izentrop a écrit :Sur un lien directe (ce n'était pas le cas précédemment) si on a pas de compte faceboock, apparait quand même une page qui propose de s'incrire.
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izentrop a écrit :Sur un lien directe (ce n'était pas le cas précédemment) si on a pas de compte faceboock, apparait quand même une page qui propose de s'incrire.
Chasse à la baleine : le Japon tue 333 cétacés dans l’Antarctique
Une flotte de cinq navires avait commencé sa campagne en novembre dans le cadre de la très controversée chasse à la baleine dite « scientifique » menée par le Japon.
Le Monde.fr avec AFP | 31.03.2018
Des baleiniers japonais sont rentrés au port samedi 31 mars après avoir capturé 333 cétacés dans l’océan Antarctique, sans avoir été confrontés à la moindre manifestation de protestation par des organisations opposées à cette chasse, ont annoncé les autorités.
Une flotte de cinq navires avait commencé sa campagne en novembre dans le cadre de la très controversée chasse à la baleine dite « scientifique » menée par le Japon. Trois baleiniers, y compris le principal navire de la flotte, le Nisshin Maru, sont arrivés samedi matin au port de Shimonoseki, dans l’ouest du Japon, selon un responsable du port.
Au total, les cinq baleiniers ont capturé 333 baleines de Minke (petits rorquals), comme prévu, sans avoir été interrompus par des opposants à ces campagnes, a fait savoir l’Agence de la pêche par un communiqué.
Sea Shepherd absent
Les baleiniers japonais ont été confrontés dans le passé à des organisations de défense des animaux, notamment à Sea Shepherd. L’ONG avait annoncé l’année dernière qu’elle ne projetait pas d’opération de protestation en mer cette saison.
En décembre 2016, l’ONG Sea Shepherd et les baleiniers japonais jouaient pourtant encore au chat et à la souris dans l’immensité de l’océan Austral. Grâce à leur hélicoptère, les écologistes étaient parvenus à repérer et à prendre en photo un bateau japonais, qualifié d’« abattoir flottant » : sur son pont gisait une baleine de Minke, espèce protégée, qui venait d’être pêchée. Non loin se trouvaient deux navires de pêche au harpon. La scène s’est déroulée, selon l’ONG, dans les eaux australiennes de l’Antarctique, au cœur de l’Australian Whale Sanctuary (« Sanctuaire australien des baleines »), une zone où toute pêche à la baleine est interdite.
Sea Shepherd demande depuis plusieurs années à l’Australie d’envoyer des bateaux pour empêcher les Japonais de pêcher. « Nous sommes les seuls entre les bateaux de chasse japonais et ces magnifiques baleines. Or ce n’est pas à nous d’être là », disait Jeff Hansen en 2016.
Faille
Depuis 1986, la chasse à la baleine est interdite. Le Japon a bien signé le moratoire sur la chasse de la Commission baleinière internationale, mais il utilise une faille du texte pour le contourner en affirmant mener des études scientifiques, ce qui est autorisé. Tokyo a cependant beaucoup de mal à convaincre de la véracité de son argument, et la viande de baleine continue d’être servie dans certains restaurants japonais.
La Cour internationale de justice avait sommé le Japon en 2014 de mettre fin à ses campagnes de chasse régulières dans les eaux de l’Antarctique, soulignant qu’elles ne correspondaient pas aux critères scientifiques requis. Le premier ministre japonais, Shinzo Abe, a réitéré, à la fin du mois de janvier, la volonté de son pays de poursuivre la chasse à la baleine dite « scientifique » dans l’Antarctique et de reprendre à terme la pêche commerciale.
La consommation de baleine a une longue histoire au Japon, où elle a été chassée pendant des siècles. L’industrie baleinière a connu son essor après la seconde guerre mondiale, pour apporter des protéines animales aux habitants du pays. La demande des consommateurs japonais a cependant considérablement diminué ces dernières années.
moinsdewatt a écrit :Chasse à la baleine : le Japon tue 333 cétacés dans l’Antarctique
Une flotte de cinq navires avait commencé sa campagne en novembre dans le cadre de la très controversée chasse à la baleine dite « scientifique » menée par le Japon.
moinsdewatt a écrit :
Chasse à la baleine : le Japon tue 333 cétacés dans l’Antarctique
Une flotte de cinq navires avait commencé sa campagne en novembre dans le cadre de la très controversée chasse à la baleine dite « scientifique » menée par le Japon.
333 seulement ?! Ridicule, ce sont des amateurs ces japonais...
1500 cétacés massacrés l'an passé rien qu'aux Iles Féroé, archipel danois. Le Danemark est un pays membre de l'UE. Les européens ont toujours été de bien meilleurs massacreurs que les asiatiques.
