disons que ta manière de poster laisse entendre que j'écris des conneries et que je n'ai rien lu... ça me paraît cavalier...
si l'on résume l'histoire russo-ukrainienne, elle est étroitement liée et plutôt amicalement liée : linguistiquement, culturellement, religieusement, économiquement, à tel point que l'Ukraine est historiquement davantage une province russe qu'un Etat souverain... n'en déplaise aux belles âmes.
Depuis les années 1990, la Russie avait accordé une souveraineté à l'Ukraine, sans aucun sang versé, plutôt en bonne intelligence à quelques conditions (notamment la maîtrise de la Crimée et du port de Sébastopol pour des raisons militaires et stratégiques.
il y a toujours eu un peu de bisbille gazière russo-ukrainienne, mais dans l'ensemble des accords avaient été trouvés.
depuis une quinzaine d'années, les pseudo-élites kieviennes ont voulu se rapprocher de l'Occident, ce qui en soi n'était pas condamnable.
Le vrai atout stratégique de l'Ukraine était de jouer le rôle d'un Etat pivot entre l'Europe de l'Ouest et la Russie. Jouer le rôle de tampon aussi. 
Mais pour cela, il fallut arrêter la xénophobie contre les Russophones de nationalité ukrainienne et ne pas ouvrir grand les portes à l'OTAN.
On peut critiquer la Russie, mais elle a été patiente... De fil en aiguille, nous en sommes arrivés à la folie contemporaine que nous déplorons tous, à mon avis.
Donc je répète une fois pour toute : si nous prenons l'image d'une grenade, la Russie est l'explosif, l'Ukraine est la goupille, l'OTAN et les marionnettes de Kiev les dégoupilleurs. Et tout ça est une tragédie.
... Comme si les russophones n'avaient pas assez de place dans leur pays