L’Union Européenne reste le marché le plus important, avec 44 milliards d’euros, dont plus de neuf milliards pour l’Allemagne. L’UE débourse en moyenne 700 millions d’euros chaque jour pour s’approvisionner en gaz et en pétrole russes.
D’autant plus que les sanctions prises par les 27 jouent finalement en faveur de la Russie.
Car, si en imposant ces sanctions, la production s’est effondrée, cela a privé le marché d’une certaine quantité de ressources. Les prix des rares stocks disponibles ont donc logiquement explosé. Ce qui a permis à Moscou de largement amortir la chute de ses exploitations. Bref, les sanctions économiques, Moscou s’en ‘écono-moque’.
De même, cette flambée des prix profite aux pouvoirs publics en France. Le litre vendu plus cher fait indirectement augmenter les profits de certaines taxes sur les carburants (fixées en pourcentage) et place l’Etat dans une situation de surprofit. Devinez qui est le grand perdant dans toute cette histoire…
Source : Auto-Moto