Tant qu'on est dans les "memes" réponse "B" un sosie
Ahmed a écrit :La recherche de la vérité, qui est on ne peut plus louable, suppose comme préalable la conviction de ne pas la détenir...
je tiens d'abord à saluer cette logique au 1er degré, décalogue que je vais m'employer à désosser un peu, sans méchanceté ni certitude absolue, on ne fait que causer... Hein...
Et bien qu'en y regardant de plus près, on découvre une première pirouette réthorique qui se déploie (qui n'est pas forcément volontaire ni nuisible en soi) mais qui tient dans l'utilisation astucieuse de ce synonyme de "vérité" qui est
"conviction")!
Gare à la cogitation sophistique digne d'un équilibriste qui peut en découler, car du coup, à défaut de l'avoir trouvée, tu ne l'as détient pas non plus pour l'affirmer... Et pas encore trouvée, la voilà qu'elle te glisse entre les doigts par simple ...glissement paralogique (bien que je re-salue toujours l'intention initiale, mais on s'en éloigne...)
En effet, je n'ai jamais dit que:
— cette "
recherche de vérité" était un but matérialiste ultime (l'aspect implicite sans doute, mais qui se dérobe au gré des componctions, et qui se résumait à dire (pour ma part) que
"j'étais pour un équilibre des forces est/ouest" et pas que la "vérité" était planquée à quelque part dans les brouillards du Dniepr). Ni ...
— que la rechercher, signifiait forcément qu'elle serait absente (on peut rechercher ses clefs dans ses poches, sans avoir la conviction de ne pas les détenir, du moment qu'elle piquent le cul ou la partie latérale externe de la jambe, à l'endroit précis où la bouffissure peut blesser, comme le bât, la coulpe...
Mais bon, admettons! Je répète un chouia : si la vérité était une clef, et qu'elle était planquée sous un tapis (de mensonges occidentaux ou autres), que le tapis existe réellement et que présentement la seule conviction à avoir est de corréler les contre-vérités, pour qu'une "vérité" plus tangible éclate (même si on le voit, celle des uns n'est pas celle des autres, comme je l'ai déjà dit il vaudrait bien une enquête impartiale plutôt que la loi des armes). Ici, la clef est détenue et se trouve confinée dans un espace donné, (le tapis) c'est pas qu'elle n'est pas détenue (elle l'est dans les limites de l'espace qu'elle occupe pour y avoir accès), ici ton narratif ne s'applique pas, la "conviction" (intime) est déjà établie par les faits accumulés depuis longtemps, elle est lattente (et hélas précise sur différents aspects: aveux et autres observations de retraits délibérés et unilatéraux de traités/accords, de prise de pouvoir par la force, de déni de démocratie et autres préméditations), donc c'est largement faux et dépend du cas de figure, et hélas, ce que ton magnifique aphorisme ne démontre pas (et que dans ce cas présumé contraire la conviction n'est plus un pré-requis...) Ici encore des aveux corrélés:
Dans le cas d'espèce de la recherche spirituelle,
"la recherche de la vérité" ne pointe pas sur sa matérialisation physique,
mais sur une intention d'aller vers une direction positive, juste et équitable... (ma propre interprétation qui ne vaut que mon humble avis)
Et donc désolé, il manque plusieurs cas de figure à ton arc. A titre exemplatif encore, "
on ne peut pas prouver quelque chose qui n'existe pas" (à moins de fabriquer une preuve comme Colin Powell à la tribune de l'ONU avec sa petite fiole) dans son cas, et dans le clan Occidental, on ne pouvait pas présupposer qu'il mentait, sauf à transgresser le tabou ultime, qui consiste à déboulonner la sanctification du
"camp du bien" détenant la vérité supérieure à toute autre, comme raison ultime pour aller sacrifier sa vie pour la patrie, hum... Comme à se prosterner devant "
les vax inoffensifs, à s'injecter absolument pour protéger les autres"... Pas vérité mais mensonges absolus: t'interroges-tu aussi bien et autant sur ceux-ci?
Dans ces cas: militaro-scientifico-
politiques il n'y avait qu'une seule conviction qui v/aut/allait, et qui est/était que la "vérité" devrait être dans le camp des USA ...auto-proclamés garants du "Monde libre" (des états pseudo-démocratiques)
Et donc supposant que la fiole (resp. l'efficacité des vax) n'existe/nt pas, il ne peut y avoir conviction de ne pas en disposer mais bien l'inverse! Cela n'exclurait pas pour un procureur, de par exemple rechercher de fausses preuves... (La conviction étant en amont, la "disposition" de la vérité est à ce stade inutile, car présumée connue).
Je ne prétends pas que tu ne vas pas réussir à t'en sortir par différents contours, t'as le choix... Je veux juste dire que la façon dont tu présentes les choses pour faire passer ceux que tu crois être tes "adversaires" pour de vilains petits canards, peut ironiquement s'avérer faux ou tronqué, de l'élément même constitutif du raisonnement: son absence initiale de matérialité, qui ne peut se concrétiser par une "simple conviction" même et surtout si elle peut être faussement intime (tel qu'examiné au 1er degré). Et involontairement se retourner contre toi.
Le "
recherche de la vérité" dans ce conflit (si tu me l'avais demandé) ce résume très partiellement aux éléments qui précèdent, et je t'aurais dit modestement qu'elle défini ce qui doit conduire vers la Paix dans
"une intentionnalité positive" (bien conscient que c'est l'opposé actuel de ce drame sans oublier aucune des victimes), pas la spéculation sur sa supposée inexistence, puisqu'elle se concrétise PAR et DANS les faits.
Ce qui semble nuisible dans ton aphorisme, c'est qu'il se veut livrer une vérité incontournable mais qui se révèle fragile et suppose un manque d'intelligence (en visant un a priori de malveillance et d'ignorance au lieu de pointer les aspects positifs du questionnement du récit.)