écologie réaliste a écrit :sen-no-sen a écrit :
Il y a des faits, l'addiction des hommes à la recherche du plaisir, entre autres via la consommation. Cela s'est vérifié partout ou presque, de tout temps, et se vérifie encore.
Il y a évidemment des exceptions, j'en ai cité, les moines, quelque écolo qui mettent leurs convictions en actes, mais ces exceptions ne peuvent masquer le cas général.
Cette boulimie de consommation a évidemment une composante culturelle, mais ses racines profondes sont d'abord dans nos gènes,(...)
La boulimie de consommation et les différentes addictions se retrouvent chez de nombreux mammifères domestiqués(chiens,bovins etc...),la encore c'est bien davantage l'environnement(induit par processus industriel)qu'une composante génétique qui en est responsable.
A titre d'exemple l'obésité qui touche près de la moitié des américains est en réalité la résultante de notre instinct de survie couplé à une alimentation trop riche.
En effet nous sommes génétiquement programmé pour l'efficacité énergétique,ainsi dans la nature sauvage les animaux définissent instinctivement les prises de risques à effectuer au regard d'une situation afin d'établir un équilibre entre consommation d'énergie,résultat final et mise en danger minimum.
Cela se traduit donc par une pratique du juste geste et de l'effort limité.Dans un environnement sauvage cela donne souvent des efforts importants pour un résultat médiocre.
Toutefois le même comportement appliqué au sein d'une société industrielle dopé aux énergies pas cher abouti à des fast food et à des drive ou les gens n'ont même plus besoin de sortir de leurs véhicules pour s'alimenter...cela donne rapidement au regard des autres éléments(junk food) une société d'obèses...de nos jours on meurt autant de suralimentation que de faim.
L'aspect strictement génétique bien que fondamentale ne permet d'expliquer de façon globale la crise écologique actuelle.
Une approche beaucoup plus large est nécessaire incluant la mémétique,la thermodynamique, l'économie et j'en passe.
Lorsque les hommes étaient rares sur une terre immense, ils puisaient sans retenue et sans vergogne dans la nature, ils ne se préoccupaient pas des déchets de leur petit campement, les laissant à l’abandon aux bons soins des vautours, des hyènes, et autres éboueurs naturels.
A cette époque la notion de déchet et de pollution n'avait tout simplement pas de sens,la totalité des produits de consommations étant biodégradable.
La rivalité inter-groupes est largement répandu chez les animaux (eu)sociaux(fourmis,termites,chimpanzé etc..)donc rien de nouveau sous le soleil.C'est la maitrise thermodynamique qui nous à permis de multiplier de plusieurs ordre de grandeurs nos capacités,c'est donc avant tout une affaire d'échelle plus que d'une nature humaine quelconque qui serait déviantes ou qui relèverait du "bug".
La technologie invente l'énergie nucléaire, énergie bas-carbone.
La technologie a inventé la révolution verte qui a presque éradiqué les famines. On la critique aujourd'hui, mais qu'aurait-il fallu faire d'autre ?
Le nombre et le pouvoir d'achat créent une pression sur la terre et la nourriture. D'où la pression sur ce qui reste de forêt équatoriale. Les OGM, de meilleurs rendements, demandant moins de pesticides dans le cas des OGM Bt, peuvent aider à atténuer le problème.
La système technologique obéit aux lois de l'évolution,ainsi il peut par le biais de disruptions opéré des "sauts par dessus lui même" pour dépasser ses contradictions passées.
Mais il ne faudrait pas interpréter trop hâtivement cette tendance pour la considérer comme un réel progrès.IL s'agit en fait d'un processus d'optimisation des contraintes visant à saturer l'ensemble de la biosphère,chose difficilement possible avec des technologies trop polluantes,celles ci déclenchant rapidement des conséquences néfastes pour tout les opérateurs."Mieux pollué pour polluer plus longtemps".
Ce qui me surprend, c'est qu'en réponse à tout cela, on me parle de capitalisme. Quel rapport ?
Le capitalisme ou dans sont appellation la plus récente le néo-libéralisme,est une doctrine qui vise à maximiser les flux en augmentant le degré de liberté des entreprises(je fait volontairement au plus simple),ce qui a pour conséquences fâcheuses d'augmenter considérablement les contraintes sur l'environnement tout en permettant aux populations d'augmenter leurs pouvoirs d'achat afin de satisfaire leurs instincts,cela me semble être en rapport avec le sujet,non?