Effondrement global des écosystèmes d'ici 2100 ?

Le réchauffement et les changements climatiques: cause, conséquences, analyses...Débat sur le CO2 et autres gaz à effet de serre.
Christophe
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Effondrement global des écosystèmes d'ici 2100 ?




par Christophe » 27/07/12, 10:11

Désolé encore une infos qui va vous pourrir la journée...mais que la Police?

La fin de la planète en 2100 ?

C'est la rumeur qui enflamme la Toile depuis plusieurs semaines : les écosystèmes de la planète pourraient connaître un effondrement total et irréversible d'ici 2100. A l'origine de cette prophétie apocalyptique, non une secte d'illuminés, un médium en manque de publicité ou le dernier blockbuster américain en vogue. Non, l'allégation est issue d'une étude de la très sérieuse revue Nature, référence parmi les publications scientifiques. La thèse ? L'environnement, sous l'effet des dégradations causées par l'homme, pourrait franchir un point de non-retour avant la fin du siècle.


Dans Approaching a state-shift in Earth’s biosphere, les auteurs, 22 chercheurs appartenant à une quinzaine d'institutions scientifiques internationales, alarment sur une perte de la biodiversité de plus en plus rapide et une accélération des changements climatiques.

Selon l'étude, presque la moitié des climats que nous connaissons aujourd'hui sur la Terre pourraient bientôt avoir disparu. Ils seraient ainsi remplacés, sur entre 12 % à 39 % de la surface du globe, par des conditions qui n'ont jamais été connues par les organismes vivants. Et ce changement s'effectuerait de manière brutale, empêchant les espèces et écosystèmes de s'y adapter.

Les bouleversements des milieux naturels ont toujours existé, rappelle l'étude, que ce soit à une échelle locale - au niveau des bassins ou des récifs coralliens par exemple -, régionale - il y a 5 500 ans, le Sahara était constitué de prairies fertiles - ou planétaire. La Terre a ainsi connu sept grandes crises : l'explosion cambrienne, il y a 540 millions d'années, les cinq extinctions massives qui ont anéanti pour certaines jusqu'à 90 % de la vie sur Terre et le passage de la dernière période glaciaire à notre époque, il y a 12 000 ans.

Mais alors que l'explosion cambrienne et le réchauffement de l'Holocène ont été déclenchés par des catastrophes naturelles, des changements dans la composition des océans et de l'intensité solaire, une nouvelle pression est aujourd'hui exercée sur les écosystèmes : celle de 7 milliards d'êtres humains - et 9 milliards en 2050.

"A l'époque où la planète est passée d'une période glaciaire à celle actuelle, interglaciaire, des changements biologiques des plus extrêmes sont apparus en seulement mille ans. A l'échelle de la Terre, c’est comme passer de l’état de bébé à l’âge adulte en moins d’une année. Le problème, c'est que la planète est en train de changer encore plus vite aujourd'hui", explique Arne Moers, co-autrice de l'étude et professeure en biodiversité à l'université Simon Fraser de Vancouver.

Et la chercheuse de poursuivre : "La planète ne possède pas la mémoire de son état précédent. Nous prenons un énorme risque à modifier le bilan radiatif de la Terre : faire basculer brutalement le système climatique vers un nouvel état d'équilibre auquel les écosystèmes et nos sociétés seront incapables de s'adapter. [...] Le prochain changement pourrait être extrêmement destructeur pour la planète. Une fois que le seuil critique sera dépassé, il n’y aura plus de possibilité de revenir en arrière."

D'après l'étude, ce seuil correspondrait à l'utilisation de 50 % des ressources terrestres. Or, aujourd'hui, 43 % des écosystèmes terrestres sont déjà utilisés pour subvenir aux besoins des hommes. Un tiers de l'eau douce disponible est par ailleurs détourné pour un usage humain. Les taux d'extinction des espèces sont à des sommets jamais atteints durant l'ensemble de l'évolution humaine - de 10 à 100 fois le rythme naturel d'extinction constaté par les scientifiques sur une période de 500 millions d'années, alors qu'il pourrait être bientôt 10 000 fois supérieur. Et les émissions de CO2 ont augmenté de 35 % depuis l'ère pré-industrielle du fait de la combustion d'énergies fossiles.

L'évolution de l'utilisation des sols au cours des siècles, alors que la population mondiale augmente :

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"Au vu de ces éléments, on peut affirmer qu'un basculement est très plausible au cours du siècle prochain", assure Anthony Barnosky, paléobiologiste à l'université de Californie à Berkeley. Toutefois, d'importantes incertitudes demeurent : "Il s'agit de savoir si ce changement planétaire est inévitable et, si oui, dans combien de temps il surviendra."

