La planète brûle et nous regardons nos smartphones.

[GuyGadebois]

Lu ceci :

"Les chercheurs prennent l’exemple de la collision d’un astéroïde géant, il y a 66 millions d’années, qui frappa la Terre dans la péninsule du Yucatan. Baptisé Chicxculub, ce bolide provoqua l’injection dans l’atmosphère d’entre 425 et 1400 milliards de tonnes de CO2. Il s’ensuivit un cataclysme climatique provoquant la disparition d’environ 75% des plantes et des animaux (dont les fameux dinosaures). Or, ces quantités sont similaires à celles des émissions anthropiques, puisqu’en moins de 15 ans au niveau d’émissions de 2018 le bas de l’estimation des géologues est dépassé. "

dans https://www.lemonde.fr/blog/huet/2019/1 ... a-terre-2/

Nous voilà prévenu. Une fois de plus.

S'agissant de la disparition imputable à l'astéroïde, le problème n'a pas été le Co2, mais l'onde de choc, la chaleur (radioactive) énorme dégagée instantanément, le tsunami, les gaz, les poussières et enfin l'hiver d'impact.
http://www.astrosurf.com/luxorion/impac ... ction2.htm

[Exnihiloest]

Lu ceci :

"Les chercheurs prennent l’exemple de la collision d’un astéroïde géant, il y a 66 millions d’années, qui frappa la Terre dans la péninsule du Yucatan. Baptisé Chicxculub, ce bolide provoqua l’injection dans l’atmosphère d’entre 425 et 1400 milliards de tonnes de CO2. Il s’ensuivit un cataclysme climatique provoquant la disparition d’environ 75% des plantes et des animaux (dont les fameux dinosaures). Or, ces quantités sont similaires à celles des émissions anthropiques, puisqu’en moins de 15 ans au niveau d’émissions de 2018 le bas de l’estimation des géologues est dépassé. "

dans https://www.lemonde.fr/blog/huet/2019/1 ... a-terre-2/

Nous voilà prévenu. Une fois de plus.

Ces quantités ne sont pas "similaires". Entre 425 et 1400 milliards de tonnes de CO2 dégagées instantanément et la même quantité répartie sur 15 ans (et encore à supposer qu'on soit sûr de ces chiffres ce qui est douteux), il y a un gouffre, notamment à cause d'effets de seuil drastiques qui font la différence entre la vie et la mort et qui ne sont jamais atteints dans le second cas.
Cet apparentement (en plus du fait que ce n'est pas la cause principale du cataclysme), est typiquement un discours fallacieux tout à fait en ligne avec le catastrophisme ambiant et la manipulation visant à culpabiliser les hommes, dont même les scientifiques ne sont pas exempts : la recherche de l'objectivité scientifique et le souci de l'honnêteté intellectuelle ne sont plus d'actualité et peut-être même pas dans le potentiel de beaucoup de chercheurs aujourd'hui, aussi des arrivistes instrumentalisant les sujets qui les propulsent dans les media, ou des militants qui ne savent plus changer de casquettes quand ils entrent au labo.

Toujours est-il que cet exemple, quand on y regarde de plus près et au-delà de sa réduction présentée dans Le Monde, nous démontre que le risque n'est pas l'homme mais bien la Nature, qu'on doit s'en protéger, en plus de l'exploiter. C'est ce que font les hommes avec sagesse depuis la nuit des temps, jusqu'à aujourd'hui où c'est l'homme qu'on voudrait lui sacrifier.

[grelinette]

"La planète brûle et nous regardons Greta notre écolophone"

[janic]

Toujours est-il que cet exemple, quand on y regarde de plus près et au-delà de sa réduction présentée dans Le Monde, nous démontre que le risque n'est pas l'homme mais bien la Nature, qu'on doit s'en protéger, en plus de l'exploiter. C'est ce que font les hommes avec sagesse depuis la nuit des temps, jusqu'à aujourd'hui où c'est l'homme qu'on voudrait lui sacrifier.

et il y croit dur comme fer!

[izentrop]

Lu ceci :

"Les chercheurs prennent l’exemple de la collision d’un astéroïde géant, il y a 66 millions d’années, qui frappa la Terre dans la péninsule du Yucatan. Baptisé Chicxculub, ce bolide provoqua l’injection dans l’atmosphère d’entre 425 et 1400 milliards de tonnes de CO2. Il s’ensuivit un cataclysme climatique provoquant la disparition d’environ 75% des plantes et des animaux (dont les fameux dinosaures). Or, ces quantités sont similaires à celles des émissions anthropiques, puisqu’en moins de 15 ans au niveau d’émissions de 2018 le bas de l’estimation des géologues est dépassé. "

dans https://www.lemonde.fr/blog/huet/2019/1 ... a-terre-2/

Nous voilà prévenu. Une fois de plus.

