C'est le grand bazar ce fil: prière de répondre loyalement à la question, merci!
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izentrop a écrit :Obamot a écrit :Tous les propos d'Izentrop se basaient au départ sur le modèle de la CIPR, qui avait une base physique, datant d'AVANT la découverte de l'ADN >>>. Il ne peut donc se prévaloir maintenant des questions relatives à l'ADN/ARN dans ses arguments, puisqu'il l'a omis au départ [...] propos qui ne tenaient donc pas compte des dernières percées dans ces domaines (lui qui veut tant y recourir dans ses arguments, c'est déjà un fichu culot pour quelqu'un qui en est resté aux connaissances scientifiques qui ont plus d'un siècle...).
Donc de deux choses l'une:
— ou bien il parle de l'ADN/ARN et alors il admet que son postulat de départ était faux, et par conséquent il dit clairement que les conclusions de recherches en matière de mortalité ayant pour cause l'irradiation à faible dose son recevables (puisqu'il soutien qu"'il serait normal que des études soient réalisées pour en savoir plus").
— ou bien il ne l'admet pas et il ne peut plus broder autour des questions de l'ADN/ARN car ça n'aurait plus aucun sens.
Tu me fait trop d'honneur à toujours me faire des procès d'intention![]()
"Il vaut mieux prêter à sourire que donner à réfléchir" Les nulls
Insultes, mais tu refuses de répondre à cette question pourtant essentielle, puisque c'est à partir de là que tu as fait dériver le sujet de ce fil.
izentrop a écrit :c'est normal que des études soient réalisées pour en savoir plus et ne pas rester sur des images d' Épinal
Pour sortir de l'intangible et puisque tu ne réponds pas loyalement aux objections, si tu veux des études, voilà de quoi potasser:
Georgetown University, qui ne va clairement pas dans le sens d'un constat d'une «amélioration des choses».
https://www.youtube.com/watch?v=Lyix4Bhnm2w
Source: http://www.aspmedia.org/2013/featured/f ... -wildlife/
Les animaux mutants dans les zones irradiées, ne sont pas légions dans les zones irradiées, nous apprend l'Usine Nouvelle, c'est pour la bonne et simple raison que gravement atteints ils ne vivraient pas longtemps, mangés par des prédateurs et non pas du tout "parce que la nature aurait reprit ses droits"... >>>
La légende urbaine selon laquelle "La faune et la flore pulluleraient dans les zones irradiées": est FAUSSE >>> (Source Izentrop/IRSN)
Anders Pape Møller, chercheur au Laboratoire d'Ecologie, Systématique et Evolution du CNRS a écrit :Plusieurs études font état que la faune et la flore repeuplent avec vigueur les zones les plus irradiées autour de Tchernobyl et de Fukushima. Anders Pape Møller, chercheur au Laboratoire d'Ecologie, Systématique et Evolution du CNRS, illustre la réalité à travers un enregistrement audio. Un premier son nous fait entendre des dizaines de cris d’oiseaux différents dans une zone proche de la centrale japonaise accidentée. 200 mètres plus loin, un autre enregistrement se limite à un silence lugubre. Ce qu’il se passe est qu’autour d’un site accidenté, la radioactivité se dépose par tâches et "il y a une survie plus faible de la faune en zone contaminée", assure le chercheur.
Selon une étude menée sur des hirondelles de cheminée, seuls 30 % des individus survivent dans des zones contaminées, contre 50 % dans des zones peu ou pas contaminées. D’autres études montrent une prévalence de l’albinisme chez des mésanges et de cataractes chez les rongeurs en zones contaminées, deux facteurs de mortalité précoce. Pour Jean-Christophe Gariel, directeur de l’environnement à l’IRSN, les résultats discordants reflètent le fait que "l’étude des effets sur la faune et la flore par des éléments de stress extérieurs est extrêmement complexe". Cela demande des approches pluridisciplinaires (écologie, biologie, statistique et dosimétrie) qui ne sont pas toujours bien maîtrisées.
On est vraiment très loin "d'une nature qui reprendrait ses droits..."
Pr Timothy Mousseau, Université de Georgetown a écrit :La plupart des causes probables du déclin observés chez les animaux à Tchernobyl ont été documentés et incluent: une longévité limitée, des taux élevés d'anomalies du développement (y compris des tumeurs), une diminution de la fertilité, la réduction des capacités cognitives (peut-être causés par les cerveaux plus petits observés chez les oiseaux de Tchernobyl), et des taux accrus de cas de cataractes (entre autres mécanismes assimilés). Beaucoup de ces effets peuvent être attribués à des taux de mutation génétiques significativement élevés qui ont été signalés pour de nombreuses populations de Tchernobyl.
