On en sait un peu plus sur les méthodes du Pentagone + autres nouvelles infos:
1) aucun groupe islamiste n'aurait revendiqué être l'auteur du crash, jusque-là:
The Mirror, 20:37, 21 May 2016 a écrit :ISIS release new audio recording 'from leader' - but it DOESN'T mention EgyptAir flight 804
ISIS has released a new audio recording purportedly from its leader Abu Muhammad al Adnani - but it doesn't mention the EgyptAir flight MS804.
Speculation had mounted on whether the terrorist organisation would claim responsibility for the EgyptAir tragedy after announcing it was preparing a statement earlier today.
But when the 31-minute long message, titled "That They Live By Proof", was released by the group's Al-Furqan media unit tonight, it became apparent that the group had not mentioned the downed passenger plane.
Source: http://www.mirror.co.uk/news/world-news ... ng-8022336
2) Pourtant, la compagnie égyptienne avait placé trois agents de sécurité à bord de l’avion (jugé à risque), telle que le prévoit la procédure de la compagnie lors de tels vols. Pourquoi "à risque" (étrange, il ne l'ont pas dit.)
3) Pour les investigations du Pentagone, les États-Unis seraient en mesure d’examiner les images par satellite pour y repérer des traces d'explosion en vol. Cela n’aurait pas été le cas selon eux. D'un autre côté, une bombe incendiaire dont la caractéristique serait de bouter le feu et non faire exploser la carlingue, ne sera pas détectable par satellite...
4) Entre-temps, France24 élimine un peu vite l’hypothèse malveillante alors que nous n’avons encore si peu d’éléments. Etrange! L’opinion publique est-elle déjà entrain d’être «préparée» pour conforter la thèse d’un accident technique. C’était ma crainte.
5) Sans vouloir interpréter trop tôt la situation, résumons les faits connus avec quelques suppositions:
— l’avion volait normalement
— le pilote ne signale aucun dysfonctionnement au sol pour demander un atterrissage d’urgence ou signaler qu'il serait en détresse, ni ne détourne sa route préalablement en raison de signaux d’alertes précurseurs.
— avant le crash, il ne cherche pas, ni à changer sa trajectoire, ni sa vitesse, ni son altitude, ni à demander un couloir sécurisé, ce que font les avions en détresse pour éviter de toucher des jets qui passeraient en-dessous en cas de perte de portance et ou de crash.
— aucun message de détresse n’est émis avant la chute de l’appareil.
— si la fumée a été détectée dans les toilettes, et qu’un assaillant en ait profité pour y mettre une bombe ou un piège incendiaire, les agents de sécurité ne se sont rendus compte de rien et n’ont donc pas pu intervenir.
— seules quelques pannes et de la détection de fumée est envoyé dans les messages ACARS, 2 minutes avant le crash. Ce qui est très peu, 2 minutes c’est à peine le temps que mets l’avion pour tomber depuis 11’000 mètres d’altitude.
6) Voyons les causes (juste avant le crash):
— la piste d’une nouvelle forme d’attentat à la bombe incendiaire;
— incendie à bord — avec cause malveillante ou non — en-dessous de la cabine de pilotage?
— une autre alarme indiquant alors une défaillance du système de commandes de vol,
Les deux s’étaient déclenchées très peu avant la chute de l'appareil ou pendant la chute de ce dernier.
A défaut d’avoir prouvé qu’il s’agissait d’un attentat, cela implique donc un feu d’origine électrique (ce sont les défaillances électriques provoquant des pannes qui semblent nous le dire…commande de vol….)
7) Mais comment serait-ce possible? Toutes sortes de fusibles peuvent sauter en cas de composants qui grilleraient. Les circuits eux-mêmes sont protégés, isolés pour que cela n’arrive pas. Donc les composants sont de facto désactivés si un fusible saute, avant même qu’ils ne puissent prendre feu. Et difficile de prendre feu avec une atmosphère appauvrie en oxygène (le feu ne part pas, ni ne prend pas). Pour que ça brûle il faut un gros court jus hors des système de sécurité, oui mais la conception même des circuits électriques empêche cela, ça ne devrait donc pas exister… Et il y a redondance des calculateurs et la possibilité de passer en commande manuelle devrait théoriquement permettre de poser l’avion (sauf les Airbus qui n’ont qu’un joyce-stick réputé plus sûr que des commandes mécaniques à défaut de celles-ci…?)
8} Quoi qu’il en soit, au regard des probabilités et en admettant que la conception de l’avion n’est pas en cause, ne serait-il pas logique que la balance penche plutôt fortement pour un attentats? (ou alors énorme erreur de conception à quelque part!) On avait déjà eu une énorme surprise avec l’affaire étouffée des sondes Pitot du vol Paris-Rio (AirFrance) ou des modèles pour moyens-courriers avaient été installées par « souci d’économie » sur des long-courriers…
De deux choses l’une dès lors qu’ils auront retrouvé l’épave:
9) il y a des signes évidents d’explosion et on en arrive vite à une intention criminelle.
10) les boîtes noires donneront des éléments décisifs, qu’il faudra ensuite valider par les éléments de l’épave. Les boîtes noires ne le permettent pas complètement, la cause est plus insidieuse et il faudra remonter l’épave pour être sûr d’une défaillance technique (VS attentats) et analyser ce qu’il s’est véritablement produit, déterminer quels sont les points faibles de ces avions et trouver comment y remédier sur toute la flotte Airbus des avions du même modèle en faisant les transformations nécessaires pour que cela ne puisse plus jamais se reproduire..
Tout cela prendra alors plusieurs années.
Au total, 66 personnes se trouvaient dans l’avion : 56 passagers, sept membres d'équipage et les trois agents de sécurité. Parmi les passagers – dont deux bébés et un enfant – figuraient 30 Égyptiens, 15 Français, et des ressortissants de dix autres pays. En pensée avec les victimes et leurs familles.