Une prudence partagée par nombre de scientifiques qui ont lu l'étude. Pour Brad Cardinal, biologiste à l'université du Michigan, interrogé par le magazine américain Wired, cette recherche est probante mais pas concluante : "Ce n’est pas la première fois qu’une étude du genre est publiée. Seul le temps nous permettra de savoir si ces résultats se vérifient ou pas." "Il faut se méfier de l’interprétation qui en est faite dans certains médias, selon lesquels la Terre pourrait ne pas atteindre le XXIIe siècle. La planète ne va pas disparaître avant 4 milliards d’années et elle restera habitable bien longtemps encore. Mais les dégradations en cours vont affecter nos conditions de vie", tempère de son côté le climatologue Jean-Pascal van Ypersele, vice-président du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) dans une interview au magazine belge Le Vif/L'Express.

Reste qu'un véritablement changement des modes de vie est nécessaire et urgent. Les 22 scientifiques de l'étude proposent aux gouvernements d'entreprendre quatre actions immédiates : diminuer radicalement la pression démographique ; concentrer les populations sur les zones enregistrant déjà de fortes densités afin de laisser les autres territoires tenter de retrouver des équilibres naturels ; ajuster les niveaux de vie des plus riches sur ceux des plus pauvres ; développer de nouvelles technologie permettant de produire et de distribuer de nouvelles ressources alimentaires sans consommer davantage de ressources.

Audrey Garric


Source: http://ecologie.blog.lemonde.fr/2012/07 ... e-en-2100/
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par janic » 27/07/12, 10:34

gordon rattray Taylor dans les années 70 et dans son livre le jugement dernier (référence à l'Apocalypse du NT de la bible) s'était livré à une prospective sur l'avenir de la planète à partir des éléments possédés à cette époque et le point de non retour se situait,grosso modo, avant 2000 et il était dans une vision optimiste! Le début d'une véritable prise de conscience s'est fait trop tardivement et reste encore très timide, mais nous devons assumer nos erreurs quel qu'en soit le prix.
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Ahmed
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par Ahmed » 27/07/12, 20:08

Je ne crois pas à une prise de conscience, même balbutiante, seulement à une angoisse générée par l'impossibilité de réaliser les fantasmes du "progrès" et l'égale incapacité d'y renoncer...

Le fil sur "Un éconologue dans Ouest-France" illustre à merveille ce double impératif contradictoire!

Le discours sur le "développement durable" (ainsi que tout ce qui tourne autour) est la mystification mise au point pour faire croire à une réconciliation des contraires...
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par lejustemilieu » 28/07/12, 08:07

Ahmed a écrit :Je ne crois pas à une prise de conscience, même balbutiante, seulement à une angoisse générée par l'impossibilité de réaliser les fantasmes du "progrès" et l'égale incapacité d'y renoncer...

Le fil sur "Un éconologue dans Ouest-France" illustre à merveille ce double impératif contradictoire!

Le discours sur le "développement durable" (ainsi que tout ce qui tourne autour) est la mystification mise au point pour faire croire à une réconciliation des contraires...

:cheesy: Ahmed, pour une fois je t'ai compris, et je suis d'accord avec toi.
Bref il faudrait un miracle pour redresser la situation.
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par janic » 28/07/12, 10:32

Je ne crois pas à une prise de conscience, même balbutiante, seulement à une angoisse générée par l'impossibilité de réaliser les fantasmes du "progrès" et l'égale incapacité d'y renoncer...

l'un n'empêche pas l'autre! On navigue dans le classique :carotte ou bâton.
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Ahmed
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par Ahmed » 28/07/12, 11:12

@ Lejustemilieu: j'en suis bien aise! 8) Le miracle, ce serait une compréhension en profondeur de la réalité de la situation et surtout une lucidité suffisante pour comprendre l'intensité de nos fourvoiements. L'action en découlerait alors pratiquement d'elle-même...

@Janic: je ne comprends malheureusement absolument pas ta réponse; si tu pouvais m'éclairer un peu plus...Image
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par Obamot » 28/07/12, 15:18

Le_Juste_Milieu a écrit :
janic a écrit :gordon rattray Taylor dans les années 70 et dans son livre le jugement dernier (référence à l'Apocalypse du NT de la bible) s'était livré à une prospective sur l'avenir de la planète à partir des éléments possédés à cette époque et le point de non retour se situait,grosso modo, avant 2000 et il était dans une vision optimiste! Le début d'une véritable prise de conscience s'est fait trop tardivement et reste encore très timide, mais nous devons assumer nos erreurs quel qu'en soit le prix.

il faudrait un miracle pour redresser la situation.