Many of the likely causes of the observed declines in animals in Chernobyl have been documented and include reduced survival and longevity, high rates of developmental abnormalities (including tumors), reduced fertility, reduced cognitive abilities (perhaps caused by the smaller brains observed in Chernobyl birds), and increased rates of cataracts in the eyes, among other likely mechanisms. Many of these effects can be attributed to the significantly elevated mutation rates that have been reported for many Chernobyl populations.
Dysmelia: désordres congénitaux provoqués par l'irradiation des animaux et aboutissant à des perturbations de l'embryogenèse (en Ukraine, sur zones touchées, dans la région de Tchernobyl, source wikipédia https://en.wikipedia.org/wiki/Dysmelia):
![Image](https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/02/Kiev-UkrainianNationalChernobylMuseum_15.jpg/1024px-Kiev-UkrainianNationalChernobylMuseum_15.jpg)
Et pour terminer, compendium de plus d'une centaines d'études dont les conclusions ont été révisées et qui sont désormais les suivantes:
Annonce d'une nouvelle source de recommandations pour la radioprotection :
"Recommandations du Comité Européen pour les Risques des Radiations (CERR) : les effets sanitaires des expositions à de faibles doses de rayonnements ionisants, à des fins de radioprotection. Edition 2003"
Un groupe de scientifiques européens va publier prochainement un nouveau volume de conseils pour la radioprotection. Le Comité Européen sur les Risques des rayonnements (CERR)), qui comprend également des spécialistes de pays extérieurs à l'Union Européenne, a développé une méthodologie qui remédie aux manquements bien connus de la Commission Internationale de Protection contre les Rayonnements (CIPR)
Le modèle de la CIPR a une base physique, datant d'avant la découverte de l'ADN. Comme tous ces modèles, elle est de nature mathématique, réductrice et simpliste, et en conséquence, elle a une puissante capacité descriptive. Ses valeurs - "doses"- sont l'expression d'une énergie moyenne rapportée à l'unité de masse, les masses utilisées dans les applications du modèle étant supérieures à 1 kg.
Par analogie, un tel modèle ne distinguerait pas entre l'énergie moyenne transférée à une personne qui se chaufferait devant un feu de cheminée, et à une personne qui avalerait un morceau de charbon ardent. Dans ses applications aux problèmes en question - une exposition interne, à de faible doses d'isotopes ou de particules - il a été utilisée de manière purement déductive.
La base d'application de l'ICRP est la quantité de cancers et de leucémies, suite à l'exposition à une irradiation gamma externe, aigue, à haute dose, d'un grand nombre de personnes à Hiroshima. En plus de cela, d'autres arguments basés sur des moyennes, ont été utilisés pour affirmer qu'il existe une relations linéaire simple (dans le domaine des faibles doses) entre la dose et la quantité de cancers. Cette base "Linéaire Sans Seuil" (LNT), permet de calculer, de manière simple, les augmentations de cancers prévisibles, par rapport à chaque irradiation externe donnée.
En comparaison, la démarche de l'ECCR est de type inductive, du type "regarder par la fenêtre" ce qui se passe dans le monde réel. Il existe de nombreuses données sur des taux anormalement élevés de cancers et de leucémies dans des populations vivant à proximité de sites nucléaires, en particulier quand (autour des usines de retraitement) les mesures dans l'environnement montrent une contamination par des radioisotopes artificiels. Par ailleurs, des populations entières ont été exposées aux retombées des essais nucléaires en atmosphère, les personnes vivant sous le vent, près des sites nucléaires ainsi que les cohortes exposées suite à des accidents (par exemple la cohorte des enfants leucémiques de Tchernobyl), ou suite à leur travail dans l'industrie nucléaire civile ou militaire.
En rédigeant ses Recommandations, le Comité a tenu compte d'une série d'études épidémiologiques, montrant une augmentation de la morbidité et de la mortalité par cancers, associée à des rejets radioactifs, comme la corrélation entre les retombées mondiales des essais nucléaires et l'épidémie de cancers du sein actuelle.
