Les mesures écologistes contre-productives

Les catastrophes humanitaires (dont les guerres et conflits liés aux ressources), naturelles, du climat et industrielles (sauf accident nucléaire ou pétrolier qui sont dans le forum énergies fossiles et nucléaire). Pollution de la mer et des océans.
sicetaitsimple
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Re: Les mesures écologistes contre-productives




par sicetaitsimple » 16/12/23, 17:58

sen-no-sen a écrit :Même si elle était maitrisée demain matin, la fusion ne changerait toutefois pas grand chose,car elle ne serait pas encore "à point".

D'où les 40 ans!
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Re: Les mesures écologistes contre-productives




par GuyGadeboisLeRetour » 16/12/23, 18:00

On peut aimer le nucléaire saignant ? :oops:
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sen-no-sen
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Re: Les mesures écologistes contre-productives




par sen-no-sen » 16/12/23, 19:04

GuyGadeboisLeRetour a écrit :On peut aimer le nucléaire saignant ? :oops:


Oui on appel cela un réacteur à eaux pressurisée! :lol:
A vrai dire avec la fusion on a mis un peu la charrue avant les bœufs*,il faudrait déjà développer des réacteurs de type MSFR(Molten salt fast reactor) ou de réacteurs couplé à accélérateur de particules(type Myrrha).

*Même chose avec l'hydrogène...
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Re: Les mesures écologistes contre-productives




par Ahmed » 16/12/23, 19:47

L'empire romain ne fut pas victime de la "décadence" (les considérations pseudo-morales ne valent pas analyse) mais de plusieurs facteurs dont le plus intéressant était lié à son métabolisme: sa faculté à conférer la citoyenneté romaine, et à ses avantages associés, impliquait de coloniser toujours de nouveaux territoires afin de continuer à pouvoir effectuer des "déplacements entropiques horizontaux" *. Cette croissance ne pouvait se poursuivre indéfiniment et elle était aussi limitée par les moyens techniques de l'époque (vitesse du cheval!); ainsi, dans cet organisme, les organes distaux n'étaient pas alimentés correctement en influx nerveux... Les grands organismes sont moins adaptables, moins résilients que de plus petits: lorsque des modifications climatiques ont perturbé les approvisionnements, le contrat social implicite a été rompu.

Le Moyen-Âge est une période si longue qu'il est difficile de porter un jugement lapidaire sur cet ensemble évolutif et varié. Avec des aspects sombres, ce fut pourtant une période inventive du fait même de ses difficultés. Le côté ascétique de la religion devrait plutôt être considéré comme une adaptation idéologique à ces nouvelles contraintes. Cet argument tient d'autant moins que c'est la base religieuse qui, à un certain moment fut le moteur de l'expansion économique et technique, en tant que continuation de l'œuvre de Dieu qui l'institue libre possesseur de toutes les autres créations qui sont subordonnées à l'Homme et à son usage (et mésusage!). La Renaissance témoigne, malgré sa réputation (mais déjà son titre est une arnaque!), de moins d'inventivité, puisqu'il s'agissait de retrouver et célébrer un passé antique indépassable; c'était sans doute une étape nécessaire pour intégrer les nouvelles virtualités.

La courte période actuelle peut se comparer sur certains points avec l'antiquité romaine: le consensus social repose dans les phases démocratiques sur la consommation (panem et circenses!) et une croissance économique assise à la fois sur l'impérialisme économique et la (grosse) bulle de 60 millions d'année d'accumulation des fossiles combustibles. Le tarissement progressif de ces ressources remet en cause cet équilibre et nous oriente très logiquement vers des régimes plus autoritaires...
Effectivement, la trajectoire actuelle ne pourrait factuellement être maintenue que par la maîtrise d'une source énergétique massive, en substitution de celles défaillantes. C'est actuellement un pari qui est doublement risqué: un gain signifierait le triomphe de la technique, donc l'extension de la technosphère et la disparition corrélative de la biosphère; un échec mettrait l'humanité devant un problème insoluble, puisque les voies transversales ont été éliminées au profit de celles que nous connaissons et dont nous sommes devenus dépendants (ne serait-ce qu'en termes démographisues).

* Pour diminuer l'entropie locale des citoyens, il fallait augmenter celle de populations environnantes.
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Re: Les mesures écologistes contre-productives




par GuyGadeboisLeRetour » 16/12/23, 20:04

Et puis, la décadence de l'empire romain (comme le nôtre, de la Chine à l'Europe en passant par la Russie et l'Inde) est dû aux élites (politiques et financières) pourries, pas aux marginaux, encore moins aux technologies de l'époque.
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Re: Les mesures écologistes contre-productives




par sicetaitsimple » 16/12/23, 20:17

sen-no-sen a écrit :
Oui on appel cela un réacteur à eaux pressurisée! :lol:

Qui produisent depuis environ 40 ans environ 70% de l'électricité en France.
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Re: Les mesures écologistes contre-productives




par GuyGadeboisLeRetour » 16/12/23, 20:54

sicetaitsimple a écrit :
sen-no-sen a écrit :
Oui on appel cela un réacteur à eaux pressurisée! :lol:

Qui produisent depuis environ 40 ans environ 70% de l'électricité en France.

Et dont la technologie a été choisie pour fabriquer du plutonium afin de faire de la France une puissance nucléaire militaire de dissuasion, parmi d'autres, moins dangereuse potentiellement.
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Re: Les mesures écologistes contre-productives




par sicetaitsimple » 16/12/23, 21:11

GuyGadeboisLeRetour a écrit :Et dont la technologie a été choisie pour fabriquer du plutonium afin de faire de la France une puissance nucléaire militaire de dissuasion, parmi d'autres, moins dangereuse potentiellement.

Reneignes toi mieux, ce que tu dis est juste ridicule
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Re: Les mesures écologistes contre-productives




par Ahmed » 16/12/23, 21:54

J'écrivais plus haut: "...nous oriente très logiquement vers des régimes plus autoritaires..., qu'il faut compléter ainsi: "avec un nouveau consensus fondé sur la création et le rejet d'un ennemi commun."
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Re: Les mesures écologistes contre-productives




par GuyGadeboisLeRetour » 16/12/23, 23:31

sicetaitsimple a écrit :
GuyGadeboisLeRetour a écrit :Et dont la technologie a été choisie pour fabriquer du plutonium afin de faire de la France une puissance nucléaire militaire de dissuasion, parmi d'autres, moins dangereuse potentiellement.

Reneignes toi mieux, ce que tu dis est juste ridicule

À la sortie de la Seconde Guerre mondiale, la France lance un vaste programme nucléaire avec la création du Commissariat à l’énergie atomique (CEA), mais, faute de moyens, il lui faudra du temps pour rattraper son retard. Pendant les années 1950, tout s’accélère car le pays lance un programme nucléaire militaire qui l’amène à développer une force de dissuasion durant la décennie suivante. En parallèle, débute la construction des premières centrales nucléaires françaises, devant produire plutonium et électricité.
wiki

Et:
Ainsi, conçus et construits au moment où la France s’est dotée
de l’arme nucléaire et de sous-marins nucléaires, les réacteurs
français pour l’énergie sont marqués par la dualité civil-militaire.
Les réacteurs de première génération ont tout d’abord été
optimisés pour la production du plutonium militaire ; ceux de
seconde génération ont eu pour objectif premier la propulsion
navale. Cette dualité est toujours présente dans le parc actuel
composé de REP proches des chaudières de la marine

https://www.refletsdelaphysique.fr/arti ... 860p34.pdf
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