de recherche fondamentale ou de conception avancée dans ta vie pour tenir de tels propos.
Il faut accepter se tromper pour créer et apprendre...
Quand bien même il n'y aurait qu'un seul modèle qui soit juste, il y en aurait un et pas zéro.
A part critiquer ceux qui tentent de comprendre et de faire, tu as construit quelque chose dans ta vie ?

[Forhorse]

Oui il construit de la désinformation pour défendre son business...

[Ahmed]

Je crois que vous vous méprenez sur les motivations ainsi que sur la logique cyniquo-rationnelle de notre ami Exnihiloest. J'ai déjà écrit une sorte d'analyse de sa "méthode" qu'il a qualifiée "d'illusion" de ma part, alors qu'effectivement elle n'était qu'une interprétation superficielle, ce que je reconnais bien volontiers (superficielle, mais cependant exacte).
En réalité et peu importe ici la teneur des conclusions auxquelles cela le conduit, il existe un arrière-plan historique qui est essentiel à la fois dans l'histoire des idées et l'évolution actuelle du monde, car depuis cette période, rien n'est plus pareil. Il s'agit de questions assez complexes qui se prêtent mal au cadre trop restreint d'un forum... mais je peux développer un peu!
En gros, la révolution galiléenne marque un tournant décisif en renonçant à comprendre le monde dans sa multiplicité (ce qui était traditionnellement le lot des savants-philosophes), à s'affranchir du "pourquoi" pour appréhender une réalité objective et comprendre le "comment" des lois de la nature sans plus de considération pour les conséquences ou l'arrière plan moral. Rabelais condamnait "une science sans conscience", sans comprendre que l'amoralité de la science est une condition nécessaire de son existence. L'objectivité du monde, posée comme postulat préalable évacue toute possibilité d'intervention de Dieu ou des hommes hors du champ des seules lois déterminismes. Ce qui est perdu d'un côté (la multiplicité des trajectoires et le désenchantement du Monde) se trouve malencontreusement compensé par la puissance transformatrice, dans une seule direction. Dorénavant science et puissance vont se confondre dans une illusoire neutralité: en devenant parfaitement politique et idéologique, cette alliance* évacue toute possibilité d'existence à la politique et à l'idéologie en supprimant le sujet. C'est en ces termes qu'il faut comprendre les étranges imprécations de notre ami contre les obscurantistes et autres "vils idéologues", tout comme son auto-célébration en tant que représentant de la Raison, de la logique formelle et des Lumières...
On le voit, il s'agit d'un système de pensée parfaitement cohérent à l'intérieur de son périmètre et si l'on respecte ses catégories propres. Son succès s'explique par sa capacité destructrice que rien ne vient entraver, puisqu'il revendique l'autonomie absolue.

* Francis Bacon l'énonçait ainsi: "Sciencia e potentia in unum coincidunt"

[Ahmed]

PS: je voudrais éviter une confusion: je ne parle pas ici du Galilée partisan trop célèbre de l'héliocentrisme, mais de l'expérimentateur qui s'était penché sur la chute des corps, la vitesse de boules sur un plan incliné (expérience assez foireuses, mais fructueuses dans leurs principes) et l'isocronicité du balancement du pendule (plus concluante). Exprimer les phénomènes physiques par des formules mathématiques était vraiment novateur.