Et, non, il n’est pas « trop tard ». Cela ne veut rien dire. Trop tard pour quoi ? Il est évidemment trop tard pour qu’il ne se soit rien passé. Il est trop tard pour qu’aucun dégât n’ait été fait, pour que personne ne meure, pour que tous les vivants soient respectés dans leur intégrité. Et alors ? Que 100 millions ou 6 milliards d’hommes meurent n’est pas la même chose (évidemment les pays pauvres – ceux qui sont le moins responsables – paieront en premier). Que 100 000 espèces ou 6 millions d’espèces disparaissent n’est pas la même chose. Que la température monte de 2-3 degrés ou de 5-6 degrés n’est pas la même chose. Que cela se fasse en 10 ans ou en 100 ans n’est pas la même chose. Il n’est pas « trop tard » au sens où le mal ne vaut pas le pire. Il y eut 60 millions de morts durant la dernière guerre mondiale. C’est une tragédie absolue. Mais il n’en demeure pas moins heureux qu’il n’y ait pas eu plutôt 200 millions de morts comme cela eut été possible. Nos aïeux se sont battus pour limiter l’étendue du massacre. Heureusement. C’est à notre tour de nous battre pour éviter la Fin majuscule.
Notre responsabilité est plus qu’immense : elle est ontologique. Nous avons l’être du monde en tant que tel entre nos mains. Pour la première fois dans l’Histoire.
Maximus Leo a écrit :Et les animaux volants ? Oubliés ?
La chasse, ce loisir imbécile, tue ces malheureux animaux par millions.
La Fédération nationale des chasseurs a un site : http://chasseurdefrance.com/chasser-en- ... hassables/ qui donne une liste des animaux volants chassables en France .
Les cœlacanthes sud-africains menacés par les projets pétroliers d’Eni
Publié le 31/08/2018
La dernière colonie connue de cœlacanthes vivant en Afrique du Sud, au large de la côte de Sodwana, serait menacée par des projets pétroliers d’Eni, s’inquiète le Guardian, dans un article publié en août.
Découvert en 2000, le groupe, d’une trentaine d'individus, se situe à proximité du block ER236, où Eni a des ambitions pétrolières. Un rapport du groupe italien confirme qu’il « envisage de forer jusqu’à six puits en eau profonde dans le bloc ER236. Quatre dans une zone d’intérêt nord de 1 840 km2, à des profondeurs comprises entre 1 500 et 2 100 mètres. Et deux dans une zone sud de 2 905 km2, à des profondeurs de 2 600 à 3 000 mètres ».
Problème, la zone nord, au large de la réserve humide d’iSimangaliso, flirte avec l’aire de répartition de cette colonie de fossiles vivants, mise en lumière par le naturaliste Laurent Ballesta à l’occasion d’une expédition scientifique, suivie d’un reportage en 2013.
Application des normes
« Le risque doit être soigneusement évalué avant que cette entreprise commerciale ait progressé trop loin et qu'il soit trop tard, prévient Mike Bruton, biologiste marin spécialiste de ce poisson. Les marées noires ne respectent pas les limites des aires marines protégées. »
Et Andrew Venter, directeur du Wildlands conservation trust, un groupe de défense de l’environnement en Afrique du Sud, de rappeler : « Le déversement d’hydrocarbures de Deepwater horizon dans le golfe du Mexique en 2010 a décimé les populations de poissons, donc si un déversement de pétrole se produit au large d’iSimangaliso, il pourrait très bien éliminer ces cœlacanthes. »
Dans son étude d’impact environnemental, le pétrolier italien reste évasif. « Eni applique toujours les normes opérationnelles les plus strictes, qui dépassent souvent les réglementations locales », se défend-il, ajoutant qu’une étude indépendante sur la modélisation des déversements accidentels était en cours.
« En danger critique d’extinction »
Le cœlacanthe date de 400 millions d’années. Ce poisson préhistorique se caractérise par ses nageoires rattachées aux corps par des appendices carnées et osseux. Il possède également une poche d’air qui pourrait être le vestige d’un poumon, faisant de l’animal un hypothétique chaînon manquant dans l’évolution.
Le poisson a été identifié au 19e siècle, fossilisé sur des schistes ardoisiers. En 1938, le premier spécimen vivant a été découvert au large des Comores. Deux espèces de cœlacanthe ont été identifiées, l’une en Afrique de l’est, l’autre en Indonésie.
Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), le cœlacanthe africain est en « en danger critique d’extinction », tandis que celui évoluant au large de l’île indonésienne de Sulawesi est « vulnérable ».
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