C’est exact, mais en restant sur le sujet : l’entropie, c’est toute une masse de population qui ne présente pas d’intérêt (sinon d’être exploité justement) mais à terme qui peut remettre en cause la situation des nantis (c'est-à-dire nous !) en voulant accéder aux mêmes statuts : richesse matérielle, éducation, santé, libertés diverses, démocratie (sic) etc… et donc remettre en question aussi les très, très nantis.La démographie n'intervient que partiellement dans le débat, comme il a été déjà fait mention plus haut (?), la consommation à tout va n'est pas le fait des populations les plus nombreuses.
Les révolutions ont mis à bas, les plus nantis de l’époque qu’étaient les nobles, les religieux, une partie de la bourgeoisie (comme quoi il n’y a plus de respect du « sacré » ! ) et cette crainte continue de planer au dessus des têtes de la bourgeoisie actuelle aussi. D’où la nécessité de maintenir un haut niveau de chômage pour continuer à dominer des populations entièrement dépendantes de cette économie de la terreur (et/ou terreur de cette économie !)
Ce n’est pas vraiment ça ! L’expansion industrielle a été destinée aux plus nantis d’abord et aurait pu rester leur privilège (exemple l’automobile, l’avion, la télévision, etc…)Concernant l'intérêt de la machine, elle ne se conçoit que pour un grand nombre puisqu'elle suppose une production de masse susceptible d'amortir l'investissement.
La aussi, et d’après l’exemple ci dessus, l’automobile était destinée aux plus nantis seulement : l’exemple de Ford a simplement enclenché une expansion vers les classes moyennes américaines et l’endettement des ménages, augmentant certes les revenus des riches, mais n’augmentant pas leur consommation pour autant, (ça ne sert à rien d’avoir 20 Rolls et avoir sur sa table de quoi nourrir 20 familles alors que l’estomac ne pourra être rempli que par un repas ) sinon ils auraient pu en rester à la charrette à cheval !Tu supposes une élite fortunée indifférente au prix*, mais pas au point de préférer des machines complexes alors que la solution la plus simple serait bien meilleur marché!
Par ailleurs, la machine ne se met pas en grève, ne revendique pas, n’a pas de problème de conscience, d’éthique et travaille 24 h sur 24 avec plus d’habileté que n’importe quel humain, etc…que des avantages et peu d’inconvénients.
Si tu le trouves, lis « la danse avec le diable » de Gunther Schwab qui, de façon romancée, fait un bilan chiffré de notre société d’illusion en reprenant ce thème du diable dominant le monde (cet ouvrage n’a rien de religieux, il met juste en scène des personnages qui peuvent être compris par la plupart de ceux ayant une culture occidentale)
C’est vrai, mais cette nouvelle élite (aux yeux de certains) ne fait pas partie de la vraie élite qui n’est pas uniquement basée sur l’argent mais aussi et surtout sur le vrai pouvoir.(dominer les corps Et (même surtout) les esprits)Le problème central qui fausse ton appréciation est que la valeur est crée par le travail; si l'on diminue drastiquement celui-ci, on réduit d'autant la possibilité de d'existence d'une "élite" fortunée.
Heureusement et malheureusement en même temps, on ne peut inverser le cours des choses et revenir à l’âge de pierre, notre société doit boire jusqu’à la lie, le poison qu’elle s’est elle-même versée dans la coupe. (le prophétisme pour ceux qui y apportent du crédit !)Tu écris ces mots importants:Tu as raison, le pouvoir de l'argent est le système de domination le plus simple, mais il a ses limites internes et lorsqu'il s'effondrera**, s'il n'y a pas anticipation par les futures victimes, on retournera à une variante du schéma classique (et exit les robots***!).Citation:
Mais le gain n’est qu’un moyen pour accroitre la capacité de domination...
Il ne s’agit pas d’indifférence, mais de considérer l’argent comme un moyen pas un but, c’est le levier qui soulève les montagnes, pas les montagnes elles mêmes.*Des riches qui gaspillent ce qui leur a peu coûté, j'ai déjà vu ça, des riches indifférents à l'argent, c'est complètement contradictoire!
C’est encore exact, mais nous ne connaissons pas (en général) le moment de cette fin en question, c’est là la clé du problème !**Tout système comporte un début et une fin.
Je ne sais pas si on peut parler de travail pour une machine, c’est juste la reprise d’un terme usuel appliqué à un objet. Une machine fonctionne, ou pas, comme une télévision ou une fourchette.***Il est intéressant de noter que tous les termes qui tournent autour de la notion de travail, labeur, robot ont une connotation fortement négative et ce, malgré des origines différentes.
Travail fait directement référence à un instrument de torture pour punir les esclaves, labeur sert à désigner la tâche des esclaves et robot vient du slave qui signifie labeur...
Mais sur le fond, je suis d'accord avec le fait que ce sont des simplifications extrêmes, ne correspondant qu'à une vision subjective de l'avenir tant les paramêtres sont multiples et complexes. Mais la vision globale n'est pas pour autant fausse.(toujours du point de vue du prophétisme!)