Le Comité a également pris en compte des études récentes sur des phénomènes comme l'instabilité génétique, et l'effet de proximité, qui peuvent induire des effets somatiques non cancéreux.
Il ne suit pas la CIPR, lorsqu'elle pense que la seule conséquence stochastique de l'exposition aux rayonnements est le cancer. Des atteintes générales à la santé, dont on souffre pendant toute sa vie, sont sans doute plus difficiles à quantifier, vu que ces chiffres peuvent aussi être dus à des progrès de santé publique, à une amélioration des conditions sociales, mais cette difficulté ne signifie pas que les rayonnements n'ont aucun effet sur ces paramètres.
Le Comité a, entre autres, tenu compte de données sur l'augmentation des taux de mortalité infantile, suite aux retombées globales des essais nucléaires en atmosphère, des données récentes sur la mortalité infantile et les enfants morts-nés, dans des régions avec contaminations différentes, de l'usine de retraitement et de fabrication nucléaire de Mayak, ainsi que des données sur une série de maladies non cancéreuses, à Hiroshima et dans les régions contaminées par l'accident de Tchernobyl. Le Comité considère que ces données sont confirmées par des travaux expérimentaux.
En conséquence, le Comité a déterminé des facteurs de risques pour des catégories d'atteintes mesurables. Là où les données précises manquaient, il a extrapolé à partir de la mortalité infantile et d'autres indicateurs, pour qualifier le risque "qualité de vie diminuée pour une personne". Il estime que cette réduction de la qualité de la vie, repose sur une large palette de morbidité qui conduisent à des morts prématurées, dans un système où d'autres facteurs resteraient constants. Les facteurs de risque sont donnés.
Le Comité a développé des facteurs de pondération, afin de tenir compte des divers dangers, associés à différents types d'expositions. Les nouvelles pondérations, dites "facteur de danger biophysique" (Wj) et "facteur de danger lié à la biochimie de l'iosotope" (Wk), présentent un grand avantage : bien que les risques nouvellement perçus des faibles doses, suite à des expositions internes ou externes, puissent être bien plus élevés que ce que supposait la CIPR, il n'est pas besoin de changer les cadres législatifs actuels, concernant les doses maximales permissibles.
Ce sont les doses elles-mêmes, qui seront calculées différemment. Ceci est particulièrement pertinent pour l'estimation des atteintes à la santé dues a une irradiation chronique par de faibles doses, suite à l'ingestion ou à l'inhalation de radioéléments rejetés dans l'environnement, dans le cadre d'autorisations légales ou suite à des accidents.
Ceci a des implications importantes pour la réglementation des rejets, ainsi que pour la dérégulation des territoires contaminés et des matériaux issus de la déconstruction nucléaire.
Le ECCR a appliqué les nouveaux facteurs de pondération Wj et Wk, aux données de l'IUNSCEAR pour la dose collective due à des retombées radioactives, y compris des essais nucléaires, jusqu'en 1989. L'impact total sur la santé humaine est calculée et comparée avec les données de la CIPR :
- Total des morts par cancers : 61 619 512, (CIPR : 1 173 606),
- Total des cancers : 123 239 024 ,(CIPR : 2 350 000),
- Mortalité infantile : 1 600 000, (non prise en compte par la CIPR),
- Mort foetale : 1 880 000, (non prise en compte par la CIPR),
- Perte de la qualité de vie : 10%, (non prise en compte par la CIPR).
Le Comité reconnaît le problème éthique posé par l'exposition de populations à des substances mutagènes sans qu'elles le sachent et sans qu'elles y consentent,et quand un grand nombre des personnes exposées (beaucoup d'entre elles n'étant pas encore nées), n'en tirent aucun bénéfice pour contrebalancer les atteintes à leur santé. C'est pourquoi le Comité s'est entouré de moralistes, juristes, environnementalistes et d'universitaires, spécialistes des attitudes sociales face au risque et à la construction de la connaissance.
Les Recommandations présentent une critique de l'approche éthique, essentiellement utilitaire, de la CIPR, et une alternative dérivée des théories de Rawls basée sur les droits.
Voir http://www.euradcom.org pour "renseignements sur le Comité", la "Base et le Sujet du Rapport"
Document complet en anglais ici:
http://www.euradcom.org/2011/ecrr2010.pdf
Voilà pour les études, et pour ramener le sujet dans les clous. Izentrop doit admettre son erreur et reconnaître que ses conclusions étaient fausses.