Comme tu me demandes mon avis :eclectron a écrit :A part la température du globe qui s’accroît, qu’est ce qui pourrait bien faire croître le niveau des océans continuement?
Je veux bien un effet retard de la montée des océans par rapport à la montée de la température, liée au CO2, à cause de l’inertie thermique de la masse des océans.
Mais un effet d'anticipation des océans, il va falloir franchement me l'expliquer et là ,tu peux rappeler ton climatologue.
L’océan : " tiens la température va monter à cause de ses cons d’humains qui vont cramer du pétrole et du charbon dans 85 ans, aller hop, je fais fondre un peu de banquise et de glacier des fois que je n’arrive pas à fournir le moment venu "
Aucun scientifique sérieux ne tirerais une telle conclusion avec si peu de données.
Des réponses à tes questions ici http://www.clubdesargonautes.org/climat/cc/chap16.php
Je ne vais pas donner d'explication, mais mon sentiment est plus pessimiste que toi sur l'avenir.
Il faut considérer que la respiration de tout ce qui vit sur terre, mer et atmosphère influe énormément sur le climat. Principalement le plancton http://www.clubdesargonautes.org/faq/pl ... sphere.php .
Le CO2 augmentant rapidement, alors que l'oxygène diminue, il est à craindre que le dérèglement s'accélère.
L'homme n'a cessé de croire qu'il était supérieur à la nature et de détruire les équilibres des écosystèmes, alors qu'il est une goutte d'eau de l'océan.
La surpêche nous même vers une catastrophe mais n'est pas la seule cause de disparition des poissons. Leur nourriture se raréfie.
Le déclin du plancton menace l'espèce humaine.la plupart des êtres vivants respirent : ils brûlent du carbone pour leurs besoins énergétiques, et, à l’instar de l’industrie humaine, ceci produit du CO2. La respiration a lieu à l’intérieur des organismes, et nécessite de la matière carbonée et, le plus souvent de l’oxygène. Que l’eau de mer soit plus ou moins acide change peu les conditions de la respiration, mais cette acidité va de pair avec une augmentation de la pression partielle de CO2 (cf équation 1) ; pour évacuer le gaz carbonique issu de leur respiration, les organismes marins devront donc lutter contre un gradient de gaz carbonique moins favorable, et il se peut que ceci nécessite une dépense énergétique supplémentaire et un handicap pour les espèces qui y seront le plus sensibles.
Les organismes doués de photosynthèse, c'est-à-dire, pour l’essentiel, les algues et les cyanobactéries, utilisent le CO2 et l’énergie lumineuse pour fabriquer leurs constituants. Dans un océan plus riche en CO2, ces organismes devront dépenser moins d’énergie pour mobiliser le CO2 dont elles ont besoin, et la photosynthèse devrait être stimulée. Toutefois, cet effet bénéfique est variable selon les espèces : certaines seront favorisées, d’autres moins ou pas du tout. Des changements dans la biodiversité sont donc à attendre, avec des conséquences possibles sur les chaînes alimentaires et sur les pêcheries.
Les courants marins el nino et la nina influent aussi sur le niveau des mers