Si les scientifiques se prennent pour Nostradamus, où va-t-on. A quelque part je pense sans doute comme toi. Ces gens sont éclairés par leur savoir et ils voudraient que les sphères dirigeantes emboitent le pas de leurs études et accélèrent les réformes pour éviter que la civilisation atteingne le point de non retour.

Point de non retour déjà atteint...! On l'atteint finalement un peu plus tous les jours, car comme chacun le sait ici, l'avidité de l'homme est trop grande pour une planète trop petite pour ce qu'elle a à offrir. Dès lors, le «point de non retour» dépend du point de vue duquel se placent les intéressés. Et quoi que l'on en dise, ce sont des intérêts à courte vue, surtout à l'échelle de 4 milliards d'années de capital accumulé!

Je suis très sceptique lorsque l'on voit ce qui s'est passé en France, ou malgrè l'élection d'un «Président normal de gauche», les français se sont réveillés avec la plus grande claque qui soit dans l'affaire des licenciements du groupe PSA...

Ainsi, rien ne peut changer dans l'immédiat, donc pas plus demain qu'aujourd'hui. Il en fut de même avec la déception de l'élection d'Obama, lors de laquelle on pouvait espérer que la primauté du droit allait revenir outre-Atlantique: l'exécution bâclée de Ben Ladden a montré le contraire. Pas de procès, pas de témoin, pas de preuve! En une seule opération, ce Président a ruiné le peu de crédibilité que pouvait avoir l'Amérique et de couler du même coup, les débris flottants du droit international. Et surtout grand redresseur de l'industrie automobile américaine moribonde...

Non, ce ne sera pas la fin des écosystèmes dans moins d'un siécle, je pense qu'ils veulent dire par là, qu'il faudrait s'y prendre maintenant pour espérer infléchir la tendance dans un siècle...!

Je pense en effet qu'il serait urgent de les suivre sans trop tarder...!

Ça bouge, mais lentement. Les milieux de droite – toujours munis de la même hypocrisie – se rabattent sur le paradigme qui voudrait que les initiatives et réformes viennent spontanément des entreprises elles-même, as usual...

Ahmed a écrit :Je ne crois pas à une prise de conscience, même balbutiante, seulement à une angoisse générée par l'impossibilité de réaliser les fantasmes du "progrès" et l'égale incapacité d'y renoncer...

Tiens, une situation que j'observe depuis quelques années et qui illustre bien ce mouvement de tango.
Pour avoir la certitude de la tendance actuelle et ses contradicitons, il suffit de voir le développement sans précédent des transports publics dans les villes helvétiques, l'implantation de l'entreprise Bombardier fleuron de la construction de rames ferroviaires à Vevey au bout du lac Léman en est la preuve, son carnet de commande ne désemplit pas... il n'y a pas à tergiverser, on sait que le peak oil approche à grand pas...
Cependant dans le même temps, l'explosion des prix à la pompe est admise par les gouvernements sans broncher puisque le péril de la fin du pétrole nous est brandie depuis au moins dix ans — alors même qu'on est loin de la fin, puisque les perspectives de réserves pétrolières ont même augmenté depuis les estimations de 1998 ! — Ainsi l'explosion des ventes de véhicules privés en Chine doit ravir les actionnaires...? Et chez nous, on se "réjouit" du redémarrage de la raffinerie de Crissier...!

Et vogue la galère.

Mais c'est pas tant un manque de lucidité qu'un constat d'impuissance, amha.

Ce qui bloque, ce sont les organisations internationales, à commencer par l'OMC. Car tant que les décisions seront le fruit de marchandages entre "complices" tirant chacun la couverture à lui. La situation sera éternellement bloquée. Et tant que cette situation ne touchera pas d'avantage au porte-monnaie des citoyens, les gens ne descendront pas dans la rue et la politique ne fera que tenter garder le même cap ou similaire...

Oui, y'a pas de quoi être optimiste!
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Ahmed
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par Ahmed » 28/07/12, 17:59

...et ils voudraient que les sphères dirigeantes emboitent le pas de leurs études et accélèrent les réformes pour éviter que la civilisation n'atteigne le point de non retour.

Pourquoi devrait-on s'attendre à une telle volte-face de la part de gens qui ont toujours déployé toute leur énergie dans le sens que l'on connait et qui ont d'excellentes raisons de le faire?