S'agissant de la disparition imputable à l'astéroïde, le problème n'a pas été le Co2, mais l'onde de choc, la chaleur (radioactive) énorme dégagée instantanément, le tsunami, les gaz, les poussières et enfin l'hiver d'impact.
http://www.astrosurf.com/luxorion/impac ... ction2.htm

ILs ne semblent pas au courant de tout

Les scientifiques ont depuis longtemps affirmé que le cratère du Chicxulub, était la trace laissée par l’impact d’un astéroïde à l’origine de l’extinction des dinosaures. 65 millions d’années après la catastrophe, ils remettent en cause leurs déductions.
Des traces de l’impact ont été identifiées sous la couche de sédiments marquant la disparition des dinosaures et le passage du Crétacé au Tertiaire. D’ailleurs, l’étude des sols montre que les espèces étaient présentes jusqu’à il y a 300 000 ans. https://www.maxisciences.com/dinosaure/ ... t1822.html

Les échelles de temps relatives de plusieurs effets environnementaux produits par l’impact du Chicxulub. Une série d'effets locaux et régionaux se sont produits immédiatement après l'impact, notamment le rayonnement de la boule de feu, un souffle aérien, des tremblements de terre et des tsunamis. Des feux de forêt et une atmosphère étranglée par la poussière ont probablement suivi pendant plusieurs mois. La chimie atmosphérique a été gravement perturbée, entraînant de nombreuses conséquences néfastes, telles que les pluies acides et la perte d'ozone. Le réchauffement des serres et la récupération du cycle du carbone ont probablement eu lieu sur des échelles de temps beaucoup plus longues. Cette illustration a été publiée à l'origine par David A. Kring, 2000, Les événements d'impact et leurs effets sur l'origine, l'évolution et la répartition de la vie, GSA Today 10 (8), p. 1-7.

Crédit d'illustration: David A. Kring
Certains modèles estiment que le réchauffement à effet de serre a persisté pendant des milliers d'années.

En son temps, il a été à l'origine de l'émission d'un surplus de CO2 dans l'atmosphère compris entre 425 et 1.400 milliards de tonnes. De quoi provoquer l'extinction de 75 % de la vie sur Terre.

Or, le DCO estime qu'environ 2.000 milliards de tonnes de CO2 ont été émises vers l'atmosphère par les activités humaines depuis 1750. Et pour l'heure, la tendance n'est pas encore à la baisse. https://www.futura-sciences.com/planete ... res-77779/

[izentrop]

La forêt de Bolivie vidée de sa faune : 2,3 millions d'animaux calcinés

[janic]

comme ils sont cuits à point, ils n'ont plus qu'à se mettre à table, cela leur aura économisé le coût de cuisson!

[izentrop]

C'est quand nous commencerons à cuire qu'Exnihilo dira : "c'est peut-être à cause de l'humain finalement"
Ne rêvons pas ...

En attendant, le "tipping point" est probablement atteint en Amazonie https://www.franceculture.fr/ecologie-e ... p-tropical

le seuil de bascule à partir duquel la forêt ne sera plus capable de s’auto-régénérer, allait être atteint à partir de 40% de sa surface détruite. Mais aujourd’hui ce "point critique" a été réduit à 20% de forêt disparue. Or, ce taux de destruction est déjà atteint selon les dernières statistiques de l’Institut Brésilien de Recherche Spatiale (INPE). "L’Amazonie a déjà perdu entre 19 et 20% de sa superficie, décrypte Catherine Aubertin, économiste de l’environnement, directrice de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), spécialiste du Brésil. Jusqu’à présent ce seuil de 20% n’était pas jugé alarmant car nous pensions qu’il y avait encore des possibilités de régénération. Mais de plus en plus de voix s’élèvent pour dire que le "tipping point" devrait être non plus autour de 40% mais bien de 20-25% (de surface détruite, NDLR)".

[janic]

attention! il ne faut pas confondre déboisement par les humains à des fins de faire disparaitre complètement toute tentative de régénération naturelle. Dans le cas post incendie, la forêt se reconstitue rapidement, c'est juste que son rôle de régulateur d'oxygène et d'absorption du CO2 va momentanément disparaitre.

[écologie réaliste]

La planète brûle et nous regardons... les gouvernements.
La planète brûle, nous en sommes maintenant presque tous convaincus ; presque tout le monde est convaincu qu'il faut faire quelque chose... Mais que c'est aux gouvernements de le faire ! Il ne faut pas que cela demande des sacrifices aux citoyens. Au contraire, ils demandent de la croissance, encore de la croissance, et n'accepte que des solutions incolores, inodores, indolores, n'affectant en rien leurs modes de vie.

Les solutions indolores n'ayant pas encore été inventées, on s'impatiente. "Que fait le gouvernement ?" C'est ainsi que l'on voit fleurir des "marches pour le climat" (sous-entendu des marches pour que les gouvernements s'occupent du problème), on va même intenter des actions en justice contre les gouvernements, pour "action défaillante de l'État en matière de lutte contre le changement climatique", pour "inaction climatique", ou autre...
Greta Thunberg participe à cette hypocrisie. Elle a raison d'alerter sur le climat, comme le font les chercheurs depuis des dizaines d'années, mais elle a tort de déposer plainte contre des états, laissant croire que les gouvernements ont les clefs de la solution.
Les clefs sont entre nos mains. Les entreprises pompent le pétrole de la terre parce que nos voitures ont soif de pétrole, elles taillent les forêts équatoriales pour répondre à nos demandes de maisons en bois, de parquets, de meubles de jardin, et aussi de nourriture.

Peut-on échapper au réchauffement climatique ? http://ecologie-illusion.fr/peut-on-ech ... ns-CO2.htm