Sur ton scepticisme par apport à Obama et consorts, c'est là l'avantage de mon pessimisme: je ne suis pas déçu! 8)

Plus loin:
Et tant que cette situation ne touchera pas d'avantage au porte-monnaie des citoyens, les gens ne descendront pas dans la rue...

C'est là une grave erreur à mon sens: tant que le facteur économique sera prévalent aucun véritable changement ne pourra intervenir, et si les gens persistent à penser avec leur porte-monnaie ils continueront à être les dupes de ceux qui manipulent ce paramètre bien mieux qu'eux...
Jouer à un jeu dont les règles sont modifiées au fur et à mesure, à son avantage, par votre partenaire est perdu d'avance!
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par janic » 30/07/12, 07:38

l'avantage du pessimisme écologique, c'est que l'on ne peut avoir que de bonnes surprises!
Souvent ce n'est pas du pessimisme mais plutôt du réalisme comme l'est toute guerre sauf que celle-ci est économique; cependant elle fait autant de victimes et de malheurs , moins perceptible physiquement.
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Le délit de sale geule




par Obamot » 30/07/12, 09:47

Oui, il n'y a pas là de propos contradictoires bien qu'il soit paradoxal d'en venir à être pessisimiste pour ...espérer faire progresser le choses. C'est en effet pour beaucoup inhérent à la nature humaine elle-même.

C'est un des domaines (et ça ne doit pas être le seul) ou le pessimisme provient du constat d'impuissance lui-même. La raison est que nos tares sont immenses et que c'est contre son instinct prédateur que l'humain se devrait d'agir au premier chef! Quelle/s mesure/s de prévention précoce peut-il prendre contre sa «volonté personnelle», lorsqu'elle est déstructrice de son propre habitat, lorsqu'elle est en même temps – bon gré malgré – inscrit dans ses instincts primitifs?! C'est bien là le point d'origine de MON pessimisme.

Il y a beaucoup d'impossibilités. Avant les lois, il vaudrait mieux que ce soit par l'éducation via la culture de vie (carences autant parfois familiales que celles de l'éducation nationale). Des choses basiques comme de fixer les bonnes priorités sont loin d'être obtenues! (Et je ne suis pas exclu du lot).

Hors l'optimisme, que j'appelerais «culture de vie» est elle-même perçue — voir parfois enseignée — comme un danger alors que par essence elle est lien social, vecteur de paix et de stabilité. L'homme est toujours soupçonné d'être à quelque part coupable de tout, par le paradigme de la pomme et du serpent. La «culture de vie» est ainsi remplacée depuis plus de deux millénaires par une culture de mort (dixit une brillante étudiante de la Sorbonne). Une sorte de délit de sale geule! Et donc – à l'exception de l'optimisme – le pessimisme rhymerait par extension, avec tout ce qui finit en "isme", comme le manichéisme... (L'héritage relligieux ne doit pas être en reste...) Par le simple fait de notre vision binaire (l'optimisme s'opposant au pessimisme ...d'ailleurs)

Ainsi l'homme — parce qu'il peine à voir les choses avec nuances — est souvent dépassé ...par lui-même. Il se rend compte qu'il n'a pas le temps de tout faire, ni de tout prévoir. Là, l'optimisme serait d'admettre qu'il fait de son mieux! On est encore bien loin du compte, tant qu'il ne fait pas face...

Un exemple parmi des milliers qui montre son impuissance, m'a fait sourire ce matin à propos de l'infiniment petit, je me suprenais à sourire en me regardant dans la glace et en voyant l'état de mes dents, je pensait au LHC du Cern. L'homme aurait en principe découvert le boson de Higgs, la «particule de dieu» la plus petite jamais mise en évidence (probabilité que ce serait vrai à "une chance sur 3'500'000 ...") mais pour des milliards d'être humain, il n'a toujours pas résolu complètement sa santé bucco dentaire (problème de la plaque, carries etc) :cheesy: se brosser les dents et utiliser le fil dentaire ne suffisent bien souvent pas, et ça ne résoud pas la question de la lutte contre sa «volonté personnelle», qui l'empêche dans certains cas de faire ce qu'il faut, ni sur le plan de son hygiène, ni sur celui du choix de son bol alimentaire, élément qui influence au premier chef l'état sanitaire de ses dents!

Ainsi il chipotte sur l'antimatière alors qu'il n'en est toujours pas arrivé complètement au développement de sa propre conscience sur des questions de biochimie qui concernent directement l'humanité toute entière :mrgreen: :cheesy:

Et là ce n'est pas juste un calcul de probabilité, il voit la paille ailleurs, mais la poutre qu'il a dans l'œil.
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